Substitution, traitement à  vie ?

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La lie
Banni
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ziggy a écrit

La lie a écrit

Moi , y'a pas de souci , j'y crois que le sub et la métha ne sont pas toxiques ,
mais l'argument que c'est parce qu'il sont mis sur le marché pharmaceutique , me laisse , ma foi , bien dubitatif  ! surpris

Yep, mais l'important n'est pas d'y croire ou pas mais de SAVOIR ! La question de la toxicité de nos traitements ne doit pas relever du domaine de la croyance et se doit d'être établit !

Bordel de merde ziggy ! Voilà  qui est est bougrement bien dis ! 100 % d'accord avec oit !
Et franchement , merci pour ta réponse emplie de patience et de justesse de l'à -propos  super

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( H.S , désolé ....)
Vous savez ce que je dis ?
Et bien que niveau explications et niveau pédagogie, ziggy il est trop balaise , À lui tout seul , il met la ratatouille  à  Fred&Jammy sans aucune pitié ! Et ouais petit , ça s’appelle "la classe " , et ouais , moi ,c'est ça que je dis !!!!!!!


Par delà les miens et les balles ...

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Caïn homme
PsychoAddict
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Je pense qu'on peut avoir l'impression que Sub et Metha sont destructeurs parce que la grande majorité de ceux qui les prennent sont des polytoxicomanes, notamment alcooliques. Sans parler de la question des traitements détournés, mésusage etc. Tout ça concourant à  une perception fausse des TSO.

Mais là  un truc me tarabuste. Jusque là , je m'arrangeais bien d'une baisse de libido liée à  mon traitement. Mais ayant rencontré quelqu'un d'assez "demandeuse", je trouve pénible d'avoir peu d'envies, des érections incomplètes etc.
Des éclairages là -dessus ?

Dernière modification par Caïn (22 décembre 2013 à  11:40)


La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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1935 messages

Caïn a écrit

Mais là  un truc me tarabuste. Jusque là , je m'arrangeais bien d'une baisse de libido liée à  mon traitement. Mais ayant rencontré quelqu'un d'assez "demandeuse", je trouve pénible d'avoir peu d'envies, des érections incomplètes etc.
Des éclairages là -dessus ?

Il ya plusieurs thread qui traite de cette question... tarabustante ! je tacherai de te coller les liens, faut que je te les retrouve.. il y a des choses aussi que j'ai trouvé sur d'autres sites et qui sont informatives.

Tu trouveras pas mal d'infos sur le sujet car c'est évidemment une question centrale et non des moindres et reste un des gros "motifs" souvent à  l'origine des tentatives d'arrêt (et/ou parfois de reprise des opiacés) car l'étroit lien entre libido et opiacés n'est plus à  démontrer.

Théoriquement, un bon dosage de substitution est celui qui imite au mieux le fonctionnement neurochimique de la normalité, taux constant sans mouvement- ce qui permet de se sentir à  98% exactement dans le même état que tout un chacun et cela se traduit par une libido exactement normal.

Ceci dit, certaines personnes sont à  l'état normal hypo ou hypersexuelles malgré elles donc ou est la normalité ? réguler avec un produit ? ou déréguler sans product ?? .... pour mon retour d'expérience terrain, si je ne suis pas stabilisé et que je consomme en mode défonce, c'est comme si les opiacés perturbaient et déséquilibraient mon fonctionnement libidinal, à  la hausse comme à  la baisse...

d'ailleurs, il y a pas que les opiacés qui peuvent avoir ce type d'effet, certains AD (prozac) induisent aussi une perte importante de l'énergie libidinale... c'est tellement efficace qu'ils sont prescrit en première intention pour les troubles de l'éjaculation précoce et ça peut être aussi un bon moyen pour passer le cap contraignant du post sevrage de subutex par exemple...

Pour l'hero, l'impact sur les ressentis libidinaux, c'est un des effets qui m'avait surpris dès le début : cette possibilité de bander des heures et des heures par perte de la sensibilité... mais souvent hélas ça va plus loin - et résultat : plus de désir du tout, ce qui se traduit par une impossibilité à  bander : plus rien n'excite !!! Il suffit alors d'attendre seulement quelques heures puis dans le sens retour à  mesure que les opiacés sont totalement métabolisés, à  l'arrêt de la consommation, ça part en total sens inverse : libido folle et impossible de "tenir" - de quelques minutes à  quelques secondes jusqu'aux fameux orgasmes spontanés répétés, phénomène évoqués par de nombreux usagers notamment dans la phase aigue du sevrage sec depuis de fortes doses.

Pour moi  en sevrage, je n'ai jamais vraiment eu d'orgasme spontané (éjaculation immédiate sans frottement ni stimulation externe, comme si le cerveau recherche des endorphines partout il ou peut en trouver pour compenser la perte) mais il y a bien quelque chose qui s'en apparente et ça prend plutôt la forme de compulsion masturbatoire - avec résolution sous 20 secondes ou moins -d éjaculation suivie d'un énorme frisson glauque qi transperce le corps des pieds à   la tête pendant les quelques secondes qui suivent l'éjaculation.

Pour le subutex, en prise occasionnelle, je retrouvais le même schéma : 1 ou 2 mg avait un super effet dopant et me permettait de durer comme un pro du sexe mais en cas d'augmentation de la dose, c'était l'anorgasmie assurée puis à  terme, l'impossibilité nette de bande  - envie de l'ordre du zéro.

pour moi, défoncé ou surdosé - opiacé et libido c'est donc toujours mauvais ménage et au cours des runs prolongés de conso, le sexe peut même rapidement faire office de corvée, ce qui n'est pas sans poser quelques soucis... un ami, lui, utilisait la came ouvertement pour l'effet de "castration chimique" pour reprendre ses mots, effet qu'il appréciait à  sa juste valeur pour sortir de la dictature du sexe

ce qu'il est important d'ajouter c'est la rapide réversibilité de l'action car si tôt l'opiacé dissipé et les effluves de la conso disparu, l'envie revient direct, même super forte - un peu comme un Lion qui s'évaderait après avoir été maintenu en cage trop longtemps. J'aimais bien une réplique du personnage d'Al Pacino au parloir avec sa femme dans "Needle Park" (film sur les toxs de rue New yorkaises des années 70) qui résume bien la chose : " je te jure, je pense qu'à  ça ces temps ci, depuis que je suis guéri je n'ai plus que ça en tête, quand on arrête la came on a comme besoin de rattraper le temps perdu, j'ai trop envie de toi, montre moi tes seins ". Et il se branle en larme derrière la vitre.

Pour pas mal d'usagers, la libido peut aussi servir de baromètre pour estimer la phase de fin du sevrage physiologique : dans les jours qui suivent un arrêt de came (ou substitute) l'éjaculation précoce fait pour moi partie du tableau clinique avec la fatigue, l'insomnie légère et les jambes éreintées, syndrome de merde qui peut durer des semaines.... les symptômes se fondent doucement dans la normalité semaine après semaine et vient une phase ou il est difficile de faire la part des choses entre la fatigue naturelle de la vie et les deniers microsignes du sevrage : mais le moment ou la libido se rétablit vraiment prouve avec certitude que le cerveau a restauré l'équilibre en profondeur

Pour d'autres encore, la libido sert aussi pour s'ajuster en terme de dosage pour le maintien de substitution : si au début de la cure il est nécessaire de se surdoser un peu pour le confort et la saturation, le prix à  payer est souvent une libido en vrac... de même une éjaculation précoce suivi de frisson est le signe d'un sous dosage évident ou que l'on descend trop vite le dosage.

Dernière modification par ziggy (22 décembre 2013 à  15:55)

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Merci pour ces éclairages Ziggy, regarde le thread sur le "toxico bourgeois".
 
très interresant

Life on Mars ..........................................

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optim homme
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7 messages
bonjour avant tout je ne peux donné  réponse car je demande  j'ai une question apparemment tu me semble informé alors je demande un conseil de plus je suis timide voila ma question je suis dépendant à  la codéine
24 à  25 neo codion j'ai un job une femme des enfants bon j'ai été toxicomane  dans les année 80 bref suivie à  l'epoque bref j'ai ete clean pendant 15 ans et je suis retomber bêtement  dans le neo pas moyen de decendre à  moins de 18 et je ne peux pas decroche à  la dure je ne peux pas gerer une crise de manque en ce moment et marre de faire les pharma bref je veux passer les portes de empas et  demander tso on verra bien ce qui me propose par contre marre  de raler etre malade car je me suis donner une limite à  la prise de de neo 24 25 et je retrouve plus ou moins en manque le matin ou  meme la nuit et si je commence une substitution je serais malade je ne cherche pas de l'effet mais pas soufrir de manque c'est tout bref c'est revenir plus lucide je calcule ma journé par rappor à  l' horaire du pharma help

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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2027 messages
Ziggy,
Merci pour ton aide, tu es un pote. Pour ce qui me concerne, je suis plutôt un hyper-sexuel. Mais marié avec une femme qui n'est plus attirée par moi, j'étais rentré dans la logique de "castration chimique" que tu évoques. Alors qu'au départ l'héro, c'était plutôt une excellente aide pour tempérer mes ardeurs intempestives. Là  ce qu'il s'est passé, c'est que lorsque j'ai rencontré cette nana, je suis monté dans les tours, un peu comme si je redevenais un ado. Désir irrépressible, je te chope dans une allée etc. Et puis, sans que je puisse me l'expliquer dimanche dernier après un rapport torride, le lendemain, rien, queudalle... Alors que depuis une semaine je me réveillais avec une gaule pas possible en pensant à  elle. Et que je m'excitais comme un fou en tchattant trois minutes sur le net avec elle.
A cela s'ajoute bien sûr le sentiment de culpabilité vis à  vis de ma femme, qui porte purtant une part de responsabilité dans l'affaire.
Est-ce que tu crois que les choses peuvent se stabiliser, le désir revenir même plus "contrôlé". Comme tu sais, je suis sur un petit dosage de suboxone (2 mg) qui me suffit pour que ça se passe à  peu près bien même si je regrette parfois les petits traits qui vont bien. Et même si là  je suis malade comme un chien, mais c'est parce que j'ai chopé une crève de merde. Voilà , je fais encore appel à  ton expérience. Merci d'avance.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Caïn homme
PsychoAddict
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Ciao à  tous,
Un petit "up" pour vous dire que j'en serais très bientôt à  deux ans de suboxone à  2mg/jour. L'effet n'a pas changé, quelques heures où je me sens effectivement mieux, après la prise qu'avant, plus d'énergie, l'impression que la vie est plus intense, plus intéressante. Le problème c'est que j'ai l'impression que ces deux ou trois heures quotidiennes sont essentielles. Que je n'arriverais pas à  apprécier la vie sans...
Autrement dit, j'en suis au même point, aucune envie d'arrêter. Envie de continuer mais sans chercher les extras (j'en ai fait une seule fois, du bubu acheté à  la sauvette que j'ai sniffé, c'était cool). Le seul truc, c'est que ma femme est maintenant au courant, pas franchement ravie de la situation. Mais bon, je crois qu'elle a fini par comprendre que j'étais mieux sans qu'avec.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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