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Dernière modification par MandyBulle (06 juillet 2014 à 16:05)
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Dernière modification par Ricoson (06 juillet 2014 à 16:07)
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Dernière modification par Jeef (06 juillet 2014 à 20:05)
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et ensuite reprendre des doses minimes
C'est aussi une solution a envisager. Reprendre le TSO, mais a un dosage plus bas qu'a l’arrêt.
L'année dernière (mi Juillet), j'avais fait une baisse rapide de 15mg de Méthadone a 5mg en deux jours, puis resté a 5mg une bonne semaine, un peu rude. Puis, finalement, sur les conseils avisés de certains (merci a eux), j'étais remonté a 8mg, en pleine forme, ce qui fait que j'avais baissé rapidement mon dosage, tout en ayant retrouvé un confort de vie significatif.
J'ai ré-entamer la baisse mg par mg a partir du mois de Novembre.
En tout cas, si c'est vraiment l'abstinence que tu vises, JE penses qu’il faudrait mieux reprendre ton TSO a un dosage plus bas que tu l'as quitté plutôt que de retourner sur le chemin des extras a rallonges..
Je te souhaites de trouver ton "chemin lumineux".
Rico y su "sendero luminoso"......
Dernière modification par Ricoson (07 juillet 2014 à 08:18)
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roger tahiti a écrit
bonjour les amis,
j'ai plaisir à lire les posts de gens qui cherche à s'en sortir.
Le sevrage, autrement dit l'abstinence totale est toujours un peu dure mais ça se traduit surtout par des nuits blanches et de grosses angoisses passagères qui ne durent pas plus d'une semaine.
Le sevrage physique dure environ une semaine , le sevrage psychologique (c'est à dire ,cette petite voix dans la tête qui pousse à reprendre quelque chose dure entre 3 et 6 mois suivant les individus (pour moi ça a été 6 mois).
Tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère toi !
Ce forum a du mal à supporter les notions "morales" de bien et de mal.
J'ai vécu 10 ans d'abstinance, application des généralités que tu cites. Mais après 10 ans, le diablotin était toujours bien au chaud dans un coin de ma personne, comme le canard de Robert Lamoureux
.
De quel sevrage parles-tu ? De quel produit ?
Consommé pendant combien de temps et dans quelles conditions ?
Sur ce post, les forumers parlent du sevrage de la BHD (Subutex) qui a la particularité de ne démarrer qu'après un laps de temps de quelques jours et qui dure bien plus d'une semaine.
Idem avec la méthadone.
Avec ces deux TSO, l'expérience montre que le sevrage brutal ne fonctionne pas du tout ou très très rarement et que l'abstinance n'est pas un but en soi.......
Je ne remet pas en question l'efficacité de la méthode utilisée dans ce centre, juste que ce n'est pas pour tous.
Fil
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filousky a écrit
Je ne remet pas en question l'efficacité de la méthode utilisée dans ce centre, juste que ce n'est pas pour tous.
Fil
Oui pas de dogmatisme à avoir sur la question, c'est le maitre mot.... ce que je lis dans la description de Roger ressemble à un sevrage doux - voire extrêmement doux - type justement 0.4mg de sub , 2 mg de metha ou 10mg de skenan oral jour bref - ce genre de breaks ou effectivement le gros du boulot a lieu les premiers jours et va se caractériser surtout par de l'insomnie, l'inconfort et une remise sur pied en 7 a 10 jours avec une période rouge de 3 mois à surveiller pour le mental. Parce qu'en sevrage brutal type morphine 5OOmg/j en IV se caractérise par plutôt une perte de 10kg, un état d'hypertension généralisé entrecoupée de fièvres tremblements vomissements chiasses arrière sur contraction musculaire généralisé - un état d'immobilisation dont il faut généralement plusieurs semaines pour se remettre tant le choc est radical suivi d'un mal être diffus physique permanent qui conduit 9 personnes sur 10 à renoncer préférant mille fois être dans la consommation que dans ce état de dérelection sans fin.
Donc merci de replacer les choses à leur place. Il ya sevrage et sevrage. Sevrage à 16mg de subutex n'a absolument aucun rapport que ce soit avec un sevrage à 1 ou 2 mg (voire 0.4 mg).
Un sevrage à 0.4 est conseillé et correspond à l'aboutissement d'une démarche travaillé au long cours et se conclut généralement, quand c'est pas bâclé et précipité, par un succès.
Un sevrage à l'arrache à 8 mg de sub, je n'en connais aucun qui n'ait pas reconduit à terme à un retour aux opiacés et souvent à des doses supérieures à celle précédent la tentative;
d'ou on peut le dire - sans se cacher - la totale inefficacité des tentatives de sevrages mal faites voire ne pas oublier de souligner les effets contreproductifs certains (OD, déstabilisation, renforcement des tendances addictive, spirale de l'échec, culpabilité, dépression, rechute came etc...).
Et l'argument qui consiste à dire "je ne suis pas assez discipliné pour diminuer les doses" plutôt que de conduire à une tentative d’arrêt total devrait plutôt ouvrir sur la question : "si je n'ai pas encore acquis la discipline suffisante pour diminuer, aurais je la discipline suffisante pour m'organiser quand les ultimes et inévitables cravings de came me tomberont dessus à la sortie du sevrage ?" .
Je suis passé par la et j'en ai conclu : si je ne suis pas capable d'assumer rien qu'une petite diminution sans me casser la gueule, alors quelle chance aurais je face aux innombrables difficultés qu'impose un arrêt total???
Dernière modification par ziggy (05 octobre 2014 à 13:29)
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