Cannabis : rencontre inédite des cultivateurs du Maroc

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pierre
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CANNABIS: RENCONTRE INÉDITE DES CULTIVATEURS

CLANDESTINITÉ, INSÉCURITÉ... AU COEUR DES DISCUSSIONS DE CE «SECTEUR»
48.000 AGRICULTEURS VIVENT PLANQUÉS DANS LES MONTAGNES
LÉGALISATION DE LA CULTURE À DES FINS THÉRAPEUTIQUES, UNE PISTE VERS LA «TRANSPARENCE»
           
Cannabis: Rencontre inédite des cultivateursC’est exactement de ce genre de situation que les agriculteurs de cannabis réunis en conclave dans le Rif veulent débattre. Cette culture est intimement liée au trafic de drogue, et une des pistes à  suivre, selon eux, serait celle de la dépénalisation à  des fins thérapeutiques
RENCONTRE inédite dans le Rif. Les cultivateurs de cannabis ont décidé de se réunir ce samedi à  Bab Berred, en plein Rif. C’est ce qu’a confirmé le porte-parole du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM), Hakim Benchemass, promoteur de l’initiative. Cette rencontre devra réunir entre 1.500 et 2.000 cultivateurs travaillant dans la culture du cannabis ou chanvre indien qui, après traitement, est transformé en résine de cannabis ou haschich. L’appel à  cette rencontre fait suite à  plusieurs initiatives du Parti du tracteur et de celui de l’Istiqlal de porter l’affaire de la culture du cannabis devant l’opinion publique et même devant le Parlement. La rencontre sera suivie par une table-ronde organisée à  Chefchaouen le dimanche afin d’approfondir la discussion. L’objectif est de trouver des réponses aux problèmes de ces ‘cultivateurs’ d’un genre particulier. Insécurité, clandestinité, sont parmi les principaux problèmes dont souffrent ces agriculteurs. Selon le ministère de l'Intérieur. dont les chiffres ont été repris par le PAM, quelque 48.000 agriculteurs vivent en clandestinité, planqués dans les montagnes du Rif. Une peur qui risque de se transmettre aux futures générations et qui risque aussi d’affecter leur échelle des valeurs. «D’où l’intérêt de lancer le débat et de poser les questions qui s’imposent», estime-t-on au PAM.
D’autres pistes de réflexion concernent, la recherche de débouchés économiques pour ces familles. Une idée lancée a été celle de la légalisation de la culture du cannabis pour des fins thérapeutiques, une idée qui permettrait de faire d’une pierre deux coups, améliorer le quotidien des agriculteurs et redorer l’image du Maroc qui souffre de la réputation d’être l’un des premiers producteurs de résine de cannabis au monde.
Pour rappel, la superficie cultivée par le cannabis au Maroc varie autour d’une moyenne de 140.000 hectares. La production est évaluée à  son tour à  environ 7.000 tonnes dont plus de 80% «exportés» vers l’Europe.

Ali ABJIOU
- See more at: http://www.leconomiste.com/article/9314 … zZC7V.dpuf

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pierre
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17505 messages
La suite :

Réunion au Maroc, des producteurs de cannabis sous l'égide de partis proches du palais royal


Les producteurs marocains de cannabis se sont réunis samedi dans le Rif pour discuter de ''leur métier'', et trouver des débouchés à  une filière qui fait vivre plus de 96.000 familles de ces régions rudes du Maroc. Le Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM), parti proche du Palais royal, veut porter le dossier de la culture du cannabis devant le parlement.

C'est à  l'initiative du parti de l'Authenticité et de la modernité (PAM), que cette rencontre des cultivateurs de cannabis s'est tenue à  Bab Brerred, dans les montagnes de l'Atlas, au Rif marocain, où est cultivé à  grande échelle le cannabis, ou chanvre indien. Une rencontre qui a regroupé entre 1.500 à  2.000 agriculteurs spécialisés dans la culture du cannabis.
Outre la PAM, l'Istiqlal, un des plus vieux partis marocains, fait partie des promoteurs de ce regroupement, avec comme objectif de porter le dossier de la culture du cannabis devant le parlement pour ensuite entamer un débat de fond sur les suites à  donner à  cette culture interdite. Mais, selon le quotidien L'Economiste, il s'agit surtout de ''trouver des réponses aux problèmes de ces cultivateurs d’un genre particulier'', qui travaillent dans l'insécurité et la clandestinité.
Culture clandestine
Les chiffres donnés par le ministère marocain de l'Intérieur sont inquiétants : près de 48.000 agriculteurs versés dans la culture du cannabis vivent dans la plus grande clandestinité dans les montagnes du Rif, entre Nador, Koutama et El Hoceima. Le PAM veut lancer un débat national sur la culture du cannabis, et même sa légalisation pour un usage thérapeutique. ''Une idée qui permettrait de faire d’une pierre deux coups, améliorer le quotidien des agriculteurs et redorer l’image du Maroc, qui souffre de la réputation d’être l’un des premiers producteurs de résine de cannabis au monde'', estime L'Economiste.

Le PAM a été créé en août 2008 par la fusion de cinq petits partis politiques proches du Palais. Le principal initiateur de ce rapprochement est Fouad Ali Al Himma, ancien ministre délégué à  l'intérieur, et proche d'entre les proches de Mohamed VI avec lequel il avait fait ses études au collège royal de Casablanca.
80% de la production « exportée »
Le Maroc est considéré comme le premier producteur de cannabis au monde, devant l'Afghanistan. Selon l'organisation des Nations-Unies contre le crime et la drogue (ONUDC), la superficie réservée à  la culture du cannabis au Maroc serait de 72.000 hectares, outre les lopins de terre isolés dans les montagnes, non recensées. La superficie cultivée pour le cannabis au Maroc varie autour d’une moyenne de 140.000 hectares, selon L'Economiste pour une production d'environ 7.000 tonnes dont plus de 80% destinée à  l'exportation, notamment vers l'Espagne et la France.
Les réseaux de trafiquants en tirent un chiffre d'affaires annuel de plus de 12 milliards d'euros, quand les cultivateurs ne ''récoltent'' que 2.000 dollars par an comme salaire brut. Globalement, l'ONUDC établi à  un peu plus de 600 millions de dollars le revenu global annuel de la production de cannabis par les agriculteurs marocains.

Source : http://www.maghrebemergent.info/actuali … royal.html

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noibé homme
Psycho sénior
Inscrit le 30 Jan 2013
786 messages
Salut tt le monde!
Tout d'abord c'est intéressant de savoir comment ça se passe au Maroc et ton article Pierre nous permet d'entrevoir l'autre bout de la chaîne, les premiers maillons côté producteurs
Quand j'avais 18/19 ans un type vraiment bien qui présidait une association qui aidait les UD dans le 14eme a Paris et qui s'appelait le centre didrot.
Le type dont je parle s'appelait Jean Luc Maxence ,ancien UD, m'avait proposé à  l'époque de changer d'air car j'étais a fond dans le"Tem(l'ancêtre du Subu NDLR )
Il avait proposé de me financer  une vingtaine de jours au Maroc sans plan précis,c'était a moi de choisir ou je voulais aller avec un petit budget
Étant grand amateur de cannabis je pensais aller à  fez en avion puis en bus ou taxi "longue distance " aller dans le Rif justement et le moyen atlas
Donc me voilà  parti en plein été , atterrissage à  fez comme prévu et prochaine étape une ville de taille moyenne à  100/150kms de Fez qui s'appelait Taza.
La bas au bout de quelques jours je sympathise avec un mec plus âge que moi,ancien amateur de Rohypnoll et de ce genre de médocs.
La bas je me souviens de mon premier joint, un shit clair,couleur beige terre,dont l'odeur,le goût m'ont paru extraordinaire par rapport aux "savonnettes" qu'il y avait en France
Puis j'ai découvert ce qu'était le kif:en fait des têtes d'herbe  hachées en poudre mélangées avec une infime quantité d'un tabac noir spécial qu'on ne trouve que la bas.
Le kif ne se fume pas en joint mais dans des longues pipes avec un foyer amovible en terre cuite ou l'on ne met qu'une petite quantité de kif,l'équivalent d'une bonne taffetas c'est tout mais je vous garantis que l'effet était surprenant de par sa force,surtout avec 1 si petite quantité .
Après 3,4 pipes ça planait bien haut!
D'ailleurs les gens du coin fument pour la plupart du kif la journée car c'est considèré comme 1 stimulant et 1 coupe faim et le hasch c'est plus le soir car comme il est assez fort dans la journée avec la chaleur tu te couches direct!!surtout quand t'as l'habitude de la daube qu'il y a chez nous
Les mecs la bas me disaient d'ailleurs que 90% du shit haut de gamme ils se le gardaient et que pour rien au monde ils n'auraient fumé la merde qu'ils nous exportaient.
On ne peut pas leur en vouloir car du shit médiocre passe ici pour de "la frappe",donc c'aurait été donner de la confiture à  des cochons,aujourd'hui encore ce qui est considère comme du bon n'est pas consommé au Maroc mais uniquement exporté et il n'y a que les hollandais et les Anglais qui sont plus exigeants que nous et qui ont de la bonne qualité mais comme les français achètent de la merde et sont contents en plus à  quoi bon?
Bref mon pote marocain me propose d'aller en plein rif passer quelques jours dans un village dans la montagne
Me voilà  parti dans une antique 404pick up déglinguée,aussi pourrie que ma dentition d'aujourd'hui
Routes à  la limite du praticable ,a gauche le flanc de montagne et ses chutes de pierres, a droite un précipice ou si tu tombes t'es mort et t'en es vraiment proche!
Après quelques heures quand même j'arrive dans une minuscule vallée ou il y a quelques maisons traditionnelles toutes faites en terre, avec un toit plat ou les habitants se plaisent à  discuter quand vient la fraîcheur du soir.on voit aussi des maisons éparpillées sur le flanc de la montagne et partout pas d'électricité,peut être un ou deux petits groupes électrogènes mais j'en suis pas sur
Un couple m'invite a rester dormir chez eux et m'invitent a manger un des meilleurs couscous de ma vie,ils avaient tué un poulet dans l'aprem pour qu'il finisse dans nos estomacs!
J'étais conscient que c'était la légendaire hospitalité musulmane, car cette famille était très pauvre donc j'étais conscient du profond respect qu'ils me témoignaient en tuant cette volaille ,respect réciproque d'ailleurs car j'étais touché par toute cette gentillesse et cette générosité .dans la soirée d'autres habitants se joignent à  nous pour discuter avec moi car ils me disent qu'ils ont rarement de la visite,on papote tout en fumant quelques pipes de kif et je tarde pas a m'endormir au frais sur le toit.
Le lendemain matin je me promène avec 3/4 jeunes de mon âge et je leur explique mon étonnement quand à  l'absence de champs de beuh,alors ils m'emennent sur la crête de la montagne et la de l'autre côté de l'herbe à  perte de vue!! J'hallucine jamais je n'ai vu ça!! Des centaines d'hectares de weed!!
Et la je vais chez quelqu'un ou je vois des gamins taper avec des baguettes de bois sur de grosses gamelles recouvertes de plastique et lorsque on enleve le plastique il y a une poudre jaune très clair:du vrai shit pas encore compresse et d'une odeur!!! J'en mets un peu dans la pipe et la c'est la grosse baffe!!
Je me souviens que pour se laver on allait dans une rivière dont le niveau était bas vu que c'était la saison sèche et ça formait des sortes de petits bassins avec des figuiers qui ombrageaient le"jacuzzi"
Et quand on rentrait dans l'eau il y avait plein de minuscules poissons qui nous picoraient pour se nourrir de nos peaux mortes,c'était une sensation pas désagréable , on discutait tout en fumant et quand on avait soif il suffisait de secouer le figuier pour que les fruits tombent dans le bassin prêts à  être savourés, un seul mot:paradisiaque
J'ai appris que l'on était qu'à  30 kms de la capitale mondiale du cannabis: Ketama, mais c'est assez dangereux et il vaut mieux éviter,d'ailleurs tout le rif a mauvaise réputation:touristes braqués ou obligés d'acheter du shit , et tout un tas de larcins de ce genre. Il faut savoir que la police ne s'aventure pas dans le rif, c'est une zone de non droit ou les trafiquants règnent,les producteurs de kif et de shit sont extrêmement pauvres et ce n'est pas eux qui ramassent le pactole mais c'est les trafiquants qui exportent vers l'Espagne qui sont les rois(après le roi)
Quand je suis rentre en France j'ai ramené une cinquantaine de grammes de hasch plus qu'excellent: clair mou et collant et d'une odeur à  tomber et une grosse boule de kif, j'ai mis ça comme une grosse couche avec un short de bain par dessus et mon jean après, j'étais inconscient car je me serais fait gauler c'était la taule et au Maroc la zonzon c'est pas le club med
Je raconterai 1 prochaine fois comment c'est passe le retour(douanes marocainne et française)car j'ai vraiment eu le cul bordé de nouilles comme on dit mais ça c'est 1  autre histoire!
Ça y est, j'ai choppé 1 tendinite aux doigts à  taper sur mon I pomme!!
Bises à  tous et bonsoir les loulous!
Amicalement
Noibé

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