Tous les potes sous metha galèrent à passent en dessous de 10.On est pas très bien équipé vu qu'on a pas encore les gelulles qui permettraient de bien doser la fin, mg / mg .... Après comme d'habitude, il doit etre possible de physiquement y arriver sans probleme mais pour se retrouver dans un "malêttre" psychique qui serait presque du même ordre. Je constate l'inutilité de mes méthodes sèche. Je viens de passer d'un consommation d'
héro à quasi rien. 3 jours sec m"ont conduit à une mini rechute d'une nuit. Derrière cela, j'ai décidé de le faire plus doux. Mais je n'arrive pas à me déterminer. J'ai pris du
subutex en mode 6/4/2/1 en quatre jours et au soir du cinquième, alors que physiquement tout allait plutôt normalement, j'ai retapé et puis aujourdhui sans raison particulière je me suis bu 20 mg de metha. Les raisons derrière cette reconsommation au milieu de l'effort était d'ordre mentales. Vide intense, manque dans la tête... qui finalement peut être largement ingérable. Car avoir mal te donne un ressenti sur lequel tu peux fixer ton esprit, occuper ton esprit, ressentir des progrès, te rassurer... et une fois cette phase atteinte et bien tu te sens mieux corporellement mais effectivement... tout le monde m'avait prévenu, si rien n'est mis en place (une réflexion de fond, un changement de mode de vie réel, une détection des raisons et des fonctions du produit) tu vas entrer dans une politique de résistance/frustration qui ne peut tenir longtemps... j'ai résisté, on m'a mis de la
came sous le nez. Je ne l'ai pas prise. Mais toute la journée, je n'ai fait que penser et cela a contribué à un "effet retard" avec petite rechute pas méchante. Je continue sur ma lancée, car je pars sur l'idée que "moins on en prend moins c'est dur". Tu aimes Burroughs, pour t'aider à la décroche je crois que je te conseille les lettres qu'il écrit à GINSBERG de Tanger. Cela s'appelle TITRE 61 "LETTRE DE TANGER A ALLEN GINSBERG". Il s'agit de la correspondance de Burroughs quand il est à ce qu'il appelle au terminus de la
came. On perçoit toute la souffrance liée au besoin de décroche et toutes les tentatives ratées pendant presque 2 ans...jusqu'à la réussite.... effort après effort, après consolidation, de clinique en clinique, il réussit sur l'ultime
sevrage à couper l'herbe à la racine de sa dépendance. Vu l'état de santé, il a réussit à se sevrer et il se substitue à l'écriture et au sexe. S'ensuit une période d'ivresse naturelle, après presque 12 ans de shoot ininterrompu où l'écrivain réapprend à vivre cogntivement hors des
opiacés. le parcours est long mais les dernières lettres (après plusieurs semaines longues d'abstinence) sont lumineuses et saines, la vie lui apparait comme un trésor. Il semblerait que la décroche lui ai permis de revivre mais en analysant le texte, cela peut tout aussi bien être l'inverse. Le fait de régler certains problemes en son fort intérieur l'a peut etre permis de réellement décrocher. Enfin, le texte est très intéressant car l'auteur y arrive et se sent tellement bien une fois réellement abstinent. Question de désir; moi je continue ma route toujours sur le meme mode. Ce n'est pas parce que j'ai pris un peu de
came hier et de metha ce matin que j'arrête mes efforts. "Moins on prend et moins c'est dur..." Mais après faut pas rester à rien faire. Faut s'occuper.