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Dernière modification par B-Life (25 juillet 2014 à 16:23)
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Vous dites être un "immobile les deux pieds dans le béton".
Avez-vous le sentiment d'être ainsi depuis toujours?
oui depuis toujours, et j'ai surement la réponse au pourquoi
mais les psy n'aiment pas qu'on propose des explications, thérapies, méthodes
je ne raconterais pas le pourquoi ici, j'ai mis 40 ans a oser sortir les mots qui le racontaient
ces mots qui tournaient pourtant sans cesse en moi sans jamais passer la barrière de mes lèvres
Je pourrais juste indiquer vaguement par "un traumatisme familiale qui interdit de croire en l'homme , au futur..."
Les psys, ceux que j'ai rencontrés n'acceptent jamais ce "depuis toujours"
Ils persistent à vouloir savoir, depuis quand je suis comme ça
a quel moment dans ma vie ...
Je vais avoir 55 ans et je pense qu'a 15 ans , à 20 ans, a 30 ans le corps à des ressources qui me manquent aujourd'hui
Surement au niveau hormonal, et que cela s'ajoute simplement
Le Tamadol c'est votre amie très chère qui vous l'a suggéré?
NON, ce n'est pas cette personne très chère...
Je comprends votre question
D'autant plus que cette personne est dépendante au Tramadol et codéine
Que c'est en m’intéressant à son "cas" que j'ai découvert la face sombre de ces médicaments
Je ne me réfère pas du tout à son histoire qui ne me correspond pas
Comme Sagan cette personne a découvert la morphine à l’hôpital
Toute sa vie il faudra calmer la douleur qui use au quotidien
Un genre de Dr house et sa Vicodine
Et comme House , la motivation et la force d'agir est très présente (hormis dans cette dépendance)
vous dites avoir des tendances suicidaire
Pas des tendances
Je n'ai pas envie de me suicider
J'y pense très sérieusement comme solution plutot que de finir dans la rue
il s'agit là de signes de dépression
surement
vous reprenez le diagnostique très générale qui amène a prescrire toujours les mêmes médicaments (par ces psychiatres que vous me proposez) et suivis qui n'ont donnés aucun effet pendant 20 ans
c'est très long 20 ans
Je n'ai aucun a priori sur le Tramadol dans mon cas précis
et je n'y aurais jamais pensé au vu de ce que j'ai lu (sur ce forum entre autre)
C'est en discutant avec une connaissance (médecin) de certaines de ces choses
qu'il a émis l'idée que ca pourrait peut etre fonctionner dans mon cas
depuis j'ai découvert que le Tramadol est très voisin de l'Effexor (le premier que l'on m'ai prescrit dans la longue liste de tous ces médicaments pour la dépressions)
J'espère avoir répondu a vos interrogations
Merci pour cette écoute
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les Anti depresseurs (irs) sont plus spécifiques. Mais je lis que cela ne te convient pas.
cela me conviendrait
si ca fonctionne
En 20 ans je les ai tous pris, les uns apres les autres sans aucune efficacité
j'ai décidé de stopper cet engrenage sans fin le jour ou j'ai voulu retrouver une érection, l'envie, le désir
ce serait bien de mettre en place progressivement un traitement cohérent associant quelques médicaments mais surtout des interventions non médicamenteuses (social, psychologiques etc..) avec un petit nombre de professionnels (2 ou 3) travaillant en collaboration. et de donner assez de temps à cette prise en charge.
tu me proposes de reprendre à zéro
tu n'as pas tort, j'en suis toujours bloqué à ce point zéro
Sauf que ce que tu préconises est ce que je vis depuis 20 ans
j'ai un regard très sévère sur les praticiens et leurs compétences
je suis convaincu qu'il en existe de formidables, je suis convaincu aussi qu'ils sont très très rares
Ceux qui maîtrisent vraiment la complexité du comportement
Et comprennent intelligemment les interactions chimiques à la base de ces processus
Tu sembles consulter à droite et à gauche et prendre ce qui te plait seulement
Peut etre
je ne crois pas
Pas pendant ces 20 années
Mais à partir de maintenant je vais consulter tout azimuts
Creuser, chercher des pistes
Aujourd'hui le tramadol... et c'est un médecin qui en a l'idée
Alors que j'avais des préjugés et n'imaginais pas en quoi cela répondrait à mon objectif
je ne recherche pas de pilule miracle
je recherche une béquille efficace
Merci pour ta réaction rapide
ton regard
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A moins que l'objectif soit de te donner un "coup de fouet" à un moment clef de la journée
Dans le cas ou le produit est un effet booster sur moi, ce serait l'idéal
Eviter la dépendance et ne pas atteindre un seuil de tolérance plafond comme tu le signales
à partir d'un certain seuil, on ne peut plus augmenter la posologie du Tramadol, sous peine de prendre de gros risques pour ta santé
Je vois que le coté "dépressif" revient systématiquement dans chaque réponse
Pour me renvoyer dans la filière "classique"...
Je suis surement dépressif
Parfois bipolaire pour les uns, borderline pour d'autres ...
Il est évident que je ne suis pas l'image du bonheur
Et si j'ai un comportement dépressif, je ne suis pas certain de l’être au niveau biologique, ce qui expliquerait pourquoi les médicaments n'agissent pas
Les médecins trouvent que cela est pertinent, mais ne savent pas quoi en faire...
Merci YourLatestTrick
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Dernière modification par YourLatestTrick (27 juillet 2014 à 04:29)
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C'est au contraire ce qui m'a permis de me lever à pas d'heure pendant un long moment, en pleine forme, et de multiplier mon énergie, mes capacités sociales, ma confiance en moi.
C'est mon objectif
Mon seul objectif aujourd'hui
Je n'essaie même pas de projeter la possibilité d'en prendre au long court
je le vois comme une étape (si ca fonctionne pour moi)
Une béquille dans l'urgence
qu'a part des données "froides"- pharmacologiques, physiologiques... - ou des témoignages persos
Que demander de plus ?
C'est exactement ce que je souhaite trouver ici
Ni médecin, Ni "bonnes oeuvres"
du brut de brut
Des données froides, des témoignages
qu'en plus de tes idées noires, et de ton apragmatisme, tu mentionnes dans un de tes messages que tu es de nature anxieuse
Exact, apragmatisme (dans l'urgence je cherche une aide "chimique" pour bousculer cette incapacité à agir...)
Nature anxieuse, une évidence
Et je suis conscient que certains produits peuvent accentuer cette angoisse
Je place en priorité la nécessité de me bouger , même si cela doit engendrer une certaine angoisse
Je compte essayer de "gérer" cette angoisse par la méditation pleine conscience (mais évidemment, ca fait partie de la longue liste des choses que je ne fais pas!)
Je serais incapable de dire si tous les médocs que j'ai pris ont réduit cette anxiété
Incapable car si je suis plus serein mais reste immobile, ça ne résout rien
Il faut que j'arrive à m'assumer, assurer matériellement
Quant aux idées noires
Je ne vois aucun futur
J'imagine le pire
Et étonnement je n'ai pas l'impression d'avoir des idées noires
J'ai arrêté les médicaments en septembre et je n'ai pas l'impression d'avoir des idées noires
J'ai plutôt l'impression d’être dans l'insouciance vu ce qui se profile à mon horizon
Et si j'ai évoqué le suicide, j'ai eus des périodes ou c’était un désir
Aujourd'hui ca ne serait qu'une solution en réponse au "matériel"
Je ne m'effondre jamais en pleurant
J'entends souvent , et lis ici dans certains témoignages sur la dépression , les larmes qui viennent
Je ne connais pas du tout cet état
je doute qu'un médicament en particulier puisse faire beaucoup plus que donner "l'impulsion"
Je n'en demande pas plus
Ca serait déjà énorme pour moi
essayer de faire des projets, se fixer des objectifs réalistes...
tout ça est là
Je me demande comment j'arrive encore à y croire
C'est évidemment tricher avec moi même, me mentir; J'en suis conscient
Puisque je ne bouge pas
C'est à l'état "cérébral"
Je dis tout cela
Non pas pour digresser ou me regarder le nombril
Je pars dans plusieurs directions en imaginant que certains se reconnaitront
La plupart, comme moi, enlisés dans ce quotidien
Mais peut etre, par chance, certains qui ont réussis à changer cet état
Et leurs témoignages nous sera très utile
Je ne sais pas qui aura la patience de lire
Peu importe qu'ils ne soient pas nombreux
Vous avez lu jusqu'ici parce que vous vous retrouvez, je le pense
Quelque soit la raison, je vous remercie sincèrement
Et encore un grand merci à toi
And we're standing outside of this wonderland
Looking so bereaved and so bereft
Like a Bowery bum when he finally understands
The bottle's empty and there's nothing left
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Micka a écrit
J'ai arrêté les médicaments en septembre et je n'ai pas l'impression d'avoir des idées noires
J'ai plutôt l'impression d’être dans l'insouciance vu ce qui se profile à mon horizon
Et si j'ai évoqué le suicide, j'ai eus des périodes ou c’était un désir
Aujourd'hui ca ne serait qu'une solution en réponse au "matériel"
Je ne m'effondre jamais en pleurant
J'entends souvent , et lis ici dans certains témoignages sur la dépression , les larmes qui viennent
Je ne connais pas du tout cet état
Je te rejoins sur ce point. Chez moi, je considérerais presque les larmes comme un signe de santé. Au contraire, quand j'étais pas bien, tout était anesthésié ; a aucun moment je n'aurais été capable de crises de larmes. Il n’empêche que je me sentais profondément mal. Pour les "idées noires", je faisais effectivement référence à tes idées de suicide. Mais si je te comprend bien, ce sont presque des pensées "pragmatiques" face à une situation qui n'évolue pas, et non une réaction instinctive face à ta détresse.
Pour le reste, tu mets le doigt sur un point important : trouver un bon psy, ou une bonne équipe soignante, c'est parfois un chemin de croix. Certains trouvent le bon au bout de 5 tentatives, certains ne le trouvent jamais ...
Si je te répond assez longuement, c'est que j'ai eu une attitude un peu similaire à la tienne en vérité. J'ai systématiquement refusé de voir un psy, pour différentes raisons (au moins, en ce qui te concerne, on ne pourra pas te reprocher de ne pas avoir essayé !). C'est notamment à cause de mon caractère, j'ai du mal à accepter l'échec, et je suis resté borné, avec l'idée de m'en sortir tout seul. Avec le recul, je suis mitigé. J'ai beaucoup avancé certes, mais avec des cicatrices qui mettront du temps à disparaitre. Peut-être qu'avec un suivi psy, tout aurait été plus simple, je ne sais pas.
En fait, je ne peux pas souhaiter à quelqu'un de traverser ce que j'ai traversé ; mais ce serait malhonnête d'affirmer que mes consommations ne m'ont pas aidé. Je viens d'être diplômé, je suis absolument certain que ce ne serait pas le cas sans tramadol (et autres). Peut être qu'avec une aide différente, oui, mais seul, sans produit, non.
Aujourd'hui, le moral va pas mal, et j'ai atteint un de mes objectifs à moyen/long terme. Mais je m'en tire avec une addiction ... J'ai commencé à me sevrer au début du mois, et vers le 15, j'ai tout arrêté. J'ai tenu une grosse semaine ; puis mon ordonnance m'a fait de l'oeil, m'a glissé qu'il était temps de faire le renouvellement ... Je suis allé machinalement à la pharma, et en 5 jours, je suis passé de 100mg à 500mg/j. C'est reparti pour un tour ...
Si tu veux poursuivre l'expérience avec le Tramadol, n'hésite pas à nous faire part de ton vécu ici. On ne jugera pas, et tu sauras trouver, je pense des réponses à tes éventuelles questions.
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juste te parler de ma propre expérience avec ce produit
C'est déjà beaucoup
C'est exactement ce que j'attends
Comprendre mieux et anticiper à travers d'autres personnes qui ont vécus mon passage actuel et se retrouve dans mon parcours
Pas nécessairement les témoignages de dépendance et de sevrage qui sont légions et que j'ai lu
Comprendre si mon attente est légitime et possible
pour l'effet boostant que ce médoc me procurait.
Ça m'a permis d'enchaîner deux jobs en même temps, de réaliser toutes les tâches du quotidien comme un ptit speedy....
Et puis, étant une personne rongée d'angoisses et très souvent déprimée, le tramadol m'a permis d'anesthésier tout ça... Ouah, plus d'angoisses, plus de peur, envie d'aller vers les autres, un sentiment que j'associerais, pour ma part à une espèce de plénitude.
Evidemment, ce passage que j'ai déjà retrouvé plusieurs fois sur le site est mon objectif actuel
Je ne cherche pas à me convaincre
et ca fonctionnera ou pas (comme les anti dépresseurs qui n'ont rien donnés avec moi)
Mais je ne vais pas cacher mon optimisme à lire ce passage "boostant" du produit
5 minutes avant de m'inscrire je lisais un témoignage similaire où la personne s'excusait un peu d'avouer que dans son cas le Tramadol avait été un plus.
Bien évidemment je ne fais pas abstraction de toute la détresse qui accompagne souvent le parcours avec ce produit
et même si je suis assez convaincu de ne pas avoir un profil de dépendant je reste vigilant et beaucoup plus sur mes gardes qu'avec tous les médicaments prescrits jusqu'à aujourd'hui
Ce qui m'amène à cette même question
Désolé si je la répète
Si vous pensez m'avoir répondu
J'ai besoin d'avoir des témoignages différents sur ce point précis
De votre expérience, dans cette phase positive d'action, de faire, dynamique...
Pensez vous que je puisse l'obtenir en ne prenant le médicament que par à coup
Par exemple, quelques jours dans la semaine mais pas en continu
Et dans ma période active de la journée
Monter la dose si c'est nécessaire mais ne jamais etre en continu ?
Merci AngePlume pour ton témoignage
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Dernière modification par Terson (27 juillet 2014 à 21:24)
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J'ai systématiquement refusé de voir un psy
J'étais comme toi
Il ne fallait pas me parler de psy
C'est à la première grossesse ...
(euh, ce n'est pas moi qui était enceinte
quoique...
Avec le recul , j'ai compris que j'ai été choisis comme "père"
ce qui s'est avéré exact puisque j'ai vraiment élevé mes enfants
Je ne te surprendrais pas en disant que j'avais toujours décidé de ne pas avoir d'enfants
Il aura fallu beaucoup de temps et certaines circonstances pour que... j'accepte)
j'ai été consulté souhaitant me libérer et être à même d’accueillir un enfant dans les meilleurs conditions
ne pas l'engager dans mes pas
Sans ça, je n'aurais jamais passé la porte d'un cabinet
mais ce serait malhonnête d'affirmer que mes consommations ne m'ont pas aidé. Je viens d'être diplômé, je suis absolument certain que ce ne serait pas le cas sans tramadol (et autres). Peut être qu'avec une aide différente, oui, mais seul, sans produit, non.
Ca résonne évidemment avec le message que j'ai écris précédemment à AngePlume
Comme hier j'ai pris 2 x 50 mg
Pour être honnête, je n'ai rien fais... l'ordi, surfer, ...
mais je regarde loin devant comme si je suis en phase d'agir
Peut etre faut il monter un peu la dose ?
Je ne pense pas le faire demain, j'ai un rendez vous chez le kiné en fin d'aprem
Et je reste vigilant. Sans flipper, je ne veux pas me retrouver hyper excité, agressif ou dans une situation que je ne gère pas
j'essaierais déjà de faire un peu demain
Mes 10%... une ou deux petites taches
j'essaierais de monter la dose mardi
Peut être même m'obliger à ne pas en prendre mercredi ???????
Je navigue à vu
Merci d’être là !
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pour être bref : oui, chez moi, une prise isolée me permet d'atteindre les effets escomptés, presque immédiatement
et d'autres témoignages me donnent "la foi"
Je suis très positif
J'imagine que ca ne doit pas etre simple de me cerner dans cette avalanche d'informations
Contradictoires parfois
je le disais, je suis surement dans l'insouciance vu ce qui se profile pour moi
je ne sais pas comment, mais il faudrait que d'ici septembre j'ai repris une vie "comme tout le monde"
Travail, travail, travail...
ce que je n'ai plus fais depuis des années
avec un minimum d'ambition parce que sinon ça ne résout rien matériellement
il y a donc Urgence
Certain penseront que c'est en mode Poker,
mais je ne suis pas joueur
Merci :)
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Dernière modification par YourLatestTrick (29 juillet 2014 à 22:13)
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Dernière modification par Kasia (18 septembre 2014 à 12:04)
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