Bon, pour commencer, je ne savais pas que ça s'appelait le
slam, sauf que en anglais "slamming gear/coke/whizz" signifie "se faire un taquet de
came/coke/amphet", je précise juste.
Néanmoins, mes expériences se rapprochent beaucoup de ce dont vous semblez parler.
Je faisais occasionellement du mannequinat, et ensuite ai fait des photos nues, puis érotiques, pour pouvoir financer ma conso de
came et
crack. Les mecs qui prenaient des photos n'étaient pas du tout professionels; ils étaient des mecs plein de thunes avec des boulots très respectables et des apparts dans le centre de Londres. Ils aimaient avoir un jeune type mince et efféminé marcher nu dans leur appart et prendre des photos de lui. (Je précise que je suis bi avec une préférence pour les filles). C'était très bien payé (100livres pour deux heures).
Mais très vite mes problèmes de drogues sont devenus incontrollables et j'avais besoin de beaucoup plus d'argent. C'est là que les "photographes" m'ont proposés plus d'argent pour des trucs plus physiques. Quoi que vous en pensiez je n'ai pas hésité. Ils savaient aussi que j'étais injecteur de drogue et ça les intéressait/excitait beaucoup et voulaient baiser sans capote mais j'ai toujours refusé. (je ne suis porteur d'aucun virus malgré le fait d'avoir utilisé des seringues déjà utilisées par d'autres à plusieurs reprises)
En général, avec deux ou trois de ces mecs riches, on se faisait une soirée, avec
crystal meth (qui coûte envrion 150/200livres le gramme à Londres donc très différent des Etats-Unis - a Londres seuls les gays riches en prennent, et c'est de très bonne qualité). Mon boulot était de préparer les doses (c'est très facile,pas besoin de citrique et pas besoin de chauffer, juste mélanger avec de l'eau), je m'injectais, nu, devant eux (ils semblaient vraiment aimer ça) et ensuite je les injectais avec la même seringue. Le goût du risque pour eux.
Les effets du
crystal sont extrèmement aphrodisiaques et du coup la soirée commençait vraiment à partir de là . Ce genre de soirées me rapportaient assez pour me remplir de
speedballs pendant une semaine; par contre psychologiquement ça m'a fait très mal et j'ai encore du mal à assumer ce que j'ai fait et ce que l'on m'a fait.
Après, pour des clients moins fortunés, c'était souvent de la
méphédrone, et pareil, vu que j'étais déjà injecteur, on me demandait souvent de le faire devant eux et pour eux. Il semble que le rituel de l'injection apporte beaucoup à l'expérience, et la
méphédrone, pareil, est un très bon aphrodisiaque mais avec des effets moins plaisir, plus synthétiques, que la
crystal meth et surtout moins intense. En général dans une soirée, l'injection se faisait toutes les heures ou demi-heures, avec beaucoup d'
alcool pour la
descente; qui est immonde)
Je suis vraiment désolé d'être aussi bordelique dans ma description alors que je me doute que vous voulez des trucs bien précis et expliqués, mais c'etait une période de ma vie très très noire et floue à cause de ce que je me foutais dans les veines. Tout ça pour dire que l'injection revient beaucoup à la mode chez les gays, et la
crystal meth et
méphédrone sont extrèmement populaires dans ces milieux là . Et effectivement, certains (je dis bien CERTAINS, je ne parle que des clients que j'ai eu et pas de tout le milieu gay) kiffent le risque de transmission de virus.