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Dernière modification par majama (16 avril 2015 à 07:29)
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Je l'avais jamais vu ce reportage.. Certains trouveront ça violent
Merci à LLoigor pour la réplike. Pas besoin de balancer le discours de S ayoub, il est, et ils sont assez visibles sur le net... M'enfin, si tu découvres, Majama, je te le concède, on n'imagine pas possible une telle haine. C'est ma génération (chuis yeuv), mon vécu du côté lacets rouges de la chose. J'ai vécu ces moments où le skin pouvait hurler son racisme ordinaire sans risquer les foudres de la justice, terroriser des "petits" de la société, comme l'ouvrier malien qui rentre du travail.
Je répondrai à ce ramassis d'interviews stupides par cette citation du sanguinaire Churchill:
"Les fascistes de demain s'appelleront eux-mêmes antifascistes"
Churchill ne savait pas que bien longtemps après la mort de Mussolini, avoir une tête d'arabe de punk ou autres dans le Paris des années 80 pouvait conduire à subir une agression.
Je ne tente pas bien entendu de justifier la violence en retour à la violence, mais ceux qui ont connu ce Paris (et partout en France où les skins paradaient et tentaient d'organiser la terreur)... ceux qui ont connu des temps bien plus difficiles se doivent de remettre cette citation dans le contexte historique. L'entrée en guerre froide a débuté certainement avant le début de la deuxième guerre mondiale.
Finalement, en insérant cette citation, tu conseilles de veiller au bolchevisme et aux révolutionnaires communistes ? Je mise davantage sur une chute du rideau de fer. ^^
Ptit keupon 's not dead !
Batskin est de retour, on lui lache petit keupon ! L'humour est plus fort que le fascisme. Demandez à Pinochet ; il a négligé une campagne humoristique et a perdu la main lors d'un référendum.
Il a tué ses opposants mais c'est l'humour qui l'a déboulonné. Il n'avait pas pensé à abattre les humoristes...
Dernière modification par Mister No (15 avril 2015 à 19:00)
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Churchill ne savait pas que bien longtemps après la mort de Mussolini, avoir une tête d'arabe de punk ou autres dans le Paris des années 80 pouvait conduire à subir une agression.
Non, il avait sûrement laissé tomber sa boule de cristal avant de parler. Ce qu'il avait en revanche compris, c'est que l'"anti-fascisme" (gros guillemets, vous avez vu) et le "fascisme" ne sont que les mêmes côtés d'une seule pièce et demeurent des engeances instrumentalisées des partis politiques. Des belles hordes de moutons abreuvés d'idéaux à placer sous la bannière de son choix: Humanisme, protection du patrimoine culturelle etc.... Ces groupes Fa ou anti-fa (rien que le nom me fait rire, car il ne veut rien dire) sont intéressants à laisser vivre au sein d'une société car ils permettent la stigmatisation des modes de pensée extrêmes. Des jolis marionnettes sans salaire onéreux à verser, que demander de plus?
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Psilosophia a écrit
l'"anti-fascisme" (gros guillemets, vous avez vu) et le "fascisme" ne sont que les mêmes côtés d'une seule pièce et demeurent des engeances instrumentalisées des partis politiques. Des belles hordes de moutons abreuvés d'idéaux
Presque totalement d'accord! En théorie du moins.
Nazisme et résistance ne sont aussi qu'une face d'une seule et même pièce. Et pourtant, si la résistance n'avait jamais existé, Mein Kampf serait peut-être enseigné en primaire et 95% d'entre nous se salueraient à grands coups de "Heil"...
Alors merci pour la sale pièce, clairement, mais malheureusement à moins de vivre en autarcie complète (communautés autogérées! Mais elles-mêmes ne sont jamais complètement apolitiques), on ne peut pas adopter l'ésotérisme total; pour être ancré dans son temps, il faut être pragmatique... Imagine que le F-Haine (je ne crois pas une seule seconde à leur transformation idéologique) ou autres criminels arrivent au pouvoir en 2017: on sera bien contents d'avoir des antifas prêts à en dérouiller pour nos libertés (gonfler leurs rangs temporairement pourrait même être une solution). En 1940, communistes et gaullistes n'en avaient strictement rien à foutre de leurs différences. Parfois il faut prendre sur soi et s'allier à ceux que tu méprises, pour bouter ceux qui veulent ta peau. Et Churchill dirait surement pas le contraire
A part ça, la métaphore du mouton toussa, c'est quand même plutôt vrai. Mais certains bergers sont plus avisés que d'autres...
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Et pourtant, si la résistance n'avait jamais existé, Mein Kampf serait peut-être enseigné en primaire et 95% d'entre nous se salueraient à grands coups de "Heil"...
Un des premiers principes de l'histoire est de raisonner sans l'utilisation du conditionnel. Le "Si" n'a pas sa place dans l'étude des faits passés.
Dernière modification par Psilosophia (15 avril 2015 à 23:21)
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Dernière modification par Trippe ta mine (16 avril 2015 à 01:57)
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Dernière modification par majama (16 avril 2015 à 07:44)
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Ce qu'il avait en revanche compris, c'est que l'"anti-fascisme" (gros guillemets, vous avez vu) et le "fascisme" ne sont que les mêmes côtés d'une seule pièce et demeurent des engeances instrumentalisées des partis politiques.
Je ne partage pas ton point de vue ; Churchill désignait seulement les Russes qui ne l'oublions pas avaient signé des accords avec les nazis. Il se positionnait comme antifa, le seul et unique. Il rappelait que l'ennemi de son ennemi n'est pas forcément son ami. Le monde n'était pas bi, mais tri, ce n'est pas le manichéisme apparent.
En interprétant sa citation hors contexte, je crois que tu lui prêtes des pouvoirs qu'il n'avait pas, du moins, c'est la lecture que j'en ai au détour des faits historiques et pour moi, cela ne le rend pas forcément visionnaire. Il savait déjà . Point de boule de cristal, entre les accords signés entre la Russie et les nazis avant guerre et ses services de renseignements, il savait déjà qu'une partie de l'Europe serait aux mains des communistes et que ce serait pas un set and setting fête de l'huma. Tout comme il est admis que les deux bombes ont été balancées sur les Jap pour gagner du temps mais surtout montrer que Moscou pouvait aussi disparaître en un clin d’œil.
Des belles hordes de moutons abreuvés d'idéaux à placer sous la bannière de son choix
Je te l'accorde ; nous parlons bien de l'Homme.
Ce qu'il avait en revanche compris, c'est que l'"anti-fascisme" (gros guillemets, vous avez vu) et le "fascisme" ne sont que les mêmes côtés d'une seule pièce et demeurent des engeances instrumentalisées des partis politiques.
Arf, la par contre, je suis sur le cul ; tu nous dis qu'il avait vu star wars ? Il se larve peut-être aussi ici le manichéisme que tu dénonces.
Ne le prends pas mal, mais je trouve que dans certaines situations humaines la philosophie en charentaises n'éclaire même pas vers l'arrière. Cela vaut aussi pour moi. Les charentaises, c'est confortable, mais ça aide pas beaucoup à avancer.
Dernière modification par Mister No (16 avril 2015 à 10:54)
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