Production de
marijuanaL’UPA favorable à la production de
marijuanaLes agriculteurs du Québec sont prêts à faire pousser des plants de pot sur leurs terres si le fédéral décide de légaliser la
marijuana.
L’Union des producteurs agricoles (UPA) se montre ouverte à la culture du
cannabis. Questionné à savoir si le Québec devrait s’inspirer du Colorado pour percevoir des taxes sur la vente du
cannabis, le président directeur de l'organisme Marcel Groleau a affirmé lundi que l’UPA est «ouverte à toute autre nouvelle production.»
Devant l’incrédulité des journalistes, il a ajouté qu’il était tout à fait sérieux. «Absolument. Si on décidait de la légaliser, si ça devenait une production, naturellement les producteurs du Québec sont capables d’en produire. Il s’en produit déjà sur leurs terres», a laissé tomber M. Groleau, qui faisait un point de presse conjoint avec la chef du Parti québécois Pauline Marois à Longueuil pour «mettre en valeur l’agriculture québécoise.»
MAROIS DIT NON
La réponse candide de M. Groleau a fait sourire la première ministre, qui «n’a pas l’intention d’ouvrir ce dossier.» «Ce n’est pas à dans notre agenda», a tout d’abord affirmé Mme Marois.
La décision de décriminaliser le
cannabis revient toutefois au gouvernement fédéral. À Ottawa, le chef du Parti libéral du Canada Justin Trudeau est en faveur de la
légalisation de la
marijuana. Le NPD propose quant à lui sa décriminalisation.
Au Colorado, les revenus liés à la vente de la
marijuana, légale depuis le 1er janvier, pourrait atteindre 98 M$ durant laprochaine année fiscale, rapporte l’Associated Press.
DES MÉDECINS DE FAMILLE
Au matin, la première ministre présentait ses engagements en santé à Laval. Mme Marois a réitéré sa promesse que tous les Québécois auront un médecin de famille en 2016 grâce à une augmentation du nombre de groupes de médecine familiale.
Pauline Marois a particulièrement insisté sur son équipe santé «diversifiée» composée entre autre de Réjean Hébert, un médecin-gériatre, Diane Lamarre, ex-présidente de l’Ordre des pharmaciens et Gyslaine Desrosiers, ancienne PDG de l’Ordre des infirmières.
Elle pointe ainsi du doigts l’équipe santé libérale, formée de trois médecins. Elle a d’ailleurs critiqué Gaétan Barrette, un «lobbyiste» qui fait plier Yves Bolduc et Philippe Couillard.
Source : Le journal de Montreal