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Dernière modification par orbi (18 juin 2015 à 08:30)
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prescripteur a écrit
Je pense qu'une bonne partie de réponse à tes questions est dans
http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … u_tramadol
Regarde aussi le PAWS (syndrome post sevrage qui est particulierement fort avec le tramadol).
En bref, si tu maintiens ta conso de tramadol et même arrive à réduire progressivement OK. Sinon le risque est celui d'une conso continue (sans fin) voire d'une augmentation progressive des doses avec notamment risque de syndrome serotoninergique. Et toujours un etat depressif de plusieurs mois à l'arret.
Donc difficultés et c'est dans ces cas que les TSO (Sub ou Metha) peuvent fournir une alternative.
Amicalement
Bonjour prescripteur,
merci de m'avoir répondu (je pense que tu étais déjà passé sur mon autre post).
J'avais lu le wiki; je pense que je souffre de " effet sérotoninergique" (et non du syndrome du même nom, afin d'être précis).
Concernant ma dépression, j'ai évacué ce qui semblait en être la cause majeure (le travail) car le psychiatre m'a "mis au repos" depuis quelques mois, j'ai trouvé un autre job (que je comme début juillet) donc j'ai réglé ce problème.
Ce qui me fait plus peur dans ce que tu écris, c'est "...Et toujours un etat depressif de plusieurs mois à l'arret..." le taux bas de sérotonine "hors tramadol" (que je pense être à la base de mon état de mal-être) met autant de temps à se réguler "de lui-même"? Est-ce qu'une prise sporadique peut empêcher la régulation de la concentration en sérotonine?
Et donc tu termines avec ce qui constitue la question majeure de ce post, dois-je ou non avoir recours à un TSO? (tout en ayant les même question concernant la sérotonine)
Mon psychiatre ne semble pas plus inquiet quand je lui en ai parlé, ma psy également car ils se basent sur le fait que j'ai respecté le schéma de sevrage (c'est assez récent, je ne les ai pas revu depuis que je l'ai terminé); en fonction de ce qui sera évoqué dans notre prochaine entrevue, je pense que je prendrai un rendez-vous avec un addictologue.
snoopy a écrit
salut orbi,
d'apres ce que tu ecris, tu ne sais pas quoi choisir mais tu sais deja au moins que tu veux continuer de consommer (si j'ai bien compris ? )
de mon avis, tu as plusieurs options : tu peux te stabiliser a la dose que tu veux avec le tramadol, en sachant que ce n'est qu'un camouflet pour ta depression, et qu'il faudra bien un jour la traiter serieusement, soit tu peux te rendre dans un caarud ou un csapa (tu as la liste dans l'annuaire rdr en haut de la page d'accueil ou tu peux l'avoir en appelant drogues info service) et te faire suivre par une equipe pluridisciplinaire, dont addicto, psy, assistante sociale, infirmiere etc, et commencer un tso (metha ou sub) qui pourrait reguler et ta prise de tramadol et ta depression (mais ne fait pas tout le travail non plus), soit tu continues a errer de prod en prod, ce qui a mon avis n'est pas une solution.........
perso, j'opterai pour commencer un tso, mais je ne suis pas toi, et seul toi peux savoir ce que tu veux pour toi meme......
prends le temps de bien y reflechir serieusement, et reviens vite nous donner de tes news,
amicalement,
snoop'
Salut Snoopy,
(j'adore ton surnom car j'aime bien Snoopy )
Je te remercie également pour ton intervention. En fait, pour le moment, je ne sais pas si je "dois" continuer à prendre du tramadol pour me sentir bien (de façon consciemment artificielle) ou non (et ne pas être bien... de façon chimique).
Je suis entièrement d'accord avec toi (cfr. ce que j'ai écris à prescripteur pour le traitement de fond de la dépression); normalement, j'ai déjà agit sur la cause majeure et continue à être suivi.
Je ne suis pas en France, je ne sais pas si l'annuaire que tu mentionnes comporte des adresses à l'étranger (je suis en Belgique) mais comme je l'ai écris à prescripteur, je vais attendre ma prochaine entrevue avec la psychologue et psychiatre pour prendre la décision ou non d'aller consulter un addictologue. Car mon but est d'essayer d'être bien sans. Le problème est que c'est le seul médoc qui m'aide en cas de migraine (et j'ai déjà consulté à ce niveau-là et pris des traitements spécifiques qui sont restés sans effet positif).
Effectivement, j'erre un peu de produit en produit pour essayer de calmer cet envie. J'ai essayé une dose récréative de Lyrica, ça a été sympa. J'en essayerai une seconde; si les effets sont "concluants", j'en parlerai également aux spécialistes que je consulterai.
- - - - -
Le but de se post est également, si des personnes s'identifient à mon problème, d'avoir un retour postérieur sur leur vécu, les phases par lesquelles ils sont passés, s'il s'en sont sortis (ou non), s'ils ont du avoir recours à un traitement de substitution et comment ils se sentent aujourd'hui?
Bonne journée à tous.
Dernière modification par orbi (18 juin 2015 à 09:31)
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snoopy a écrit
salut orbi,
rien ne t'empeche d'aller consulter un addicto pour debuter un tso ET de garder ton tramadol juste pour tes migraines, vu que ca te parait efficace, non ? qu'en penses tu ?
par rapport a ton probleme psy "reglé", s'il est reglé, c'est tres bien, mais souvent l'arbre cache la foret (sinon tu ne te mettrais pas la tete a l'envers avec du tramadol), il y a sans doute autre chose a regler je pense (mais ce n'est que mon avis)
amicalement,
snoop'
Salut Snoopy,
Je ne peux te dire si ma consommation est régie par une volonté de "cacher la foret" pour reprendre ton expression ou si c'est simplement le fait que j'adore son effet. D'où ma question dans cette section, à savoir si je suis chimiquement déréglé (je vais résumer ainsi) et que j'ai besoin de quelque chose pour revenir à la normal. Je ne le sais réellement pas; mais je sais que je ressens ce manque "chimique".
J'y pense (à consulter un addictologue), je pense que je vais directement demander de l'aide à ma psy (je lui ai déjà posé la question mais c'est pas sa spécialité) pour savoir si elle peut m'orienter vers quelqu'un; si ce n'est pas le cas, je chercherai par moi-même
C'est difficilie de se dire qu'on est addicted à une substance alors qu'avant (que je ne commence à consommer), je me disais que cela ne m'arriverait pas.
Merci d'être passé
Si quelqu'un d'autre veut également partager son expérience ou ce qu'il en pense, il est le bienvenu.
++
Dernière modification par orbi (18 juin 2015 à 15:01)
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snoopy a écrit
salut orbi,
ce que je voulais dire par l'expression "l'arbre qui cache la foret", c'est que ce n'est pas forcement volontaire, tu peux avoir eu une grosse difficulté a un moment donné qui a amené ta depression, et que tu as reussi a regler, mais il y a bien souvent des facteurs multiples, moins "visibles", qu'on pense peu ou pas important, ou meme gerables, et qui pourtant, restés non reglés, te font rester dans une depression (je le sais, c'est mon cas, j'ai reglé un enorme probleme avec ma psy et me suis sentie liberée, mais.......ce n'etait que l'arbre qui cachait la foret.....je me rends compte que j'ai d'autres trucs a remettre en bon ordre dans ma vie pour aller vraiment bien dans ma vie, etre juste bien, sans substances autres que recreatives.......
De mon coté, je sais que c'est le travail qui a été le facteur déclenchant. J'ai accepté trop (volontairement souvent car j'adorais ce que je faisais).
Puis burn-out (avec, vraiment les 4 étapes clefs et les symptômes classiques). Réaction de la hiérarchie (avec laquelle, avant, les rapports étaient excellents) (après 2 semaines de repos imposées par le doc): demande de changement de places: elle a été immédiate pour me retrouver dans une place "placard" (j'ai fais le yo-yo mentalement sur 3 mois: c'est remonté puis c'est redescendu jusqu'aux pensées suicidaires).
Voila un rapide résumé du facteur déclencheur.
Comme tu dis, avec la psy, on a "retourné la merde" (si tu me permets l'expression) qui date de mon enfance/ado, je suis passé par un peu tous les stades.
Donc je comprends bien ce que tu veux dire par le biais de ton expression.
Substances récréatives: je dirais, comme la majorité des ados, de l'herbe. Avant ma majorité, c'était vraiment occasionnelle (des semaines ou mois pouvaient sécouler entre 2 joints).
Puis c'est devenu régulier (avec des variation dans la quantité consommée). Mais j'ai toujours su m'arrêter net (pour la weed), sans effet d'accoutumance ou problèmes moraux.
Jamais de coke, j'ai essayé diverses substances 1 ou 2 fois (exta, champi, lsd...) mais cela s'est arrêté là .
snoopy a écrit
sinon, oui, il existe une theorie plus que serieuse qui dit que certaines personnes sont en quelque sorte "predestinés" a consommer des opi car leur cerveau a un dereglement de serotonine ou autre, c'est peut etre ton cas, je ne peux pas te dire, juste t'informer, mais ca expliquerai tes ecrits, quand tu marques que tu es chimiquement dereglée par exemple et que tu as besoin de consommer pour revenir a la normale
Quand tu écris prédestinée, dans le cas de ces personnes, est-ce réversible ou non? Cela s'atténue à en devenir inexistant et à retrouver un état normal ou non?
Je vais te résumer l'historique de ma conso. pour que tu comprennes comment c'est parti en vrille.
Avant le tramadol, je n'avais jamais essayé les opiacés, hormis le dafalgan-codéine. J’aimais bien l'effet mais je n'ai aucun soucis, jamais d'envie d'en reprendre pour être sous son effet.
Je pense que la première fois que j'ai pris du tramadol, c'est à 15 ans. J'ai débarqué au urgences avec une chevilles complètement déglinguée (...le basket...) et on m'en a administré une dose (du contr*m*l pour être précis j'ai toujours gardé ce nom en tête). Je n'ai jamais autant dormi (genre 14h d'affilée).
Puis plus rien jusqu'en 2009, où je trouve un boite par hasard dans ma pharmacie. Bah je teste, effet sympa. Cela s’arrête là .
J'ai des crises de migraines, j'ai vu 2 neurologues différents qui m'ont fait passer par tous les traitement possibles pour qu'un jour, en 2010, j'arrive chez mon médecin traitant, migraine atroce (niveau mal à la tête, l'adaptation de la vision qui fait mal...); il me donne une dose de Dolz*m et magie, la migraine diminue (enfin non, pour être précis, cela diminue les effets ressentis de la migraine sans jouer sur la cause). Me retrouve donc avec des boites de tramadol à la maison.
Au début, j'en prenais en cas de migraine (ce qui peut arriver 2 jours de suite puis plus rien pendant 2 semaines). Puis, de temps en temps, c'est passé à une prise le dimanche pour rendre la journée plus "douce". Mais cela s'arrêtait là . Pas de signe physique ou psychologique le lendemain, pas de sentiment d'accoutumance.
Quand j'ai commencé mon burnout (je vais le dater à janvier 2014), j'ai commencé à en prendre plus souvent car j'avais des crises de migraine qui ne n’arrêtais plus. Les doses ont varié jusqu'au moment où j'ai été muté (vers avril) où j'ai à nouveau retrouvé un consommation stable et normalisée.
Juillet 2014, j'ai commencé à en prendre tous les jours (le morale en baisse, migraines à nouveau récurrentes), un moment, j’étais entre 600 et 800mg par jour. Puis j'ai vu, fin juillet, le psychiatre qui m'a mis en incapacité de travail et m'a demandé d'arrêter de prendre du tramadol. Faut dire qu'il m'avait mis sous grosse doses d’antidépresseurs donc je n'ai pas su différencier les signes de manque (du tramadol ) des effets des antidépresseurs. Je m'y suis tenu (enfin... il me restait 3 "doses" de tramadol que j'ai prises de façon récréative et de façon assez espacées, je dirais une dizaines de jours à chaque fois).
Avril 2015, le morale va mieux, j'ai une très faible dose d'antidep. (j'ai passé les épisodes de sevrage net des antidep car, voyant que le moral n'allait pas mieux, le psychiatre a augmenté les doses de ce qu'il avait commencé à me donner et à ajouter plein de petites choses à coté...) -j'ai changé de psychiatre-
... Et oui, entorce de la cheville avec rupture des ligaments (c'est assez douloureux)... seul le tramadol fait passer la douleur (pour marcher dessus comme pour trouver comment dormir).
Je sortais de 3 semaines de test de venlafaxine (Eff*xor).
N.B.: -j'ai étudié la biochimie, ai travaillé 2 ans en toxico à l'analyse des drogue et médic. et j'ai une spécialisation en métabolites de médicaments et hormones- donc j'avais demandé à mon médecin traitant si je pouvais tester la venlafaxine (petite baisse de morale) car, étant très réceptif au tramadol et ayant une action commune (joue tous deux sur la noradré et la séro.), j'ai cru que cette dernière pourrait m'aider. Nop. Je ne faisais que dormir.
Après 3 semaines de traitement, j'en discute avec la psychaitre qui me conseille de l’arrêter et l’entorse a suivi (le lendemain), donc prise de tramadol pendant 2 à 3 semaines, à raison de 400mg par jour.
Puis arrêt net (car je n'en avais plus), c'était un dimanche. Ce jour là : ok. Le lendemain: déjà moins ok. Le mardi: dépression, crise de larmes... Bref, j'essaye de calmer cela avec des benzo, principalement de l'alprazolam (xan*x) et du prazepam (Lys*xia). Mais cela n'est quand même pas beaucoup mieux. Un personne de ma famille me passe une plaquette de Z*ldiar (qui contient du ... vous aurez deviné), cela va mieux. D'où je sonne à mon psychiatre qui me fourni ordonnance et schéma dégressif.
Voila un résumé d'où j'en suis sachant que je viens de terminer le schéma dégressif.
snoopy a écrit
je voudrais te poser une question si tu me le permets : comment etais tu et comment te sentais tu AVANT d'essayer le tramadol ? te sentais tu deja en manque chimiquement (physiquement) de quelque chose pour etre bien (je parle d'avant ta depression) ou pas ? c'est important de savoir je pense pour savoir si tu prends du tramadol 1:parce que ca te rend bien, et 2: parce que tu kiffes ca, ou 3: parce qque rien d'autre ne marche dans tout ce que tu as essayé avant, auquel cas, ca changerai pas mal de choses,
Tu trouveras une partie de la réponse dans ce que j'ai écris plus haut mais quand tu écris avant, tu parles d'avant 2009 ou des 2 mois qui viennent de s'écouler?
1. oui cela me rend bien, je me sens bien quand j'en prends, j'ai "le morale" (d'ailleurs, j'en avais pris avant d'aller me présenter pour mon nouveau boulot, c'était durant la période "entorse") et cela s'était super bien passé car j'avais "méga" confiance en moi.
2. oui aussi. Même si mes 3 semaines sous venlafaxine ont induit comme changement que je n'ai plus cette légère sensation de planer, d'avoir un peu comme un high mentale.
(j'adorais cela). Ce qui me fait penser que c'est mon taux de sérotonine le problème (ayant été stimulé sous venlafaxine et tramadol durant 6 semaines, il peine à se réguler seul.
3. voila, y'a de cela aussi. c'est un mélange entre ses effets positifs physiquement (sur la douleur) quand j'en ai besoin et son boost morale.
Travaillant dans un hôpital, c'était pas trop dur de s'en procurer...
snoopy a écrit
ps: t'inquietes pas, je pense que tout le monde ici s'est dit avant "non, jamais moi je ne serai addict a quelque chose"
amicalement,
snoop'
merci, j'ai toujours cru que ce serait la weed mon problème. Là , je n'ai plus rien fumé depuis fin janvier donc, non, je ne pense pas que cela soit ça.
J'ai testé hier un trip récréatif sous Lyr*ca (vu que cela joue sur la GABA, voie métabolique totalement différente), le morale était bon et je me suis senti mieux. Aujourd'hui, c'est un peu bizarre, je retrouve l'effet "morale en baisse" (pas au plus bas, disons pas top) des autres jours.
Conclusion: je crois que j'ai vraiment besoin d'aide
Dernière modification par orbi (19 juin 2015 à 09:43)
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