devoir changer,se créer un futur

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raatus homme
Psycho junior
Inscrit le 06 Oct 2013
251 messages
Bonjour les amis,
Il y a peu j'ai pris un sniff, une dose minusse. Elle m'a envoyée avec une fréquence respiratoire très basse, qui a nécessité un réveil au narcan (réversion). (mélangé avec un peu se tise mais bon). Donc méfiance surtout quand ça fait LONGTEMPS - on le dira jamais assez

J'ai été bien pris en charge j'ai remercié du mieux que j'ai pu pour les soins reçus que ce soir à  l'hôpital ou par les sapeurs pompiers (après coup et de vive voix).


Pour le reste je me sens mal depuis. Coupable déjà  et puis suis je ne change pas et bien ça recommencera c'est  sûr.
J'ai été sous métha, souvenir de frustration (sous dosé?), décro hardcore et interminable.
           sous subutex, au début ça va mais vite j'arrive à  des forts dosages et tolérance au plafond.nausées.

J'ai peur que sous sulfate ce soit pareil, agréable au début et puis ensuite les chaînes.

Pour mes proches je me me dois de recevoir des soins mais je voudrais faire au moins pire, dans le cadre de la légalité, et pouvoir assurer au travail.
Je vais chopper demain un CSST, le premier qui peut me recevoir, et puis aussi (merci ma Soeurette de moi) j'ai commencé des scèances de coaching. Je conseille cette approche qui est basé sur l'action, le dialogue. En complément des autres prises en charges.


Donc ouais je parle je parle, niveau substitution vous avez des avis ? des vécus ? des succès ? des mises en gardes ?

merci par avance.

Dernière modification par raatus (06 avril 2015 à  18:39)

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Laura Zerty homme
Banni
Inscrit le 02 Feb 2014
1262 messages
Le fait de parler un max de soi et d'avoir un retour "critique" peut permettre de percevoir une image de soi bien différente de celle que l'on s'est construite au fur et à  mesure d'années de conso, et une fois que tu as cette nouvelle image de toi en tête, et que tu as pris assez de recul pour critiquer l'autre image que tu as de toi, alors tu peux commencer en mélangeant ces deux images a créé un nouveau toi.

En gros c'est la phase où tu te remets en question de A à  Z, toutes tes convictions, tes habitudes, ta vision de la vie et des produits, tu fais une rupture en comprenant que ça ne t'a pas mené là  où tu le souhaitais selon plusieurs critères de vie, et alors  tu réfléchis à  ce que tu aimerais faire et quel genre d'individu tu aimerais être.

Tout ça fait bien mal au crâne, t'auras forcément de bons gros downs pendant lesquels faudra ne pas craquer, mais avec un soutien familial et amical voir professionnel, tu devrais t'en sortir. Le but étant d'en dire un max sur toi pour tout évacuer, ne pas garder de convictions sur la drogue via des non dits qui te permettront de craquer ensuite parce que tu ne te sentiras pas coupable de reconsommer puisque tu n'auras de responsabilité et d'engagement dans ce cadre là  envers personne.

En gros dans les faits tu auras recommencer à  te droguer, mais la réflexion qui t'aura sur plusieurs jours amené à  consommer aura été une suite de déculpabilisation et de craquage au final. Donc plus tu (t') avoues de choses en les disant à  haute voix et non juste dans ta tête, plus tu créés un engagement que tu auras envie de tenir. Et inversement moins tu en dis, moins tu auras de raison de ne pas craquer puisque lorsque tu es seul tu ne maitrises pas ta conso. En gros t'as besoin d'autrui pour t'en sortir en te servant de la confiance qu'il t'accorde. Tu arrêtes la drogue pour toi en te servant de la culpabilité d'un avis extérieur avec qui tu aurais comme passé un accord, autrui t'aide à  arrêter et toi tu respectes le pacte avec autrui parce que tu es droit et que l'on peut avoir confiance en toi, et que mieux, tu peux avoir confiance en toi ! mais ça ça se gagne (et le fait de le savoir ne fait pas tout, sinon on serait plus d'un à  avoir arrêté...aussi je pense que tu sais déjà  tout ça, t'as plus qu'à  passer de l'idée d'arrêter à  sa concrétisation, si tu te rappelles de ça, ça peut te faire relativiser par la raison les pulsions qui voudront que tu consommes).
Reputation de ce post
 
Pour le passage sur la reconstruction du soi, je le vis et le confirme! TripTM

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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raatus homme
Psycho junior
Inscrit le 06 Oct 2013
251 messages
merci Laura. Je vais considérer avec sérieux le contenu de ton post. C'est gentil ton soutien. Je suis un peu H.S. là , me force à  manger même. Demain CSST, et puis un peu de sport qui sait quand je serais prêt. J'suis là  sans être là , j'aime pas cette impression. Take care Lord Zerty.

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Laura Zerty homme
Banni
Inscrit le 02 Feb 2014
1262 messages
Cimer prend soin de toi aussi et repose toi bien :)

Tiens d'ailleurs je viens de lire un post dans lequel il est question de prendre une drogue dissociative pour se sortir d'un état dépressif, ça pourrait peu être t'intéresser même si c'est pas très recommandable de prendre de la drogue quand on est pas dans ses pompes, mais justement comme les dissos font sortir de ses pompes, peu être que là  pour le coup ça te les ferait rechausser..?

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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raatus homme
Psycho junior
Inscrit le 06 Oct 2013
251 messages
salut-
Je ne suis pas à  proprement parler dépressif. J'ai était traité par Anafranil 75 mg avec un léger mieux mais je ne n'ai pas un tableau clinique de dépression.

Mon souhait serait mettons du moscontin LP 60mg + 30 mg en fin de journée. Ce qui fait 90 mg et m'en tenir là .
Ca fait 90 mg de God's Own Medecine (GOM) comme dirait le père W.Burrough.

Pourquoi ce souhait ? Parce que je n'ai aucune envie de me retrouver à  des dosages élevés de métha (genre 80 mg = 400 mg de morphine), qui rendent très dépendant sans même sens rendre compte et qui me sapent l'énergie.

Je crois que le sulfate ne me conduira pas vers une dépendance aussi forte que celle que j'ai pu connaitre avec la méthadone. Reste le problème de l'escalade il est vrai.

Tu sais je travaille j'ai la trouille de perdre mon job à  cause de ça (en chien au taf, ou dosé à  la meuh c'est pas possible).

J'irai voir un CSST aujourd'hui et je leur en parlerai mais bon le sulfate n'a PAS L'AMM comme TSO.
J'ai un implant pénien, j'ai un généraliste de confiance en province qui me connaît très bien et qui peut-être pourra me comprendre.
Un peu de sulfate sur une durée courte le temps que je me retrouve mes marques et puis switch sur de la bupré qui sait ?

Enfin je ne décide de rien n'étant pas docteur en médecine, mais je sui en CDI j'ai des responsabilités importantes et le tramadol que je prend me fait une peau affreuse, l'Ixprim j'en parle même pas. Les benzos sont trop amnésiantes et j'ai besoin de toute ma tête.

Les dissos ne me vont pas (DXM ou Kéta pharmaceutique j'aime pas du tout) ça me drogue et je marche comme un robot, socialement ingérable, en plus je conduis.

Je me bouge pour le CSST et je reviens aux news.
Bien amicalement
b.

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