Merci pour vos réponses,
moi aussi je pensais etre en très grosse depression ( en meme temps, les evenements de ma vie portent à le croire ) , mais j' ai compris que c' etait autre chose, à savoir ce fameux syndrome déficitaire dont j' ai tous les symptomes et qui est arrivé 2 mois après mon
sevrage et beaucoup de nuits blanches.
Prescripteur m' a expliqué que les soins pour ce syndrome n' etaient pas encore bien définis .
Le
laroxyl est un antidépresseur qui ne peut que t' ameliorer, persévère. Depuis combien de temps le prends tu ? Si tu n' as pas d' amelioration, peut etre faut il changer de molecule . A voir avec le medecin qui t' a prexcrit le
laroxyl.
Je ne prends rien, juste du mille_ pertuis qui est a un effet serotononergique comme les anti depresseurs.
Je vais mieux quand je suis entourée, que je parle ; après je m' enfonce dans mon mal etre. Je n' arrive qu' à m' occuper de mes enfants et je me force à sourire devant eux ; ils disent souvent " allez, petite maman, il faut y aller " car ils voient bien que je ne vais pas bien du tout. Et pourtant, quelle joie quand j' ai vu que j' etais debarassée de cette addiction.
Au debut, mon entourage me taxait de faineante, depuis 1 mois, ils ont compris mon mal etre, sans savoir d' ou il vient, et ne me font plus de reproches. sauf qu' avec les reproches, je faisais des choses, j' avançais, dans la souffrance, en tremblant ( incoercible, meme devant la boulangère quand je vais acheter du pain ) . La tristesse se lit sur mon visage et tout le monde est très gentil avec moi ce qui ne fait que me conforter dans l' idée que je vais très mal.
J' arrive à peu prés à dormir avec 2 codoliprane ; après mon
sevrage, je ne prenais des benzo ( 1 seresta10 et un
noctamide 1 mg le soir ) car j' avais consulté pour des problèmes de sommeil sans comprendre que ces problèmes de sommeil etaient dus à l' arret de la
codeine et du
tramadol.
A l' arret des benzo, rebond des problémes de sommeil, normal ; et immediatement, la grosse depression, un matin, brutalement, qu' une envie, rester sous ma couette toute la journée et ça dure ....
Que de regrets d' avoir masqué ce mal etre latent pendant des années avec ses saloperies de medocs auxquels j' aimerais ne jamais avoir touché meme si ils m' ont aidée à etre performante, en forme, toujours de bonne humeur ; que du bon finalement, pour maintenant me retrouver en dessous du niveau de la mer.
J' etais normale, peut etre un peu depressive, je suis devenue madame plus, et maintenant, je suis madame moins, moins , moins ....