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ziggy a écrit
La lie a écrit
Moi , y'a pas de souci , j'y crois que le sub et la métha ne sont pas toxiques ,
mais l'argument que c'est parce qu'il sont mis sur le marché pharmaceutique , me laisse , ma foi , bien dubitatif !Yep, mais l'important n'est pas d'y croire ou pas mais de SAVOIR ! La question de la toxicité de nos traitements ne doit pas relever du domaine de la croyance et se doit d'être établit !
Bordel de merde ziggy ! Voilà qui est est bougrement bien dis ! 100 % d'accord avec oit !
Et franchement , merci pour ta réponse emplie de patience et de justesse de l'à -propos
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( H.S , désolé ....)
Vous savez ce que je dis ?
Et bien que niveau explications et niveau pédagogie, ziggy il est trop balaise , À lui tout seul , il met la ratatouille à Fred&Jammy sans aucune pitié ! Et ouais petit , ça s’appelle "la classe " , et ouais , moi ,c'est ça que je dis !!!!!!!
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Dernière modification par Caïn (22 décembre 2013 à 11:40)
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Caïn a écrit
Mais là un truc me tarabuste. Jusque là , je m'arrangeais bien d'une baisse de libido liée à mon traitement. Mais ayant rencontré quelqu'un d'assez "demandeuse", je trouve pénible d'avoir peu d'envies, des érections incomplètes etc.
Des éclairages là -dessus ?
Il ya plusieurs thread qui traite de cette question... tarabustante ! je tacherai de te coller les liens, faut que je te les retrouve.. il y a des choses aussi que j'ai trouvé sur d'autres sites et qui sont informatives.
Tu trouveras pas mal d'infos sur le sujet car c'est évidemment une question centrale et non des moindres et reste un des gros "motifs" souvent à l'origine des tentatives d'arrêt (et/ou parfois de reprise des opiacés) car l'étroit lien entre libido et opiacés n'est plus à démontrer.
Théoriquement, un bon dosage de substitution est celui qui imite au mieux le fonctionnement neurochimique de la normalité, taux constant sans mouvement- ce qui permet de se sentir à 98% exactement dans le même état que tout un chacun et cela se traduit par une libido exactement normal.
Ceci dit, certaines personnes sont à l'état normal hypo ou hypersexuelles malgré elles donc ou est la normalité ? réguler avec un produit ? ou déréguler sans product ?? .... pour mon retour d'expérience terrain, si je ne suis pas stabilisé et que je consomme en mode défonce, c'est comme si les opiacés perturbaient et déséquilibraient mon fonctionnement libidinal, à la hausse comme à la baisse...
d'ailleurs, il y a pas que les opiacés qui peuvent avoir ce type d'effet, certains AD (prozac) induisent aussi une perte importante de l'énergie libidinale... c'est tellement efficace qu'ils sont prescrit en première intention pour les troubles de l'éjaculation précoce et ça peut être aussi un bon moyen pour passer le cap contraignant du post sevrage de subutex par exemple...
Pour l'hero, l'impact sur les ressentis libidinaux, c'est un des effets qui m'avait surpris dès le début : cette possibilité de bander des heures et des heures par perte de la sensibilité... mais souvent hélas ça va plus loin - et résultat : plus de désir du tout, ce qui se traduit par une impossibilité à bander : plus rien n'excite !!! Il suffit alors d'attendre seulement quelques heures puis dans le sens retour à mesure que les opiacés sont totalement métabolisés, à l'arrêt de la consommation, ça part en total sens inverse : libido folle et impossible de "tenir" - de quelques minutes à quelques secondes jusqu'aux fameux orgasmes spontanés répétés, phénomène évoqués par de nombreux usagers notamment dans la phase aigue du sevrage sec depuis de fortes doses.
Pour moi en sevrage, je n'ai jamais vraiment eu d'orgasme spontané (éjaculation immédiate sans frottement ni stimulation externe, comme si le cerveau recherche des endorphines partout il ou peut en trouver pour compenser la perte) mais il y a bien quelque chose qui s'en apparente et ça prend plutôt la forme de compulsion masturbatoire - avec résolution sous 20 secondes ou moins -d éjaculation suivie d'un énorme frisson glauque qi transperce le corps des pieds à la tête pendant les quelques secondes qui suivent l'éjaculation.
Pour le subutex, en prise occasionnelle, je retrouvais le même schéma : 1 ou 2 mg avait un super effet dopant et me permettait de durer comme un pro du sexe mais en cas d'augmentation de la dose, c'était l'anorgasmie assurée puis à terme, l'impossibilité nette de bande - envie de l'ordre du zéro.
pour moi, défoncé ou surdosé - opiacé et libido c'est donc toujours mauvais ménage et au cours des runs prolongés de conso, le sexe peut même rapidement faire office de corvée, ce qui n'est pas sans poser quelques soucis... un ami, lui, utilisait la came ouvertement pour l'effet de "castration chimique" pour reprendre ses mots, effet qu'il appréciait à sa juste valeur pour sortir de la dictature du sexe
ce qu'il est important d'ajouter c'est la rapide réversibilité de l'action car si tôt l'opiacé dissipé et les effluves de la conso disparu, l'envie revient direct, même super forte - un peu comme un Lion qui s'évaderait après avoir été maintenu en cage trop longtemps. J'aimais bien une réplique du personnage d'Al Pacino au parloir avec sa femme dans "Needle Park" (film sur les toxs de rue New yorkaises des années 70) qui résume bien la chose : " je te jure, je pense qu'à ça ces temps ci, depuis que je suis guéri je n'ai plus que ça en tête, quand on arrête la came on a comme besoin de rattraper le temps perdu, j'ai trop envie de toi, montre moi tes seins ". Et il se branle en larme derrière la vitre.
Pour pas mal d'usagers, la libido peut aussi servir de baromètre pour estimer la phase de fin du sevrage physiologique : dans les jours qui suivent un arrêt de came (ou substitute) l'éjaculation précoce fait pour moi partie du tableau clinique avec la fatigue, l'insomnie légère et les jambes éreintées, syndrome de merde qui peut durer des semaines.... les symptômes se fondent doucement dans la normalité semaine après semaine et vient une phase ou il est difficile de faire la part des choses entre la fatigue naturelle de la vie et les deniers microsignes du sevrage : mais le moment ou la libido se rétablit vraiment prouve avec certitude que le cerveau a restauré l'équilibre en profondeur
Pour d'autres encore, la libido sert aussi pour s'ajuster en terme de dosage pour le maintien de substitution : si au début de la cure il est nécessaire de se surdoser un peu pour le confort et la saturation, le prix à payer est souvent une libido en vrac... de même une éjaculation précoce suivi de frisson est le signe d'un sous dosage évident ou que l'on descend trop vite le dosage.
Dernière modification par ziggy (22 décembre 2013 à 15:55)
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