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Dernière modification par Ricoson (12 décembre 2013 à 17:59)
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ça peut aller d'un traumatisme passé , à une simple peur de l'avenir ou une difficulté à affronter la vie en général...
Ça peut être aussi pour le plaisir tout simplement. Une forme d’hédonisme phsychoactif
Et y a pas de mal a vouloir encore mieux.
Dernière modification par Ricoson (15 décembre 2013 à 15:14)
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Lostandfound a écrit
Donc bon, je suis un peu perdue. Il est clair que je ne peux pas dire que ce que je viens d'écrire à un médecin ordinaire. Peut-être que des psy ou médecins en CSAPA sont plus habitués à ce genre de discours et sauraient mieux ce qui est bénéfique pour moi.
C'est dommage de ne pas en parler à un médecin "ordinaire". Évident que ceux qui travaillent dans un Csapa ont compris ce discours, sinon, je ne les envie pas.
Je ne suis pas médecin, mais les fréquente pour ma santé et suis total transparent sur ce que je prends avec tous.
J'en vois bien un sur dix qui, de suite, se rétracte dans sa coquille pleine de certitudes, mais beaucoup savent bien que les opiacés ont toujours été traditionnellement utilisés contre le la douleur physique comme contre la douleur psychique.
Témoignons du mieux être que nous procure tel ou tel opiacé quand c'est le cas. Je ressens la même chose que toi, exactement. Tout ce que les médecins ont essayé de me donner me propulsait au mieux dans un état terne et sans goût (anxiolytiques, antidépresseurs, neuroleptiques, etc.........), alors que la méthadone m'a apporté la paix psy que je voulais pour enfin vivre sans crainte à côté de mes démons (tous les opiacés procurant du plaisir).
Perso, je reste substitué à la méthadone, c'est ce que j'ai trouvé de mieux en tant qu'aide à mon psychisme vaccillant et de loin le traitement qui a le moins d'effets secondaires, à part le besoin de régularité dans les prises plus marquié qu'avec d'autres, mais c'est tout.
Je précise que je ne suis pas rémunéré par le laboratoire qui produit la méthadone en France. Pourtant, pourraient faire un effort, vu la pub que je leur fait......
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J'ai besoin d'un minimum de respect et de confiance, que ce soit un médecin ordinaire, de CSAPA, un psy, peu importe, faut juste que je sente que je ne serai pas jugée.
Faits attention a ton auto jugement et a l'image que tu pourrais te faire de ta consommation.
MOI, au début, et malgré l'absence de jugement des soignants, je m'étais retrouvé dans l'image de certains piliers du centre. Mon ego en avait pris un tel coup que je me détestais en me condamnant a la peine de désespérance capitale et de dépression permanente.
JE ne pensais plus qu'a baisser pour baisser, en rêvant d'une possible libération par l'abstinence, et uniquement par elle.
Il m'aura fallut 10 mois avant de trouver le déclic salvateur, mais, a partir de ce jalon, la libération fut immédiate, l’abstinence probable, mais sans obligation ni planification.
Le jugement des autres m'est devenue totalement insignifiant. J'ai retrouvé gout a la vie.
Rico.
Dernière modification par Ricoson (19 décembre 2013 à 13:33)
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