C'est décidé j'arrête

merci de ta reponse laura,

Je préfère tout stopper d'un coup, y a 3 jours j'ai tellement fumé que je m'en suis ecoeurée du gout, aujourd'hui c'est pas le manque d'avoir un joint  mais la difficulté a gérer mes crises d'angoisses, et en plus j'ai envoyé bouler mon fournisseur alors plus moyen d'en acheter.

j'ai pensé que le joint allait m'aider dans ce deuil, je ne me suis pas rendu compte que j'en mettais un peu plus chaque jours, je ne me suis pas rendu compte que je m'enfoncais et surtout je pensais pas qu'arreter serait aussi dur.

je sais pierre, je fais tout a l'envers depuis un moment, mais je vois mon medecin ttt assez souvent, il m'ecoute beaucoup et c'est lui qui m'a conseillé d'arreter, bien sur je n'ai pas voulu d'aide medicamenteuse, ça c'st vrai que je m'y refuse.

Tu penses qu'arreter le joint ne me fera pas aller mieux?

free a écrit

Tu penses qu'arreter le joint ne me fera pas aller mieux?

Tout dépend de si tu fais un travail psychologique derrière pour comprendre ton mal être, en gros si t'as un problème et que tu t'attaques à  la cause, ton problème ne vas pas disparaitre pour autant, d'où l'intérêt de s'attaquer plutôt au problème qui est d'ordre psychologique en l'occurrence.

Après faut voir ça comme un Tout, en arrêtant les joints tu vas arrêter un fonctionnement qui t'es néfaste pour l'instant, mais inconsciemment ça va peu être débloquer des idées qui te permettront d'envisager ensuite une meilleure réalité que celle que tu traverses en ce moment.

Sinon tu vas substituer ta conso de joints par un autre vice, enfin si t'as quelque à  chose à  oublier, tant que tu ne règles pas cette chose, ton esprit va trouver un moyen de l'oublier malgré toi, et si tu ne t'en rends pas compte, tu peux jongler longtemps comme ça, et continuer de déprimer parce que tu ne comprends pas ce qui t’arrive, et pire tu peux culpabiliser sur la cause de ton problème pour ne pas le voir, ce qui tout aussi néfaste pour ton équilibre mental.

En gros c'est plus d'un psy que d'un généraliste dont tu as besoin. Faut que tu t'exprimes jusqu'à  mettre le doigt sur ce qui te bloque, oser accéder à  ton problème directement au lieu d'y penser indirectement en prenant de la distance avec lui par le biais des joints par exemple, et après ça devrait aller mieux si tu le veux vraiment.

Dernière modification par Laura Zerty (26 février 2015 à  16:43)

Depuis plus de 6 mois il ne faudrait pas que ton choc émotionnel se transforme en dépression, surtout si tu consommes du Cannabis avec abus, parce que ça n'arrange pas ton état.

Enfin on retrouve l'aspect RdR de ne pas se droguer quand on ne vas pas bien, parce que si la drogue peut faire passer le temps ou un chagrin ponctuellement, au long terme ça entraine plus vers le bas qu'autre chose...testé désapprouvé..

bonjour a tous,

La nuit passée a été tres difficile, j'ai réussi a m'endormir vers 6h du mat, ce matin le craquage n'est pas loin.
Et j'ai chaud, ça ne s'arrete pas, mon appetit ne revient pas.
et si vous aviez raison, si j'arretais en diminuant plutot parce que là  mon corps et ma tête ne vont pas tenir.

bon courage a tous

free a écrit

bonjour a tous,

La nuit passée a été tres difficile, j'ai réussi a m'endormir vers 6h du mat, ce matin le craquage n'est pas loin.
Et j'ai chaud, ça ne s'arrete pas, mon appetit ne revient pas.
et si vous aviez raison, si j'arretais en diminuant plutot parce que là  mon corps et ma tête ne vont pas tenir.

bon courage a tous

Courage à  toi plutôt !

C'est toi qui voit mais si t'en es à  te taper des nuits blanches 3 jours après avoir arrêté, ça va être très compliqué. On dit souvent qu'au bout de deux semaines c'est fini, mais ce n'est qu'une première phase à  tenir, parce que un, deux ou trois mois, quand tu iras mieux, tu voudras certainement recommencer à  fumer si tu n'as pas radicalement changer ta vision du produit et ton mode de vie.

Je me base sur des expériences de potes qui ont réussi à  arrêter cash pendant deux ou trois mois, et à  chaque fois ils se sont remis à  fumer comme avant...comme quoi même s'ils me disaient qu'ils géraient ça les travaillaient assez pour qu'ils s'y remettent.

En gros arrêter progressivement te sera moins pénible, et tu auras le temps de comprendre ce qu'il t'arrive plus posément que te mettre dans le rouge en arrêtant du jour au lendemain et à  passer des nuits blanches et affronter le manque, ce qui va te fatiguer et ne pas t'aider à  aller mieux.

Ne sois pas trop dur avec toi, et ton corps ainsi que ton esprit te le rendront bien :)

SALUT FREE

tiens le coup d apres ce que je sais les 15 premiers jours sont les plus dur apres tu vas redormir bien meme mieux si tu chERCHE A PARLER JE SUIS D ACCORDS moi fumais pas beaucoup surtout pour delirer mais ca commencer a augmenter masi curieusement pas trop l impression de manque  et comme ils m ont redonner une chance apres deuxieme arrestations c est decider c est fini car un simple barrage routier 3 semaine apres conso et suis mort direction tribunal suis decider c est fini voila je peut et tu peux
slt

Salut Moi13
Je débarque aujourd'hui sur ce forum, mais j'ai déjà  l'impression de partager tellement de choses, rien qu'en lisant les posts des uns et des autres....
J'ai fumé 16 ans (pas un joint pour dormir, plutôt 3-4, mais seulement le soir). Ca a dégénéré récemment ; pour m'arrêter, j'ai été à  l'hosto, ça s'est très mal passé, mais enfin, après une semaine sans THC, le corps s'habitue. Je fais énormément de sport pour évacuer le stress.
Mais la nuit... Le vrai soucis, c'est que le pétard du soir t'enlève le souvenir de tes rêves ; je me suis réveillée pendant des années convaincue que je ne rêvais plus (faux !).
Et depuis ma sortie de l'hp et le sevrage du valium (qui te fais aussi dormir comme une masse), je rêve, ou plutôt cauchemarde à  nouveau, et c'est terrifiant. Alors je comprends bien ton problème... Les réactions physiques (maux de têtes, vomissements, etc) sont des réponses de ton cerveau à  quelque chose auquel il n'est pas habitué : tout ce dont tu prends conscience pendant ton sommeil, c'est du lourd, c'est toutes les origines de ta déprime, ta famille, les souffrances de ton père... que tu peux supporter en état d'éveil. Dans les rêves c'est plus dur, c'est brutal... Moi, je rêve à  nouveau depuis 3 nuits, et cela me terrifie ! je me réveille comme une enfant en larme après un cauchemar...
Alors, mes conseils : raconte tes rêves (à  un psy, un docteur, un ami, ou à  un bout de papier, peu importe), les formuler t'aidera à  comprendre ce qui te terrifie et ce qui t'obligeait jusqu'à  maintenant à  fumer pour pouvoir dormir (et occulter tes frayeurs). Laisse ta famille de côté, les jugements moraux, c'est la dernière chose qui va t'aider. Fume autre chose : dans l'idéal, une cigarette électronique, avec un dosage assez fort pour t'assommer légèrement ; bon, comme placebo, on a vu mieux, mais sans médecin je n'ai pas mieux à  te proposer.
Et si ça dure, trouve un bon médecin, ne lui parle que de tes insomnies si tu veux qu'il te fiche la paix avec le canna, prends des somnifères le temps qu'il faudra (en diminuant les doses, les toubibs ont tendance à  en prescrire trop), ton esprit va s'y faire. En tout cas je te le souhaite. Parce que moi aussi, j'aimerais bien dormir sans crises d'angoisse...
Bon courage à  toi. Tu as fait le plus dur en prenant la décision.

Disturb a écrit

Pour avoir été , et l'etre peut etre encore , en dépression, et pour avoir fumé pendant 15 ans de ma vie non stop, du mation au soir et du soir au matin ,  je peux t'assurer que oui la consommation de cannabis , bien que conséquence d'un autre probleme ( ou de plusieurs   ) , était cependant loin d'arranger les choses !!!!

Mister No a écrit

Le cannabis peut masquer certains symptômes, angoisses, troubles de l'humeur... Parfois, l'arrêt du cannabis peut faire réémerger ces symptômes et les amplifier dans un effet rebond

C'est on ne peut plus vrai. La situation n'est pas forcément faite d'une cause et d'un effet mais peut-être d'une sorte de spirale dans laquelle les problèmes sont tous imbriqués. Le cannabis t'a permis de rendre acceptable la dépression, mais en la masquant, elle t'a moins atteinte, et donc tu l'as laissée s'aggraver, et tu as augmenté les doses pour combler cette aggravation... Jusqu'au moment ou BOOM, tout le temps perdu te pète à  la gueule et les responsabilités reprennent le dessus.

ça m'a fait ça avec une rupture, qui a fait exploser mon ratio "temps à  chouiller-glander-percher/vie normale" pendant des années, au point qu'à  la fin la rupture était oubliée depuis très longtemps, mais restait la dépression. Dans ces cas-là , ça peut être très dur de prendre du recul sur la situation.

Comme ça a été dit, c'est beaucoup plus facile de procéder par paliers de sevrage, en compensant petit à  petit la fume par une activité plus saine. Dans tous les cas, t'as conscience du problème et de son origine, c'est l'essentiel. Peut-être que l'aide d'un médecin pourrait t'aider à  mettre le truc en perspective et à  envisager des solutions.