Une curieuse habitude ...

Voilà , j'ai des soucis avec le DXM.

Pour remettre dans le contexte :
Au niveau conso, j'en suis toujours aux opiacés, ça et là  ; j'en prend un peu quand et comme ça m'arrive. J'ai construit ce rapport avec les drogues : je n'ai jamais fait trop d'efforts pour en chercher. Quand j'y ai eu accès de manière illimitée, j'ai plongé. Quand ça ne me tombait plus dessus, je me sevrais.

Quand je passe devant une pharmacie, je rentre, et je demande du DXM. S'ils n'en ont pas, je prend de la codéine. Je me retrouve souvent, après un passage en ville, avec 2-3 boites de DXM et une boite de codé.

Une chose curieuse, parce que j'ai tellement aimé les opiacés ... comme si une certaine lassitude me poussait à  demander du DXM en priorité .

Et quand je rentre chez moi, avec mon sac à  pharmacie, je prend, invariablement, tout dans la soirée, même si c'est en plusieurs fois, même si j'ai plus d'un gramme de DXM. La dernière soirée, j'ai pris d'abord 400mg de DXM avec 150mg de codéine, puis exactement la même chose deux heures après.

J'ai ce rapport étrange avec le DXM : je sais comment en profiter, je sais qu'on peut en tirer un bénéfice énorme, et je connais le prix à  payer pour ça. Mais je ne le prends plus comme ça, je reste éveillé, actif pendant toute la défonce, dans des états quasi psychotiques. La dernière fois a été assez terrible, si bien qu'au fur et à  mesure de la descente, quand mon cerveau a commencer à  se "réveiller" (à  réveiller la partie que le DXM éteint ... ) , j'ai commencé à  être euphorique, à  rire, à  lire ...

Avec du recul, c'est comme s'infliger l'inverse du processus normal : me foutre dans un état de souffrance psychologique de plus en plus fort, pour jouir de la descente. C'est assez con. Pourtant, je sais très bien me laisser aller, et je peux laisser la dissociation me percuter toujours plus fort, sans que ça me fasse peur ; pourquoi je ne le fais plus, je sais pas.

Dans le même ordre d'idées, j'ai une obsession très conne depuis quelques semaines : m'injecter le Narcan que j'ai, pour prendre une grosse baffe, comme si je plaquais la femme de ma vie sur un coup de tête. Pourtant les opiacés ont un impact largement moindre sur ma vie que par le passé.


Je jette ça un peu comme ça ; à  bon entendeur ...

Dernière modification par YourLatestTrick (21 août 2014 à  23:46)