Soirée coco et culpabilité qui suit la fin de soirée

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romain1412
Nouveau Psycho
Inscrit le 01 Dec 2011
151 messages
bonsoir tout est dit dans le titre j'ai taper 1 g chacun avec un pote de la cc correct pas de la bombe atomique mais bien pour ce qui tourne normal quoi pour 70 d'habitude je la shoot mais depuis que je galère j'en ai plus refait un sa fait déjà  1 mois que j'ai pas shooter et 3 mois que j'ai pas pris de cc car trop de mauvais souvenir de la coke shooter qui te laisse toujours sur ta faim une fois le flash passer et du coup ce soir on a snifer le grammes en 4 heur on as quand même gérer je trouve on a bien parler bien dans ma tête tout bien mais une fois le grammes fini la question du j'y retourne ou pas ouai non de toute façon même après j'en voudrait encore et je regretterais encore plus en faite le problème c'est qu'as chaque fois que je tape de la coke je regrette mais pas sur le coup que après quand le trou du portefeuille et la descente ce fait sentir





et a chaque fois c'est sa je dit pas que la descente est violente car c'est pas le cas mais j'ai cet culpabiliser qui me ronge l'esprit je me dit ouai pour ta santé c'est pas bien ni ton argent etc pourtant avant je tapait en shoot la c'est en snif ya déjà  de l'amélioration mais non je culpabilise mal dans ma tête etc sa a toujours était sa avec la coke et quand je shootais c'était encore pire en faite je me trouve nul je me sent limité mal de céder à  cet tentation enfin je sait pas c'est bisard mais sa me le fait que après et sa sa me rend fou et plus que mal psychologiquement et c'est que la cc qui me fait sa enfin bref sa me déprime d'avoir taper ......

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Laura Zerty homme
Banni
Inscrit le 02 Feb 2014
1262 messages
Plus tu réfléchis à  ta condition d'un point de vue sobriété, plus tu partiras dans ce genre de délire introspectif qui casse juste la tête, la culpabilité te ronge de te défoncer parce qu'en pesant le pour et le contre; honnêtement tu te rends compte qu'il y a plus de contre que de pour sur le long terme, mais comme t'as fais des efforts récemment tu te permets d'en prendre un petit peu. Sauf qu'entre le moment où tu t'es mis bien et le moment où tu t’apprêtes à  passer en mode grosse défonce je m'en bat les bollocks de prendre cher et d'encaisser derrière, il y a ce moment de réflexion ou tu as le choix entre donner de l'importance à  ta réflexion et faire le choix d'arrêter là  et de kiffer ta défonce qui est déjà  bien lancée en fin de compte, soit passer en mode dark et te mettre bien lourd comme tu en a pris l'habitude depuis quelques semaines/mois/années..

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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romain1412
Nouveau Psycho
Inscrit le 01 Dec 2011
151 messages
Salut laura franchement je suis agréablement surpris qu'un mec comme toi qui n'as pas l'expérience de l'héroïne même si on parle de coke est une réponse aussi censeur et bien dit quoi en faite ta mis le doigt sur le truc comme tu dit je me dit que déjà  je shoot plus alors je me permet de m'en mettre plein le nez même si c'est pas une raison valable je me le dit quand même et du coup sa me conforte dans l'idée de taper en me disant a l'époque je shootais et la c'est en traçe donc sava mais comme tu dit je me ronge le cerveau car j'ai niker 70 bal et ai des chaussur troue que je ne change même pas tout sa pour kiffer 4 h mais la culpabilité rend fou quand même t'es en mode trop mal dans la tête avec les regrets etc et c'est là  que tu te rend compte que ya trop de point négatif que de positif en tapant et puis je sait pas si ta déjà  taper de la cc mais ce produit est exctremement vicieux qui te pousse a taper jusqu'aux dernier milligramme quitte à  crever la dalle le reste du mois t'iva et tu est encore sur ta faim sa rend vraiment bisard ce prod quand même quand ta taper tu peut plus t'arrêter et quand y en as plus tes extrêmement mal psychologiquement tu cogite et tu cogite tu pense aux mauvaises chose et voilà  tu kiff 4 heur mais après t'es mal le temps que sa passe mais sur le coup ta limite envie de te suicider j'exagère un peu mais pas tant que sa finalement après je dit sa car c'est la descente mais dans 3 jour j'aurait oublier et si t'en as sous le nez j'en reprendrais même si j suis pas accro j'aime sa quand même car sa te met biensur le coup mais après tu regrette franchement ya pas plus éphémère que la coco......

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Flo080245 femme
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Inscrit le 12 Mar 2014
30 messages
Coucou Rom!

Je vais te faire part de mon expérience personnelle avec la cc (elle et moi on a un lourd passif et on vit une grande histoire de désamour <3 ). La coke est sans doute ma drogue préférée, parce qu'elle me confère cette nonchalance nécessaire à  affronter certaines épreuves de la vie, et puis cette indolence aussi, qui m'a permis très souvent de faire face tout simplement. En excès, elle fait de moi un bulldozer apathique, puissant, prêt à  conquérir le monde et privée de ma plus grande faiblesse: mes douleurs intimes. C'est comme si elle amenuisait le mal un instant en l'endormant. Je n'aime pas la personne qu'elle fait de moi (tournées comme ça mes phrases font très récit de schizo mais bon...), mais j'adore l'état dans lequel elle me met.

En fait, ça a été comme ça jusqu'à  un certain temps de consommation quotidienne. Un jour j'ai découvert que même en contournant le piège de la redescente (c'est à  dire en tapant tout le temps), je ne pourrais plus éviter les questionnements et qu'à  un moment je devrais accuser le contrecoups. On ne peut pas ignorer son coeur trop longtemps. La culpabilité, les doutes, les questions existentielles étaient tellement persistantes, que plusieurs soirs j'ai rêvé de pouvoir éteindre mon cerveau et même imaginé des trucs supers macabres pour ne plus avoir à  SENTIR (et à  sentir doublement, parce que j'avais ignoré trop longtemps la petite voix de mon fort intime pour avancer).

Mon conseil va te sembler radical mais chez moi, il a marché: change de drogue. On a tous des produits avec lesquels on s'entend plus ou moins bien. Les trips par exemple: j'ai des potes qui vivent les redescentes super mal (mon mec vit même des baisses de tension terribles), alors que chez moi, j'ai beau me taper deux buvards entier en une nuit, ça se passe toujours comme au pays des bisounours. Pour résumer je dirais qu'il y a des prod qu'on aime, mais qui ne nous aiment pas. Personnellement j'évite maintenant toute substance qui me ferait me perdre trop négativement dans les abysses infernales de l'introspection: c'est intéressant une ou deux fois, pour se remettre en question, et puis à  force, ça devient le gros bad assuré et la déprime de malade. Evite ce traquenard là . C'est pas tip top de se droguer si tu dois affronter un tsunami émotionnel par la suite. Enfin perso, je déteste avoir à  me préparer à  ce genre de vague triste (tu la sens venir).

Laura, j'ai bien aimé ta réponse. Une fois toute trippée j'ai failli vriller sévère: j'étais en pleine session love-passion dans les bois avec mon amoureux, et entre deux orgasmes, je commençais à  sentir monter le gros bad en moi avec toutes ces idées noires qui germaient dans mon esprit. C'était la nuit, le son était fort et lourd et lointain, j'entendais des bruits super chelous, et j'étais droguée jusqu'à  la moelle (assez pour qu'un nuage de questions brouille les couleurs et les formes difformes dans mon esprit). J'ai eu la conscience magique de me considérer objectivement un instant, comme si j'avais pu prendre assez de recul pour ausculter les deux possibilités rationnelles qui s'offraient à  moi: céder à  la panique, à  la darkittude ultime, ou me raccrocher aux éléments positifs de mon trip (à  commencer par les câlins de mon chéri et la terre mouillée contre mon dos par exemple smile). Je pense aussi que c'est une question d'expérience, qu'avec le temps on apprend à  dompter notre psychisme, à  nous connaître nous-même de telle sorte que drogués, on soit à  même d'appréhender nos limites le mieux possible, et ce, à  l'avance.


Des bisous à  tutti!

Dernière modification par Flo080245 (07 février 2015 à  04:11)


Vie, je t'aime

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Laura Zerty homme
Banni
Inscrit le 02 Feb 2014
1262 messages

romain1412 a écrit

Salut laura franchement je suis agréablement surpris qu'un mec comme toi qui n'as pas l'expérience de l'héroïne même si on parle de coke est une réponse aussi censeur et bien dit quoi en faite ta mis le doigt sur le truc

Comme quoi pas besoin de taper de l'Héroine pour connaitre la "défonce", je sais que c'est une drogue d'humble narcissique aimant inconsciemment se mettre sur un piédestal vis à  vis de ceux qui n'en ont pas prit, mais bon c'est pas ça qui fait que tu te connais mieux que les autres ou que tu en sais plus sur les fonctionnements psychiques de l'esprit humain, pour mois la drogue reste avant tout de la drogue, et même si il y a des catégories spécifiques en fonction des effets des différentes drogues, le but premier est la recherche du plaisir (pour moi c'est un point référentiel à  toutes mes réflexions sur la dépendance, la culpabilité, etc..)

Sinon j'ai pris de la Coke une petite dizaine de fois mais j'y ai pas adhéré, je préférais les stimulants Rc vendu moins cher pour plus d'effet euphorisant avant d'arrêter d'en consommer, parce qu'effectivement le craving peut être insupportable et les lendemains très difficiles, autant physiquement parce que les stimulants fatiguent le corps, mais aussi mentalement parce qu'ils font jouer sur la culpabilité une fois que l'on a plus de sérotonine pour équilibrer sa bonne humeur et que l'on se rend compte que l'on se fait du mal en se droguant n'importe comment, en abusant quoi...(les stimulants sont quand même le type de drogue avec lequel il va de soi d'en abuser arf).

Comme la dit Flo080245, moi j'ai changé de drogue plusieurs fois, mais à  chaque fois la culpabilité revient dès qu'il y a abus, et c'est en comprenant que le problème est bien plus profond que le simple fait d'être en descente, j'ai essayé de comprendre pourquoi j'abusais sur les prods régulièrement et pourquoi je m'embarquais dans des défonces éphémères pour te citer, et au final cet envie de défonce est surtout par ennui et par habitude au début, avant de devenir un réel besoin contre les jours moroses et la vanité des jours sobres. En fait dès que je m'habitue à  un rythme de défonce j'en prends de plus en plus de manière routinière et temps que je suis en forme ça va, j'encaisse les descentes et je vais de l'avant en restant actif, mais après quelques semaines à  ce rythme là  je fatigue, je vire en mode dark et j'abuse carrément, comme si je devais toujours en prendre de plus en plus pour kiffer alors qu'en fait plus j'en prends moins je peut kiffer ma soirée vu que derrière la culpabilité est forcément là , en abusant je me fais du mal et il en va de ma survie de me rendre compte que je me détruis.

Surtout qu'après des années de défonce j'ai assez de recul pour me rendre compte qu'en fait je reproduis le même schéma en permanence ---> découverte d'une drogue et de ces effets, tout se passe bien je kiffe la nouveauté c'est cool et excitant, puis je m'habitue à  ces effets et j'en viens à  en abuser pour retrouver un plaisir des premières fois (quitte à  changer de pratique pour maximiser les effets), et en fin de compte la seule solution c'est d'en prendre toujours plus, ce qui est néfaste au long terme, voir à  court terme quand on se met vraiment mal (genre OD ou gros black out, m'enfin ce genre de défonce n'arrive pas par hasard, c'est le résultat d'un processus mental que l'on pourrait associer à  une forme de dépression, en apparence on donne le change, la drogue nous donne une raison de vivre, mais au fond de soi on culpabilise de ne pas être comme on l'aimerait et le fait de refouler cette culpabilité en premier temps amène à  des pulsions de mort se traduisant par des OD ou des black out, on s'explose la tête en se mettant bien quoi...).
Le pire étant qu'en changeant de drogue tu as l'impression de grandir, ou même en faisant des pauses, tu te dis que t'as gagné ta petit bataille personnelle mais en fait c'est juste ponctuel, parce que quelques temps après tu y retournes par ennui, tu déprimes de ne plus avoir de but en te droguant et tu veux retrouver le plaisir d'avant, même si tu sais qu'il est éphémère et n'apporte rien de bon au final vu ta tendance à  l'excès.

En gros tu peux tourner en rond comme ça longtemps, sans prendre de recul sur ta personne tu restes dans l'illusion d'avancer en prenant de la drogue, de soulager des douleurs que tu t'es créé en prenant de la drogue le plus souvent, par contre si tu commences à  moins endurer la défonce et que des questionnements te font te rendre compte que tu tournes en rond, alors il y a moyen que tu culpabilises d'être dépendant à  la drogue, et pour remédier à  cette culpabilité, le pire des cercles vicieux étant de te droguer pour te faire plaisir parce que la culpabilité ça ronge de l'intérieur. Tu en es peu être à  ce stade là  de te réflexion Romain1412, et c'est un moment assez critique parce que tes réflexions peuvent te mettre dans le mal, si ton humeur est mauvaise à  force de culpabiliser, que tes pensées sont trop critiques sur ta personne et que tu déprimes, alors faut savoir en sortir mais sans te droguer, et c'est là  qu'il faut faire preuve de maturité et concrétiser toutes tes bonnes intentions en ne cédant pas à  la tentation.

Bref si tu ne fais pas un effort constant en te limitant le temps d'aller mieux et de te construire un nouveau style de vie, tes mauvaises habitudes te rattraperont toujours vu que c'est comme un modèle inscrit en toi, si tu ne sais pas quoi faire de ta vie et que ton inconscient n'est pas maintenu par de saines intentions, il va divaguer et pour ne pas perdre pieds se rattraper à  ce qui la construit : la défonce.
Après tu peux toujours relativiser ton mal être qui fait que tu es en recherche constante de plaisir, tu peux te souvenir des bons moments à  sniffer, injecter, fumer, mais dès que tu te remets à  abuser en te laissant aller parce que c'est plus facile que de maitriser sa conso et d'envisager un avenir différent, la culpabilité reviendra te titiller les pensées...et ya moyen de jouer toute sa vie à  ce jeu là . C'est pour ça que je disais que la drogue n'est pas une fatalité, mais pour ne plus se faire avoir par elle faut le vouloir et surtout concrétiser ses pensées en fait, pas juste se dire que l'on va arrêter ou diminuer après cette soirée pour ne pas le faire en fin de compte, ou juste une semaine, parce que là  la culpabilité te tombera toujours dessus. Perso j'ai beau me dire tout ça j'y arrive pas trop, problème pour passer à  l'acte, à  croire que culpabiliser ça m'occuperait l'esprit..


"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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