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Marion_Lk a écrit
L'EPH ne me donne plus la même douce euphorie que lors des premières prises (ce que je ne comprend pas trop, étant donné que c'est censé être un analogue du Méthylphénidate que beaucoup prennent tous les jours, sur de longues périodes).
Faut faire gaffe avec tout ce qui est dit sur les Rc comme quoi ce sont des analogues ou des dérivés de produits déjà existants parce qu'en fait si les Rc peuvent avoir des constructions de chaines moléculaires similaires à des street drugs, ce n'est pas pour autant que leur effets seront les mêmes.
Après toute consommation sur le long terme et prise de manière très régulière est vouée à déprimer ton esprit une fois que toute ta sérotonine (molécule qui te procure de la bonne humeur) se soit fait grignotée par la drogue...surtout que les stimulants tapent pas mal sur le système dopaminergique qui est lié à la sérotonine.
Pour éviter de te trouer les narines tu peux peu être alterner tes prises en gobant des paras, ou alors réduire ta conso pour ne plus taper quotidiennement, ce qui te permettrait de refaire ton stock de sérotonine et ainsi retrouver une certaine euphorie dans tes consos...et gober des médocs comme des dragibus te permet sur le moment d’encaisser les descentes d'EPH, mais dans le fond ça ne fait qu’accélérer le processus de déprime de ton esprit puisqu'au final tu es constamment sous l’influence d'un produit et tu fais faire le yoyo à ton esprit qui a un moment où un autre n'arrivera plus à suivre (faute de sérotonine et de repos), d'où l'importance de faire des pauses :)
Dernière modification par Laura Zerty (23 mars 2015 à 11:59)
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Haribo1202 a écrit
Quand je consommé de EPH, je le prenais en plug anal en le mélangeant avec du sérum physiologique, une monté en 5-10 minutes très douce avec un plateau extrêmement fort.
Ca marche en plug ? J'ai jamais essayé... Tu n'as pas de ... désagréments après ?
Parce que vu l'état dans lequel ça met mon nez...
J'imagine que la production de sérotonine dépend de celles de dopamine et de noradrénaline, non ?
J'aurais dû mieux écouter pendant mes cours de sciences, ça m'apprendra.
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yoshinabis a écrit
Si je ne dis pas de connerie l'EPH tape dans la dopa et la noradrénaline Laura, mais pas sur la séroto.
Bon un crash dopamine c'est pas beau a voir, et c'est pas le but de mon post.
Pourquoi tu parles de sérotonine?
Chepa je me suis peu être trompé, ce je sais c'est que lorsque t'en prends tous les jours avec un prod qui tape sur ceci ou cela, le résultat est le même au final...ton corps est fatigué, ton esprit est déprimé et t'as moyen d'être dépendant en plus, ce qui n'arrange rien dans l'affaire (c'était surtout ça le but de mon message, après j'ai juste voulu me la péter à faire le mec calé en sciences arf).
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Marion_Lk a écrit
Hello les amis !
Amateurs d'EPH, j'ai besoin de vos conseils ! Quelles sont vos expériences avec ce produit sur une longue durée ? Comment gérez-vous le craving ?
On le gère pas!
Ou plutôt je le gère pas.
Ou plutôt j'ai pas encore trouvé comment.
Ah, l'ethylphe...
Ma factrice m'a gentillement apporté mon premier colis début fevrier, au 9 ou 10eme jour de mon sevrage methadone, on pouvait pas prévoir pire timing. Après 3 mois de maladie, c'était le bonheur, du cristal pur comme de la glace, je quittais mon lit et ma montagne de couverture pour une lune de miel éreintante: amour passion dévorant confinant à la folie furieuse, orgies de nuits blanches scotché à la pe-pom et fins de soirée/soirées/marathons qui virent au charcutage en règle dignes des pires séances BDSM, avalanche de dopamine sur mon cerveau qui tente maladroitement de rattraper mon cœur qui galope, et de gérer les vagues d'euphorie, de surexcitation et de parano qui viennent se briser sur ses reins.
Un bon gros mois et demi, et surtout une bonne grosse vingtaine de grammes consommés plus tard, pas vraiment de grosses revelations/desillusions, l'avis que je m'etais fait de ce produit les premiers jours tient apparemment la distance, malheureusement je dois dire: j'avais bien senti venir le p'tit gout vicieux, j'ai sauté a pied joint dedans, et maintenant j'me rends compte que je m'étais pas trompé.
Un stim agréable somme toute, avec un bon rush coup de casque, beaucoup moins usant et marquant que certaines amphetes (en prises ponctuelles j'entend, sur le long court elle détraque la mécanique comme les autres), mais avec un petit gout de "reviens-y" bien vicieux tout aussi gérable que celui de la CC, c'est à dire aucunement.
Monstrueux craving, impossible de lacher l'keps ou d'aller dormir tant que j'ai pas fini l'zip ou que je tombe pas. Et comme avec la C, le gros craving s'associe vite à la quasi perpetuelle insatisfaction: le premier taquet est pur orgasme, les suivants sont pur gachis, une course sans fin après un souvenir qui s'éffiloche. L'euhporie et le plaisir s'envolent, ne reste que la stimulation pure, fade et éreintante, pourtant on y revient, toujours avec l'espoir que "cette fois peut etre"...
Du coup, j'ai pas l'impression d'avoir de conseils magiques, j' crois que j'en ai autant besoin que toi Marion!
Ma seule tactique face à l'ennemi c'est d’éviter de commander trop gros d'un coup, vu que si y a du stock j'arrive pas à limiter, la je suis limité par le débit du facteur. Financièrement c'est ptet pas le top de prendre à coup de 2/3g, mais ça a l'avantage de laisser un peu de temps pour se ménager, et quand le manège repart, d'en profiter au moins pour un tour!
Lune de Miel: On dirait que t'as trouvé le bon rythme, celui qui permet d'en profiter, ca laisse rêveur!
Dernière modification par Mith (27 mars 2015 à 11:56)
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Mith a écrit
Et comme avec la C, le gros craving s'associe vite à la quasi perpetuelle insatisfaction: le premier taquet est pur orgasme, les suivants sont pur gachis, une course sans fin après un souvenir qui s'éffiloche. L'euhporie et le plaisir s'envolent, ne reste que la stimulation pure, fade et éreintante, pourtant on y revient, toujours avec l'espoir que "cette fois peut etre"...
C'est tout à fait ça ! Merci Mith pour ton message, tu décris tellement bien ce produit ! Ton sevrage à la méthadone est terminé du coup ?
Ça fait du bien de savoir qu'il ne s'agit pas de faiblesse de ma part, mais que ce produit induit cette envie d'en reprendre si difficile à réprimer...
Face aux effets légèrement dévastateurs que l'éthylphénidate finissait par avoir au bout de deux semaines de prise continue (maux de tête, saignements de nez, parano, le coeur comme un TGV), j'ai demandé à mon copain de le jeter aux chiottes, tout ça pour en recommander quelques jours plus tard...
Stupide, non ?
(D'ailleurs, le paquet tarde à arriver... Serait-ce l'intervention d'un quelconque Dieu bienveillant pour ma santé ?)
Ces trois derniers jours sans EPH ont été très compliqués à gérer. Je suis complètement déprimée, j'ai la sensation de ne pas avoir dormi depuis des jours (ce n'est d'ailleurs pas qu'une sensation, mais la réalité ), j'arrive à peine à sortir de mon lit, j'ai beaucoup de mal à me "reconnecter" à mon entourage, à la réalité que ce produit me permettait de fuir ou du moins d'égayer.
C'est vrai que ce produit se rapproche pas mal de la coke (substance à laquelle j'ai été plusieurs fois bien accrochée), sauf qu'il est deux fois moins cher et selon moi bien plus puissant (peut-être que je tapais de la très mauvaise coke me direz-vous...).
En tout cas, l'idée de Lune de Miel d'espacer les prises me semble une très bonne idée. Dès réception du prochain pochon (vite, vite... ) je vais la mettre en pratique !
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Au moins un truc que j'arrive à gérer (enfin pour le moment)! Une grande victoire, lâcher les opiacés, et les benzo par la même occasion, et ressauter à pied joints dans les stims: coke, eph, amphets, le cerveau qui fume comme un haut fourneau chargé à bloc!
A croire que j'avais un sacré besoin de me défouler après cette longue apathie?!
Deux fois moins? Bah merde alors, coke pas chère ou Eph trop cher? (Question rethorique pas la peine de repondre :)) A ce prix la je sauterais sur la C, qui est certes moins "punchy" et "physique" qu'une amphete, mais tellement plus subtile, mentale, et jouissive à mon sens.
Pour le coup du physique, je déguste, mais au final beaucoup moins que ce que je craignais en lisant les TR sur le net ou on te décrivait ça comme un prod' qui te ronge de l’intérieur. Après deux mois, pas mal de trous et de bleus (mais ça on pouvait si attendre) mais pas de crocodile-like nécroses, abces et autres joyeusetés.
Et si j'ai usé des veines je crois que c'est plus du à mon acharnement qu'au produit.
Les premiers jours c'était marrant, parano aigue et plus de filtre opiacé, j'avais tendance à m'auto-diagnostiquer un nouveau problème de santé 3 fois par jour, les joies du psychosomatique: lire doctissimo à 5h du mat' rongé par le speed c'est le meilleur moyen de se rendre malade apparemment...
Le seul truc qui m'embette vraiment c'est la vasoconstriction (moi qui ai deja une circulation pinée en règle générale, la ya des fois ou les extrémités prennent vraiment de droles de couleurs) et les coups de folie de mon palpitant, même si j'ai l'impression qu'il se calme avec le temps, je crois que sur le long terme ça lui fait pas du bien.
Pour les passages à vide aussi, ils s'estompent avec le temps, paraissent moins "violents". La première fois, tu le sens cruellement ce foutu manque de dopamine, moi j'ai scotché le canapé trois jours en attendant le batch suivant. Avec le temps j'crois que le cerveau s'habitue a ce qu'il y ait plus de Dopa à la pompe, du coup la descente "choque" moins, mais au final t'es toujours autant à plat, t’arrêtes de t'en inquiéter c'est tout!
Marion_Lk a écrit
En tout cas, l'idée de Lune de Miel d'espacer les prises me semble une très bonne idée. Dès réception du prochain pochon (vite, vite... big_smile ) je vais la mettre en pratique !
T'as raison, mieux vaut rationner que tout balancer aux chiottes. J'donnerais déjà pas ma part au chien, alors la laisser aux rats et aux tortues mutantes qui peuplent les égouts, hors de question!
Dernière modification par Mith (27 mars 2015 à 13:27)
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Dernière modification par Marion_Lk (29 mars 2015 à 13:04)
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