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Dernière modification par Ricoson (18 septembre 2013 à 12:26)
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Ricoson a écrit
Merci Ziggy pour ce rappel.
Quand je pense aux risques que j'ai pris avec mon fiston sur le sujet, j'en ai la chair de poule.
J'aurai pu être contrôlé avec lui a mes cotés, ou me faire gauler, ou perquisition a la maison.
La, j'aurai perdu grave de grave.
Un CSAPA aurait il les mêmes raison ou façon d'agir ??
Rico.
Bonne question.
Je demanderai à mon doc son avis sur la question.
Forcément, ils doivent bien fonctionner d'une manière ou d'une autre face à cette question "des parents dépendants".
J'ai le sentiment que le médecin du csapa est moins exposé que le médecin de famille.
Le centre garantit des conditions de consultation différentes qu'en médecine de ville, comme l' anonymat.
Qui plus est, dans un centre, s'il doit se passer quelque chose, ce sera travaillé en équipe car il y a aussi des travailleurs sociaux (psy, educ, as) - qui eux, sont là pour travailler la situation sociale des personnes...
donc clairement si une situation de mineur en danger est constatée, ils feront remonter l'info à leur encadrant et ça débouchera sur un signalement...
D'ailleurs, n'importe qui peut faire un signalement en appelant le 119 - ce qui ouvrira automatiquement une enquête sociale mobilisant un assistant(e) social qui appellera les parents pour faire un point sur la situation.
Du peu de temps que j'ai passé dans ce service, la plupart des placements que j'ai pu voir était très largement justifiés tant la défaillance des parents était très importante... dans presque 1 dossier 2, il y a des problèmes de toxicomanie relevés, mais jamais uniquement, toujours en association avec d'autres problématiques.
Le seul dossier 100% stup dont je me souvienne c'est celui dont j'ai parlé plus-haut, un cas délicat et triste puisque les parents assumaient pleinement leur rôle de parents, avaient un emploi, etc...le seul élément retenu contre eux fut la présence de stups dans le domicile familial. Tout se passait bien jusqu'au moment ou tout est allé trop vite.
Ce qui est triste dans ce fonctionnement, c'est le systématisme qui laisse entendre que des parents toxicomanes sont nécessairement des parents défaillants. Oui, il y en a , bien évidemment mais il y a aussi les autres, ceux pour qui une consommation d'héroïne est bien tolérée et permet de vivre et n'empêche en rien le développement d'une vie de famille. Ceux la ne sont pas prêts d'être reconnus hélas, et tout ça pour une liaison carbone de plus que la morphine
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Dernière modification par Ricoson (24 septembre 2013 à 10:44)
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