Problèmes physiques mon frère fume du cannabis

Bonsoir Gastox,

Tout ce que tu as décris fait bien parti des effets secondaires du cannabis hormis le manque d'appétit qui est plutôt à  l'inverse souvent. Je comprends que tu sois inquiet, mais tu ne peux faire arrêter quelqu'un qui n'a pas envie d'arrêter et qui apparemment est déjà  bien dépendant.

L'obliger a faire des contrôles ne va pas forcément aider c clair, mais en même temps il est mineure et sous la responsabilité de tes parents donc ils ont le droit de lui demander (et pas de l'obliger). Je pense que si c'est imposé il va se braquer. Et puis si les tests sont positifs, qu'est ce que ça pourrait changer pour tes parents ? Il continuera. 

Que faire pour l'aider ? C'est un sujet difficile. Disons qu'il faudrait qu'il retrouve lui même des centres d'intérêt autres, qu'il trouve un équilibre dans une activité plus valorisante. Essaie déjà  de lui donner des infos sur le cannabis, les effets à  court et long terme, et de ne pas le juger. S'il a un mal être qu'il comble avec le cannabis, il pourrait peut être envisager un suivi psy mais est il ouvert et prêt à  cela ??

En tout cas je te conseille de lui en parler sans en parler tout le temps, et en tant que grand frère, de lui exprimer ton inquiétude pour lui.

INB

Dernière modification par Intervenant Nuit Blanche (23 décembre 2014 à  02:20)

Salut,
C'est vrai que le cannabis a tendance à  donner de l'appétit, et peut être utilisé dans ce sens ; et c'est vrai aussi que des problèmes d'humeur (du genre dépression) peuvent s'accompagner d'une baisse de l'appétit.
Après c'est peut-être un malheureux hasard, mais une perte de poids importante mérite quand même qu'on se pose la question. Et puis ça n'aide sûrement pas, pour ses problèmes de concentration !

J'ai aussi du mal à  voir comment les contrôles de THC sont censés apporter quoi que ce soit, mais je suis pas dans la tête de ta mère. Tu arrives à  en parler avec elle ?

Bcp de jeunes qui fument aujourd'hui ne se voient pas évoluer dans notre société de consommation, ce que je comprends tout à  fait, ou n'arrivent tout simplement pas à  se projeter dans l'avenir.

J'ai fumé pendant 13 ans et oui j'allais mal, car je ne trouvais pas ma place dans ce monde. Le modèle parental n'est pas toujours idéal et si on a pas une vision très claire de ce que l'on veux devenir, ben c un peu la porte ouverte au désintérêt, à  la déprime, au laisser aller !

Je pense que le cannabis n'est pas toujours le problème... il est en amont ! Le cannabis étant la conséquence

INB

Dernière modification par Intervenant Nuit Blanche (23 décembre 2014 à  12:05)

Une phrase d'Amma, sans que tu ne te sentes attaqué :

"Plutôt que de regarder les défauts des autres à  la loupe, prenez un miroir pour voir les vôtres."

Il est parfois normal de s'inquiéter, pour ses congénères, mais il est aussi important de les soutenir, même dans leur choix de vie, qui peuvent nous paraître mauvais. Se ressentir toujours jugé par sa famille, peut franchement couper l'appétit, car la mésestime de soi, détruit l'enthousiasme.

Il est très intéressant de faire une recherche sur Arnaud Sterne, qui est un des seul humain de notre société, qui n'a reçu aucune éducation scolaire, ni en structure, ni à  la maison. Il se prête depuis à  des recherches scientifiques, en compagnie d'un neurologue, le professeur Dr Gerald Hüther et il a était mis en évidence, que lorsque l'on coupe un enfant dans ses jeux, pour qu'il apprenne un cours magistral, cela active dans son cerveau, les même zones que lors d'une souffrance physique intense.
L'enfant ne remet jamais en question ce que l'adulte lui dit et il ne pense pas que l'adulte est un problème, mais que c'est lui le problème.
On ne nait pas rasciste ou autre, on le devient.
Un jeune enfant ressent de l'enthousiasme toutes les deux à  trois minutes, alors qu'un adulte ressent de l'enthousiasme seulement deux à  trois fois par an.
La seule façon d'apprendre un sujet, sans aucun effort, passe par l'enthousiasme et il est démontré que notre cerveau peut progresser jusque la mort, sauf que l'école ferme l'humain à  l'apprentissage, à  force de se voir imposer des sujets inintéressants.

L'enfant, dans toutes ses fibres, souhaite être un héros, mais à  l'école il reçoit le signal qu'il ne l'est pas, qu'il le deviendra, mais que pour l'instant il est inaccompli, tout cela au lieu de lui envoyer le signal "je te donne à  ressentir, que je ressens que tu es parfais tel que tu es". Et donc l'enfant à  l'impression en permanence qu'il est imparfait.
8 heures par jour, il reçoit le message qu'il n'est pas parfait et en rentrant à  la maison, les parents l'accueil avec le même discours en le blâmant pour des mauvaises notes. Notes que nous savons être la pire chose pour les enfants, qui se construisent autour de la compétition. Compétition qui provoque un effet de pessimisme et justifie, d'après une enquête sociale de 2012, que cela engendre la dépression.

Voilà  pourquoi je pense qu'il est temps de regarder dans le sens des originaux et d'avoir l'humilité de se remettre soit même en question, avant de conformer les autres à  notre conditionnement de souffrance. La France reste depuis plus de huit années consécutives, la championne du monde de la consommation d'anti dépresseur.

Sinon le cannabis en grande quantité, n'ouvre pas l'appétit non plus, au contraire.

De l'amour, de l'amour et encore de l'amour, peut venir à  bout de n'importe quelle situation. Faut-il encore être capable de s'aimer soi-même, ce qui n'est pas simple après tant d'années, de messages négatifs du devenir de chacun. Soyez comme nous voulons que vous soyez, plutôt que comme vous êtes naturellement. Bah voyons, c'est tellement plus simple de conformer le monde, à  notre suffisance et souffrance. On se sent seul dans notre misère et cela nous rassure que tout le monde puisse suivre.

Je pense que les choses pourraient se régler, avec une bonne dose d'empathie et de respect et surtout d'écoute, se que tu dois faire j'imagine , en tant que grand frère. Restent aux parents de lâcher prise, car faire des contrôle du THC chez son enfant, ne peux pas envoyer un signal très positif.

Bonne journée et bon courage dans votre entreprise familial.

Amarnath

ben dis lui qu'il commence par s'aimer lui meme, ça sera déjà  1 bon début je pense...et s'il a des amis, peut etre peux tu en parler avec eux, afin qu'ils lui disent qu'ils l'aiment, que c'est qqu'un de bien, tout ça?? afin que ça remonte son amour propre...

Dernière modification par sud 2 france (23 décembre 2014 à  17:12)

enfin, vas y prudemment avec son entourage....je pensais plutôt à  amis proches qu'à  entourage....ceux qui nous entourent ne sont pas forcément bien disposés envers nous à  certains égards....le fils d'une amie (qui doit avoir à  peu près le meme age que ton frerot) lui a enfin parlé de son rapport à  la fume (il a quand meme bien failli prendre qques mois de ferme, il était temps...) et lui a dit: "tu sais maman si je fume c'est pour couper une partie de mes émotions; mais je m'aperçois que ça coupe meme celles que je ne voudrais pas, et me fait mal réfléchir, faire des c...."  Il est resté enfermé 15 jours, ne sachant trop s'il allait manger bien + ou sortir sous peu...sans fumer, et il a retrouvé des sensations, des émotions qu'il avait presque oublié; et il est bien content d'avoir retrouvé une certaine reflexion, certaines émotions....mais il était comme ton frerot, se sentait presque "obligé" de fumer, et il a réalisé que ce n'était qu'une sale habitude, s'est étonné de n'avoir plus été attiré par les filles alors que 2,3 jours sans fume et il pensait à  tout ce temps qu'il ne passait pas avec des filles qui lui couraient après...et là  il est plutôt à  fond sur les filles et ne pense plus guère à  la fume...on se croit parfois "addict" alors que ce n'est que de sales habitudes à  perdre, certaines personnes à  ne plus voir....