La répression des rave-parties dénoncéeHOME ACTUALITE FLASH ACTU
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 06/12/2013 à 16:26 Publié le 06/12/2013 à 16:23
"Nous qui sommes bien placées pour comparer les prises de risques, affirmons que les free parties ne posent pas plus de problèmes sanitaires que les autres événements festifs", insistent ces associations, dont notamment Aides, Médecins du Monde ou Techno Plus.
Elles demandent que le gouvernement "mette un terme à la gestion désastreuse de ces événements festifs", car la répression "majore les risques auxquels sont soumis les participants : les soirées se font toujours plus loin dans des zones reculées, compliquant l'accès des secours que les organisateurs hésitent parfois à appeler tant les risques judiciaires sont importants pour eux". De plus, "les interventions policières sont parfois violentes : une soirée arrêtée induit généralement plus de blessés que n'en produisent 10 soirées accompagnées", déplorent-elles.
Ces associations, qui interviennent pour faire en sorte que les participants à ces raves limitent les risques qu'ils prennent en cas de consommation de drogue (overdose, échanges de seringues, etc.), soulignent qu'elles sont parfois empêchées d'accéder à certains rassemblements légaux ou illégaux par les forces de l'ordre.
De même, "le manque de reconnaissance et le travail de médiation effectué auprès des forces de l'ordre sur site pousse fréquemment le représentant de l'État en charge de la gestion de l'événement à identifier les acteurs de la
réduction des risques comme organisateurs de l'événement", déplorent-elles.
Enfin, les contrôles d'identité à répétition et les fouilles des véhicules aux abords de ces soirées, "rendent notre action plus difficile" et "contribuent à la genèse d'un climat de suspicion essoufflant la motivation de centaines de bénévoles impliqués dans la prise en charge sanitaire du public"
Source :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/ … noncee.php