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Malang a écrit
@ Drugstore Cowboy
Spéciale dédicace à toi qui au tout début m'a déconseillé de reprendre 10 mg ce qui aurait tout changé !!!
Si je n'étais pas Malang, au point ou j'en suis je serais Drugstore Cobaye
A plus:bravo:
Et toi ou en es-tu???
Merci beaucoup du compliment Malang :)
J'avais laché cette discussion faute de connexion internet, et peu importe que tu ai laché la discussion ou le forum, le principal étant que tu tiennes la route (parce que faut pas s'endormir sur ses lauriers, n'oublie pas ça) et que nous tous ici présent avons pu t'aider dans tes démarches, c'est aussi une sacrée récompense pour nous.
Hein Zig ?
DC
ps : moi où j'en suis ? La routine mon vieux... la routine j'attend un traitement baclofène j'en parlerai à l'endroit adéquat et en temps voulu
Dernière modification par drugstore cowboy (19 mars 2014 à 20:19)
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drugstore cowboy a écrit
Hein Zig ?
Yes !
Oui ça fait vraiment plaisir de lire ce bulletin de santé plein d'optimisme qui nous rappelle que rien n'est jamais figé, rien n'est jamais scellé ni foutu... et oui, on peux même sortir d'un traitement en cours de route comme Malang vient de le faire haut la main même si ce n'est jamais franchement drôle et pas conseillable, mais ça montre que c'est de l'ordre du possible... même si faut pas oublier de mentionner qu'à cette dose ça tabasse, je serai curieux de savoir ce qu'il en en dit avec le recul...
j'ai une copine qui l'a fait à Marmottan l'an dernier, elle était stabbé à 30 mg et elle est passé 20mg quelques jours seulement avant d'entrer en clinique... et elle s'en est bien remise et d'après ses mots, elle dit ne pas avoir trouvé le sevrage si horrible que ça... A ce jour, plusieurs mois après, elle est toujours clean d'opiacés, tout va bien et ne regrette pas son choix d'avoir forcé les choses. Sous métha, elle n'était pas si bien que ça, elle avait marre d'être sous chimie et un peu trop plombée sur le plan émotion-libido et ne se voyait plus passer des mois à négocier les milligrammes un par un...
Pareil, dans le genre, j'ai un vieux poto qui est sorti du subu il y a quelques années en diminuant d'abord son dosage quotidien (+16mg) jusqu'à 4 mg et puis il a profité d'une période de vacances pour tenter le coup. C'était au mois d'aout et quand il est revenu en septembre chez lui, d'après lui c'était fini... et ça l'a fait.
Mais inutile de rappeler que ces témoignages sont quand même de l'ordre de l'exception et que pour une grosse majorité d'UD ces décroches radicales souvent mal préparées et motivées par l'urgence vont tout droit dans le mur et font perdre un maximum de temps et d'énergie et sont souvent beaucoup plus couteuses qu'une diminution bien travaillée. Alors donc pour ceux qui baissent tranquille, faut se dire qu'en breakant à 5 mg (ou mieux encore à 1 mg), tout est franchement possible :)
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Dernière modification par ziggy (20 mars 2014 à 20:49)
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ziggy a écrit
Un petit (??) allez non, un GRAND Bravo à Malang, et merci c'est cool de donner des news !!! Surtout quand elles sont positives comme ça… le nombre de succès est déjà tellement rare alors si en plus, ceux qui réussissent ne le disent pas, donc c’est sympa d’avoir pris le temps de venir témoigner et de donner une suite à ton récit. D’ailleurs ne faudrait-il pour améliorer la lisibilité, raccrocher ton nouveau fil à l’ancien ? Ca éviterait la dispersion du témoignage et la multiplication des topics, non ?
Sinon cool cool, c'est vraiment super que ton sevrage tienne debout et qu'il dure dans le temps... Bon c'est sur à deux mois, il faut vraiment rester prudent, le vent peut tourner en rien de temps mais bon, là maintenant, on peux vraiment le dire : le plus dur est fait. Ce n'est jamais un épisode facile ni marrant à traverser, donc c'est une bonne nouvelle qui fait plaisir à lire et qui va dans le bon sens : et contrairement à ceux que les diabolisateurs veulent nous faire croire, un TSO n’est pas impossible à arrêter… loin de la ! Au contraire meme, le témoignage montre une fois de plus que le succès dans le sevrage de l'opiodépendance survient apres un temps sous méthadone....
Et puis c’est aussi une bonne news car comme tu avais un peu disparu du jour au lendemain après avoir été présent quotidiennement, je m’étais dit qu’il s’était passé quelque chose… comme c’est, hélas, bien souvent le cas. D'autant plus que ton truc était pas forcément évident, sevrage décidé sur un coup de tête, pas mal d'autres molécules en jeu, triple dépendance avec la picolle et les benzos etc...
bref c'était pas gagner, ça ne l'est pas encore totalement car c'est maintenant un combat à vie, donc tu m’en voudras pas d’avoir pensé que ça avait peut-être foiré car dans 90% des témoignages de sevrage, c’est toujours un peu le même schéma qu’on retrouve et qui se répète post après post : les gens s’accrochent, luttent et investissent quotidiennement leur fil pendant les 15-20 premiers jours de sevrage physique, puis à l’issu ils disparaissent d’un coup sans plus donner aucune news du jour au lendemain.
Parfois certains ont l’honnêteté de revenir conclure et nous dire que ça ne l’a pas fait. La plupart n’en font pas étalage et ça se comprend aussi. Souvent ils disparaissent définitivement soit ils abandonnent leur topic… Quant à ceux qui aboutissent positivement, généralement ils ne disparaissent pas et continuent à donner des news, même si la fréquence des messages diminue… donc merci à toi de nous livrer l’aboutissement de ton témoignage et ôter le doute sur le résultat de ton aventure...
C’est important de montrer que le devenir d’un TSO n’est pas forcément l’enclavement dans une dépendance à vie et de ne pas oublier que les symptômes ne sont pas irréversibles et que les choses finissent toujours par rentrer dans l’ordre…
Concernant la dépression post-sevrage ou le syndrome déficitaire, c’est variable mais il y a pas vraiment de raison que celui-ci survienne par derrière, surtout après deux mois. Généralement, ça ne se présente pas comme ça mais plutôt dans la continuité du manque physique. Dans la plupart des témoignages dont le mien, plus le malaise physique s’estompe et plus les prises de tete psychique font surface – ce qui se traduit par une alternance de phases maniaques d’hyperexcitabilité et de phases de fatigue et d’épuisement absolu surlesquelles s’ajoute l’envie de consommer qui, étrangement ressuscité, se précise de plus en plus et se manifeste par des attaques de cravings violentes (comme pendant la lune de miel, au tout début quand l’hero est un rêve totale), durant sur plusieurs soirs et induisant un sentiment de frustration ultime. Puis ça va un peu mieux…
Ca va, ça vient sur fond de symptômes résiduels physiques agaçants, quelques frissons malsains, quelques diarrhées, une fatigue au fin fond des nerfs, de l’insomnie chaque nuit… c’est long, ça semble ne jamais s’arrêter et contrairement au manque physique qui évolue chaque jour, là ça ressemble plutôt à un état stationnaire auquel il faut s’habituer. C’est comme si il fallait faire le deuil de se sentir bien et accepter le fait d’être plombé pour toujours… c’est cet ensemble de « ressentis » qui peuvent conduire à une usure débouchant sur un vrai mal-être dépressif qui se confond ensuite avec la fin du sevrage… Il faut plusieurs mois que cela finisse par dégager.
Maintenant ce n’est pas incohérent que ce syndrome ne se manifeste pas chez toi Malang, car ce truc sera surtout présent chez des personnes qui ne sont pas prêtes pour le sevrage et qui tire malgré eux sur la corde… ou sur des sevrages complexes et violents, comme arrêter deux boules par jour de came en shoot après plusieurs années de haute imprégnation… ou un arret subutex à 16mg par exemple… il faut pas oublier que la plupart des médecins considèrent que le sevrage devient jouable en hospitalier à partir 2-4 mg pour le sub et de 20-30 mg pour la méthadone…
Bon tout ceci étant dit, moi je serais d’en savoir un peu plus sur ton vécu direct et ton ressenti par rapport à ce sevrage, notemment tes symptomes, dans quel état es-tu actuellement, quelles phases as-tu traversé etc.. tu parles du mal de jambes etc... j'imagine quapres 2 mois tu as maintenant un peu de recul sur tout ça, ca serait et important pour ceux qui veulent se sevrer d'en savoir un peu plus sur ce côté des choses...
merci pour le partage en tout cas,
Zigg
Ouais, il ya des retours de diarrhées, des insomnies auxquelles je fini par m'habituer plus ou moins selon les jours. Et toujours non pas des lourdeurs mais des sensations de chaud et froid dans les pieds. Je m'astreins à marcher un minimum tous les jours après ces années passées le cul sur une chaise. Des potes qui ont eu l'un un accident grave, l'autre deux opérations apparentent mon état à de la rééducation et il y a un peu de ça.Ceci dit j'ai la chance formidable d'avoir plein de gens autour de moi à qui je n'ai rien à cacher et qui m'encouragent car ils/elles retrouve la personne que j'étais avant ce trou noir.
C'est vrai que parfois je me dis que je ne serais plus jamais normal mais j'aurai 60 piges en juin et c'est sur que je ne vais pas me mettre au saut à la perche. Beaucoup de mes potes sont morts. le mois dernier l'un est parti en douceur après un séjour sous la tente à oxygène et l'autre a été retrouvé chez lui deux jours après sa mort alors qu'il s'était évadé de l'hosto.
Pour revenir sur ce sevrage, j'ai d'abord eu une période d’euphorie hyperpsychoactive d'environ trois semaines comme vous avez pu le remarquer par ma présence sur le site. Je dormais peu, me couchait à 4H du mat et picolait pas mal devant le clavier. Peu à peu ça a passé et j'ai aujourd’hui retrouvé un rythme de vie normal. Toujours avec l'aide d'un Céresta et demi chaque soir...Une copine m'a également conseillé un Atarax à un moment ou je risquais de rester perché dans mes délires : j'avais quatre idées en même temps dans la tête, radotait et assommait ma compagne à coup d'ironie.Je parlais plus en une heure que j'avais parlé pendant trois ans!
Il y a évidemment des moments de déprime mais il tiennent aussi à la fatigue généralisée et à ...la gueule de bois après une fête ou se retrouve quatre générations. De 2 à 64 ans!
Et puis j'ai rencontré un livre au détour d'un rayon un soir ou je me trainait encore."Du sang dans les plumes" de Joà«l Williams (Editions 13eme Note). un petit livre à 8 euro qui a changé ma vie. Pour moi rencontrer un livre c'est comme rencontrer une femme qui va vous accompagner tout au long de la vie, ne sait ce qu'en souvenirs. Joà«l Williams est amérindien. Il a été condamné à perpétuité et survit depuis 28 ans dans les plus dures prisons de Californie. En taule il est devenu écrivain, et je me propose de faire sortir son petit livre de l'oubli. Je vais aller errer dans les librairies, les festivals, les bistrots (littéraires!) et être le porte-parole de cet homme enterré depuis tant d'années. Les éditeurs me prennent un peu pour un fou et certains doutent de ma démarche mais dès qu'ils ont lu le livre les libraires sont enthousiastes.
Voilà c'est un petit combat perso qui m'aide à vivre et à renouer avec plein de gens qui me croyaient enterré dans les produits.
ZYGGY tu peux déplacer mes posts dans les forums les plus pertinents.je fais confiance aux animateurs/modérateurs
En tout cas merci de vos remarques et encouragements.
Quoiqu'il arrive je vous tiendrais au courant
Dernière modification par Malang (02 avril 2014 à 10:52)
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Quoiqu'il arrive
Au stade où tu te situes désormais, tout est possible, vraiment. La balle est dans ton camp. Au bilan, maintenir l'abstinence n'est pas forcément quelque chose de si difficile, en vérité c'est même assez facile à condition d'accepter de jouer le jeu – facile peut être pas – mais c’est disons la principale difficulté : il suffit désormais de ne faire absolument aucun écart, de se fixer une règle en béton armé et de ne pas déroger. Je crois que c'est le seul et unique moyen qu'il n'arrive rien, quoiqu'il arrive.. :) Si tu es clair avec ça, il n'y aucune raison///…
Contrairement à ce que pensent/disent souvent bon nombre d'usagers, je pense qu'il est extrêmement facile de ruiner des mois d'efforts en quelques heures à peine. Certains diront que c'est exagéré et qu'après des semaines (mois) d'abstinence, on ne rechute pas comme ça, à moins d'en avoir implicitement (ou inconsciemment) envie... Perso, je vois pas ça coomme ça - mon expérience de 10 années de conso parsemées de multiples sevrages m'a appris une chose, devenu une totale conviction : tout ça ne tient à presque rien.
Je ne compte plus le nombre de dizaines de fois où je me suis raccroché de manière quasi-accidentel et vraiment non-intentionnel (même inconsciemment!!!). Le schéma type pour moi "c'est le pote qui passe", "le gars croisé au hasard d’une soirée", le laron qui va faire l'occasion. Lorsque la came est "on the table" disponible ou offerte, à mon sens, c'est là que tout se joue. Le truc est de pas se laisser séduire par le moment présent à moins d'accepter la conséquence qui risque d'aller avec...
Il me semble que l'erreur est de se dire "bon ça va, j'ai tellement progressé ces derniers mois, je peux bien m'accorder un petit délire, une petite pause, ce n'est pas une soirée qui va changer quoi que ce soit, maintenant je suis fort, j’ai appris à gérer...(blablabla)", le genre d'argumentaire et de rationalisation qu'on peut se faire face à l'intensité du désir suscité par la présence du produit accessible à une poignée de main. Une psy avec qui je discutais appelé ça "les pensées pièges" , parce qu'au fond on sait tres bien comment ca ce réinstalle à chaque fois... l'histoire on la connait à force !
pourtant c'est con, parce qu'au final, la dépendance au quotidien c'est franchement pas vraiment le pied : entre les veines qui fatiguent, les risques pris chaque jour aussi bien socialement, judiciairement ou physiquement sans compter la thune qui pars pour ien, la tolérance qui monte, la came qui fait plus aucun effet ou si peu etc... tout ces efforts et tous ces investissements et risques pour finalement se maintenir à peu près en forme et encore pas tant que ça, comparé à quelqu'un qui va bien et fait un peu de sport... sans compter le repli sur soi, les sales moments inhérents à tout ça, les poussières, les gav, les temps d'attente, le stress, les trajets chargés... à terme, c'est plus tenable.
C'est pour ça que pendant longtemps j'ai cultivé l'espoir de pouvoir me faire un plaisir de temps en temps, mais pourtant, c'est simple et mathématique, à partir du moment où ma dépendance opiacé a pris des allures plus sérieuses, je n’ai plus jamais réussi à vraiment retrouver cet état de grâce du tout début avec le produit, période heureuse ou il est possible de taper de temps en temps sans conséquences sensibles…
Une fois addicté pour de bon, à chaque fois que je me suis laissé séduire par une prise occasionnelle, cela a systématiquement toujours ruiné mes efforts d’abstinence... pas forcément dans la minute ni dans l'heure, mais je remarque qu'à chaque fois c'est "cette première nouvelle fois" qui rouvre la porte, qui démarre le prochain cycle en réenclenchant la pompe et remettant en branle des mécanismes profondément endormis... processus qui ne demandent qu'un rien pour se réactiver...
Nombreux addictologues confirment que les processus de dépendance une fois acquis ne disparaissent jamais et se réactivent à une vitesse vertigineuse. Je confirme !
Après 6mois sans came, il m'est arrivé d'être raccroché...en 72h. Véridique.
Quelle mauvaise surprise, le lundi matin, en pleine sueur… à me taper une grosse semaine de manque torride après seulement 3 soirs à tracer du bas dosage – des symptômes largement aussi intenses et abominables que ceux qu'on éprouve après des années d'imprégnation non stop……..
J’ai vécu le meme truc apres 18 mois sans rien : alors que tout se passait bien et que j’étais à mille kilometres de ces délires, tout est reparti à partir d’un dérapage involontaire sur une soirée…
Dans le meme genre, il y a pas mal de gens sur le forum qui témoigne de rechute apres parfois des 20 – 25 ans sans rien … Je crois que Rico peut nous en parler, il a vécu ça… Fil aussi je crois, apres 10 ans sans rien…
Ouais, il ya des retours de diarrhées, des insomnies auxquelles je fini par m'habituer plus ou moins selon les jours. Et toujours non pas des lourdeurs mais des sensations de chaud et froid dans les pieds. Je m'astreins à marcher un minimum tous les jours après ces années passées le cul sur une chaise.
Il semble hélas difficile de pas en passer par là , à moins de réduire le plus subtilement possible, en écrasant progressivement les choses mois après mois avec réadaptation progressive et en prenant soin d'aller jusqu'... à 0.000. C'est long, c'est chiant mais ça marche plutôt bien mais il faut vraiment la faire jusqu'au bout du bout...
Et puis j'ai rencontré un livre au détour d'un rayon un soir ou je me trainait encore."Du sang dans les plumes" de Joà«l Williams (Editions 13eme Note).
C'est un éditeur fabuleux, j'ai plusieurs titres d'auteurs déments et méconnus que cette édition propose, comme Herbert Huncke, compagnon d'infortune de William BeuBeu, c'est lui qui lui aurait fait sa premiere intraveineuse... je vais essayer de me procurer ce titre.
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Dernière modification par ziggy (06 avril 2014 à 02:28)
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Dernière modification par 1h2b (09 mai 2014 à 10:50)
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Dernière modification par prescripteur (21 février 2015 à 10:02)
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serena73 a écrit
je me rappelle très bien le mois qui à suivi quand j'ai arrêter de fumer de la coke du jour au lendemain c'était pas chouette !!!! ( crise d'angoisse, pleur au milieu des repas de famille, gros doute persistant sur ma vie, moi même et j'en passe la liste serait bien trop longue ) mais depuis je pu en reprendre quelques fois sans replonger du tout... par contre j'ai du déménager
Oué c'est pas une promenade de santé, j'ai morflé. Je suis tombé accro au xanax a cause de ça.
serena73 a écrit
on me dit de passer au gélule de métha, mais on m'en avait dépann une fois, je vous laisse imaginer comment je l'ai prise ....pas l'idéal sa redonne envie....
Tu l'avais pris en sniff? la seul fois ou j'ai essayé de sniffé de la métha je m'en souvient encore, ça fait un mal de chien. Une pointe genre cure dent j'ai cru que j'allais y laisser une narine et j'ai gardé un œil rouge jusqu’au lendemain. C'était de la metha belge je sais pas si c'est pareil pour celle qu'on à en France.
En tout cas c'est cool tu garde ta motivation surtout que tu a accès facilement a des prods.
Continue de nous tenir au courant de ta progression.
Bonne continuation.
A+
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Malang a écrit
Quand je suis arrivé sur le site au 8eme jour presque tout le monde m'a conseillé de revenir en arrière, d'adopter la méthode dégressive, la méthode chinoise etc...Et j'ai persisté car je ne concevais pas de revenir en arrière. En fait ça m'a presque encouragé donc merci à tous. J'en serais à deux mois lundi ou mardi. Et voici le détail de mon régime:
Au 14eme jour, le 24/1 j'ai commencé à prendre du Baclofène à raison de 20mg 3 fois par jour
puis je suis passé à 30 mg le 30/1. Depuis je n'ai pas augmenté les doses. Côté effet, j'ai remarqué un petit effet dégoût après les prises pendant quelques heures. Par exemple, je ne bois plus d'alcool entre 14H et 18H ni la nuit après le repas alors qu'au début de la cure j'étais non-stop un verre à la main jusqu'à 3H du mat. Il semble que ça ai aussi un peu apaisé les maux de jambes mais j'ai constaté des effets secondaires comme des fourmillements, des sensations de froid aux pieds ou l'impression qu'ils enflent mais je ne sais pas s'il faut attribuer ça à l'arrêt de métha , au Baclo..;Et puis j'avais déjà des problèmes de circulation du sang avant...Normal à presque 60 ans ! Côté Céresta, j'en suis à un et demi chaque soir mais je dors environ 5h par nuit sauf quand je me remet à l'endroit,(une nuit de 7 ou 8H). J'ai du faire 3 jet-lag en 2 mois mais bon, je ne m'ennuie pas la nuit. Le mal de jambes s'estompe d'autant plus que je me suis remis à marcher après 3 années de camisole chimique le cul sur une chaise sans bouger, à picoler et fumer, sans décrocher un mot sauf pour engueuler ma copine qui a beaucoup subi. La je suis devenu psychosuperactif, c'est presque trop pour elle. Je lui file le tournis !!!
L'alcool, état stationnaire :environ un litre de rouge par jour. Moins qu'avant mais surtout alcool festif avec des potes, des vraies familles, que j'avais négligé depuis 3, 4 ans parce que je n’appelais personne, en répondais pas aux mail. Là j'ai renoué avec tout le milieu du polar et mes amis de la région.
La dépression qui ne doit pas manquer de venir après ce stade d’exaltation jubilatoire ? Je l'attends mais elle a intérêt à se speeder parce que je n'ai pas que ça à faire ! J'ai quelques combats littéraires sur le gaz...
Mais peut-être que à force d'attendre la déprime et qu'elle ne vienne pas je vais finir par déprimer
Hello Malang,
Je te félicite pour ta volonté ! Est-ce que tu es suivis dans un cmp ?
Bonne soirée à toi et encore mes félicitations ... ;-)
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