syndrome deficitaire suite arret codeine et tramadol

Publié par ,
12031 vues, 12 réponses
lea3
Nouveau membre
Inscrit le 20 Nov 2014
26 messages
Bonjour,

merci pour ce site qui est complet et qui m' a permis de comprendre qu' après plusieurs années de consommation de codeine et de tramadol ( j' ai arreté progressivement sans trop de difficultés ; j' ai " géré " , comme on dit ) , je souffre actuellement d' un syndrome deficitaire qui a démarré 2 mois après l' arret de toute consommation; ce syndrome a bien sur entrainé une reprise très legère de ma consommation alors que je pensais en avoir finit avec tout ça mais mon mal etre, tant physique que psychologique est insoutenable.
Y a t il des solutions ?
Certains d' entres vous ont ils vécu ce syndrome et comment l' ont ils surmonté ?

Merci pour vos réponses.

Hors ligne

 

angeplume femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 27 Jul 2013
83 messages
Hello Lea,

Je ne sais pas exactement en quoi consiste le syndrome déficitaire mais perso j'ai fait une décompensation. psychologique en juillet dernier.

J'associes cette décompensation psychologique à  mes prises excessives et quotidienne de tramadol pendant de nombreuses années.
Pour ma part cette décompensation psychologique s'est traduit par un emballement de ma pensée, des angoisses insoutenables. En prime, un état dépressif majeur et des tocs.

J'ai été sous neuroleptique pendant trois mois, ce qui m'a permis de me poser et de me rendre compte que j'étais montée bien haut.
A ça on a augmenté ma dose d'ad et j'ai arrêté la consommation de tramadol.

Au final, les symptômes que tu décris comme le mal être physique et psychotique sont identiques à  ce que j'ai traversé.

Le tramadol m'a bouzillé le cerveau, déréglé l'afflux de sérotonine.
J'aurais voulu ne jamais y goûter...

Soi prudente même si tu ne consommes plus que de petites doses. Perso, je pense que ce qui est dangereux c'est la régularité des prises. Ceci dit, ce n'est que mon avis et peut être que d'autres t'expliqueront d'autres points de vue.

Mais pour ce qui est de cette décompensation psychologique, j'aimerais avoir l'avis de Prescripteur. En effet, peut il me confirmer que cette décompensation a pu être provoquée par une consommation journalière durant quasi 8 ans.

Quant à  savoir si ton état de mal être va perdurer c'est difficile a dire car chaque personne réagis différemment. Donc je ne parlerais que de mon expérience et te dirais que oui, malheureusement, cet état dure pour moi depuis pas mal de temps...

Courage à  toi.
N'hésites pas a donner de tes nouvelles.
Angeplume

Hors ligne

 

avatar
prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
A l'une et l'autre voir PAWS (Syndrome post sevrage aigu)
http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … de_sevrage
Je pense que vous y trouverez ce que vous decrivez.
Pour les solutions, pour le moment, il n'existe pas de traitement incontesté. Le problème est que c'est encore très peu connu. Donc si vous consultez, je vous conseille de donner la référence pour que votre soignant soit informé.

Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

Hors ligne

 

lea3
Nouveau membre
Inscrit le 20 Nov 2014
26 messages
Merci pour vos réponses,

le syndrome déficitaire est effectivement peu connu et je l' ai decouvert grace à  votre site et je n' ai trouvé que très peu d' informations ailleurs.

Ce mal etre est insoutenable ; j' ai arreté ma consommation car je voyais bien que mon corps ( le foie ? ) ne supportait plus ce que je prenais ; j' ai alors commencé par avoir de très gros problèmes de sommeil ( nuits entières blanches sans aucun besoin de dormir ) , j' ai pris des benzo pendant 2 mois puis j' ai arreté , le sommeil etait encore difficile mais gérable mais un matin je me suis réveillée, incapable de faire un pas , indiifférente à  tout , angoissée, avec une seule envie, rester au lit le plus longtemps possible.

Depuis, je repends du codoliprane ( sans dépasser 6 par jour ) , sinon je ne peux rien faire de la journée. Le tramadol, pas question, je ne le supporte pas du tout, enfin plus du tout ; j' ai des nausées, diarrhées dès que j' en prends.

Ma conso date de 7 ans avec un debut avec du dafalgan codeiné pris pour des maux de tete au depart, puis j' etais contente quand j' avais mal à  la tete car je savais que j' allais en reprendre, puis je me suis mise à  en prendre à  chaque moment difficile ( stress, peur, coup de blues ) et là , tout allait bien, les rapports avec les autres facilités, j' etais super efficace, confiante et infatigable. Ma conso est devenue habituelle, je démarrais ma journée avec mes 2 dafalgan codeiné ; 2 ans après, j' ai essayé le tramadol et là  , ça a été encore mieux et je démarrais toutes mes journées avec du tramadol ( en ayant arreté le dafalgan codeiné ) ;

Pour moi, c' etait une bequille , rien de bien méchant.

Les doses fluctuaient, j' ai souvent essayé de baisser ma consommation et j' y suis arrivée depuis 4 mois, ravie , soulagée d' etre débarassée de cette dependance si contraignante ;

Je souhaiterais effectivement consulter et me soigner pour pouvoir gérer ma vie normalement.

Comme le dit angeplume, c' est ce que l' on appelle une decompensation .
Le problème chimique est important( serotonine, noradrenaline ) et peut etre le plus dur à  resoudre car on est tous différents.

Amicalement

Hors ligne

 

avatar
prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Bonjour,
Tu décris  bien le problèmes des céphalées induites par les médicaments. Tous les antalgiques peuvent entrainer ce syndrome, pas seulement les opiacés (paracetamol, anti-inflammatoires etc..) . La prise quotidienne de ces traitements prolonge les cépahlées et entraine des crises douloureuses quand on essaie d'arreter le traitement. Du coup, des années de céphalées ET de traitement...............
Le sevrage est difficile mais améliore le plus souvent non seulement la prise médicamenteuse mais aussi les céphalées.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

Hors ligne

 

angeplume femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 27 Jul 2013
83 messages
Hello Léa

Comment te sens tu aujourd'hui ?

Bien à  toi.
Angeplume

Hors ligne

 

blue pearl femme
Psycho junior
Inscrit le 24 Jun 2013
336 messages
Salut tout le monde
Je viens de voir cette discutions et avoir des réponses
Je suis en dépression severes et traiter avec du laroxyl 75mg cela dure depuis l'année dernière quand j'ai stopper ma conso ce que j'explique sur mon blog et depuis j'ai essayé mais rechuté et essaye à  nouveau
Est ce que cette dépression ne serais pas plutôt un syndrome déficitaire
Merci à  vous et bon courage aussi

Hors ligne

 

lea3
Nouveau membre
Inscrit le 20 Nov 2014
26 messages
Merci pour vos réponses,

moi aussi je pensais etre en très grosse depression ( en meme temps, les evenements de ma vie portent à  le croire ) , mais j' ai compris que c' etait autre chose, à  savoir ce fameux syndrome déficitaire dont j' ai tous les symptomes et qui est arrivé 2 mois après mon sevrage et beaucoup de nuits blanches.

Prescripteur m' a expliqué que les soins pour ce syndrome n' etaient pas encore bien définis .

Le laroxyl est un antidépresseur qui ne peut que t' ameliorer, persévère. Depuis combien de temps le prends tu ? Si tu n' as pas d' amelioration, peut etre faut il changer de molecule . A voir avec le medecin qui t' a prexcrit le laroxyl.

Je ne prends rien, juste du mille_ pertuis qui est a un effet serotononergique comme les anti depresseurs.

Je vais mieux quand je suis entourée, que je parle ; après je m' enfonce dans mon mal etre. Je n' arrive qu' à  m' occuper de mes enfants et je me force à  sourire devant eux ; ils disent souvent " allez, petite maman, il faut y aller " car ils voient bien que je ne vais pas bien du tout. Et pourtant, quelle joie quand j' ai vu que j' etais debarassée de cette addiction.

Au debut, mon entourage me taxait de faineante, depuis 1 mois, ils ont compris mon mal etre, sans savoir d' ou il vient, et ne me font plus de reproches. sauf qu' avec les reproches, je faisais des choses, j' avançais, dans la souffrance, en tremblant ( incoercible, meme devant la boulangère quand je vais acheter du pain ) . La tristesse se lit sur mon visage et tout le monde est très gentil avec moi ce qui ne fait que me conforter dans l' idée que je vais très mal.

J' arrive à  peu prés  à  dormir avec 2 codoliprane ; après mon sevrage, je ne prenais des benzo ( 1 seresta10 et un noctamide 1 mg le soir ) car j' avais consulté pour des problèmes de sommeil sans comprendre que ces problèmes de sommeil etaient dus à  l' arret de la codeine et du tramadol.

A l' arret des benzo, rebond des problémes de sommeil, normal ; et immediatement, la grosse depression, un matin, brutalement, qu' une envie, rester sous ma couette toute la journée et ça dure ....

Que de regrets d' avoir masqué ce mal etre latent pendant des années avec ses saloperies de medocs auxquels j' aimerais ne jamais avoir touché meme si ils m' ont aidée à  etre performante, en forme, toujours de bonne humeur ; que du bon finalement, pour maintenant me retrouver en dessous du niveau de la mer.

J' etais normale, peut etre un peu depressive, je suis devenue madame plus, et maintenant, je suis madame moins, moins , moins ....

Hors ligne

 

blue pearl femme
Psycho junior
Inscrit le 24 Jun 2013
336 messages
Coucou
Merci Léa3
pour je prend encore de la codeine (2 dicodin ) mais c'est plus les doses de d'afalgan codéine que je m'envoyer à  longueur de journée le laroxyl sa fait 15 jours aujourd'hui il y a du mieux mais c'est pas encore la joie non plus par contre il m'assome je me lève quand même plusieurs fois par nuit et squat mon lit le matin
Avant quand je prenais toutes cette codeine j'étais à  fond et maintenant une vrai larve je suis passer d'un extrême à  l'autre même moi je me reconnais plus surtout que en plus je suis atteinte de fibromyalgie qui c'est déclaré au moment au j'ai compris et voulue arrêté avec cette saloperie les galères de la vie qui s'accumule du coup j'ai plonger pour plus m'enfoncer et depuis je n'arrive pas à  retrouver  le goût de la vie c'est triste ma volonté est la mais elle n'arrive pas à  suivre je suis d'autant plus triste quand je pense à  mon mari qui est la me soutient comprend et me laisse tranquille ne me force en rien de voir le légumes que je suis devenues puisque avant j'étais super active je m'occupais de moi je travailler je faisait des photos et du sport mécanique mes passions et petit à  petit cette déprime qui s'installe qui te fait arrêté les choses parce que sa t'intéresse plus l'envie et le plaisir à  faire à  disparue
comme toi avant j'étais plus plus presque à  se demander comment je faisait pour faire autant et tenir mon petit chez moi et maintenant c'est je comprend pas qu'est ce qu'elle a je fait juste en sorte d'être propre et vivre dans la propreté et pas plus
Merci à  toi pour ces réponses
Je te souhaite bon courage

Hors ligne

 

lea3
Nouveau membre
Inscrit le 20 Nov 2014
26 messages
Oui blue pearl, on devient Madame MOINS après avoir été une vraie wonder woman pendant des années et personne ne nous reconnait ; c' est terrible .

Si tu prends du dicodin, c' est bien, car c' est de la codeine effet prolongé, et 2 par jour, c' est une posologie normale ( j' en ai pris plus ) ; l' avantage, c' est que tes douleurs sont soulagées et tu n' as pas l' effet toxique sur le foie du paracetamol.

Parles au medecin de ton syndrome deficitaire et en plus, tu n' y ai pour rien , ces medocs, tu les a pris pour ta maladie, et maintenant, tu souffres 2 fois plus. Il faut arreter.

C' est bien sur un probléme chimique et ça peut s' arranger, à  condition de trouver le traitement qui te vas.

Bien à  toi,

Léa.

Hors ligne

 

blue pearl femme
Psycho junior
Inscrit le 24 Jun 2013
336 messages
Ben moi en fait je prenez de la codeine avant de savoir pour ma maladie
Je suis donc allez voir une addicto mais au vue de mes symptômes elle avait des doutes pour me placer sous substitue j'ai était diriger vers centre de la douleurs et ensuite avec mon généraliste ils on conclue à  cette fibromyalgie et établie un traitement pour arrêter et me soulager j'ai comparer sa à  une TSO traitant la douleurs mais sa c'est moi qui le dit mais avec les galères et puis aussi ce bien etre que je n'arrivai plus a retrouver j'ai replonger et ce mal être persistant du coup j'ai était franche avec mon doc On a donc augmenter ma dose de patch (fentanyl ) et 2 dicodin pour l'instant depuis vendredi j'ai pas toucher un d'afalgan codéine j'ai quand même l'envie sur le plan psychologique et sur le plan physique je ressens pas trop de gêne
Merci à  toi aussi
Bon courage pour la.suite

Hors ligne

 

avatar
prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Je travaille de plus en plus avec les spécialistes de la douleur pour des problèmes de douleur chronique, traités par opiacés. Parfois ce sont les usagers qui se plaignent (notamment codeine, tramadol) mais parfois aussi ce sont les soignants qui poussent à  consulter l'addictologue pour "toxicomanie aux antalgiques".
Je crois important de souligner que la priorité est de vivre sans douleur, même si cela entraine de vivre avec des medocs divers. Evidemment il est important que ce traitement ne dérape pas et n'entraine pas plus de problème que la douleur. Mais s'il permet de vivre à  peu près correctement, sans trop de douleur et sans trop d'inconvénients, il est parfaitement légitime, même si cela n'est pas évident pour certains médecins "contrôleurs".
C'est là  que la consultation de la douleur permet d'éviter ou de pallier certaines tracasseries administratives.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

Hors ligne

 

blue pearl femme
Psycho junior
Inscrit le 24 Jun 2013
336 messages
Merci prescripteur
Moi ça a était l'inverse je pris rdv avec une addicto parce que j'avais conscience de mon problème (32 d'afalgan codéine) quand même sur un petit gabarit comme le miens qui m'a cause une paralysie du colon enfin bon
Donc l'addictologue je lui explique mon problème mes douleurs etc etc que je voulais en finir avec cette codeine et elle m'envoie vers un médecin de la douleurs qui ont conclue que effectivement il y avait la dépendance mais aussi une fibromyalgie et pour finir ils ont décidé de me mettre sous patch de durogesic en 25 mais 3 mois plus tard ça n'allait toujours pas je passe au 50 et 3 mois plus tard toujours pas bien donc maintenant je suis dose à  75 avec 2 dicodin par jours et cette espèce de mal être persistant et l'impression d'être une autre avant j'étais une vrai pile et du moment que j'ai compris et voulue arrêté c'est la que mon mental c'est dégrader donc à  votre avis est ce une dépression severes ou un syndrome déficitaire et pourquoi aussi avoir confier mon sevrage qui a louper à  un médecin de la douleurs et de m'avoir laisser avec cette état mentale ou moi qui m'habitut vite au opiacé 
Merci à  vous prescripteur
Bonne soirée à  tous

Hors ligne

 


Remonter


Pour répondre à cette discussion, vous devez vous inscrire

Pied de page des forums