Mon histoire pitoyable

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Elfuzzor homme
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Inscrit le 14 Jul 2015
15 messages
Bonjour, je suis le forum depuis quelques temps déjà , j'y ai trouvé des réponses pour ma conso là  où personne d'autre ne pouvait m'aider. J'écris aujourd'hui parce que je suis au bord du gouffre, je n'en peux littéralement plus de vivre.

J'ai découvert la défonce avec le cannabis à  17 ans, j'en ai abusé et j'ai su m'arrêter par étape après ma première garde à  vue quelques années plus tard, pas vraiment de problème vis à  vis de ça.
Les problèmes viennent plus tard, je rencontre, la femme de ma vie, on consomme speed, lsd et codéine ensemble, je poursuis mes rêves et réussi globalement moyennement dans mes ambitions, mais ça avance.
Mais après, viens le drame, une série noire, après un an, elle me quitte, j'ai tout perdu, absolument tout. Elle me traite de poison, de merde, je fais tout pour la récupérer, il n'y a qu'elle à  mes yeux, je perd mon taf et m'enferme chez moi, je tombe dans l'héroïne en restant cloitré dans le noir, je ne pratique plus la musique alors que j'étais un peu doué pour ça, je laisse absolument tout tombé, je ne mange plus, je ne dors plus, je passe mon temps à  me défoncé.
Pendant tout ce temps, mon meilleur pote a été là  pour moi, il a du supporter mes tentatives de suicide, mon mal-être obscène. La seule façon que j'ai trouvé à  ce moment là  pour me calmer, c'était de me défoncer encore plus, au point de passer ma journée de comater, complètement dans le cirage.
Je suis retourné chez mes parents faute de tune, je n'ai pas de plan, mais je n'ai pas envie d'arrêter. J'ai envie de me détruire, j'ai envie de souffrir, le manque se fait sentir.
Mon ex me méprise, j'essaye de la joindre mais elle m'ignore totalement, j'ai pourtant besoin de son aide elle m'a totalement détruit, en 3 mois, je suis devenu une épave, même mon ombre était plus reluisante avant, je ne me sentais pas mal avec moi même, tout allait bien, je ne pensais pas un jour vouloir en finir avec la vie, je l'ai toujours tant aimé.

Personne ne comprend dans mon entourage ce que je traverse, à  quel point cette poudre est devenu indispensable tant la vie m'a absolument tout retiré.
Si j'écris ici, c'est parce que peut être que vous comprendrez ce que je traverse, à  quel point la came m'aide et m'enfonce à  la fois et vous ne me jugerez peut-être pas comme un faible et un pleurnichard.
Cordialement
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Tu m'as touché... courage ! psychonautilus
 
merci pour ce témoignage plein de courage, tu seras soutenu ici /Nokkloom

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Vadim homme
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Inscrit le 03 Nov 2014
36 messages
T' es pas pitoyable mon pote, t' as pris la méga-claque affective. J' ai connu ça aussi et moi mon échappatoire c' était l' alcool (chacun le sien) et comme toi, je restais dedans sans arrêt, je voulais pas reprendre pied dans la réalité et me souvenir qu' elle était devenue aussi dégueulasse. Le fait que tu viennes en parler ici prouve que tu as besoin de vider ton sac et je te comprends. Essaie peut-être de passer à  l' étape supérieure avec une assistance psychologique quand tu te sentiras prêt. LA blessure semble profonde mais elle guérira mon pote, sois patient et perds pas espoir.
Prends soin de toi, amicalement
Alex
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Bonne première réponse. /syam

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psychonautilus homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 17 Mar 2015
83 messages
Salut Elfuzzor,

Je ressens ta détresse à  travers tes mots... J'ai connu, moi aussi, une rupture difficile, que j'ai compensée avec l'alcool, dans la même optique d'autodestruction que tu évoques. Tu es, je pense, dans une situation où le remède et le mal se confondent : tu as besoin de ton ex mais elle te fait souffrir, tu as besoin de la came mais elle te fait souffrir. C'est difficile, et Dieu sait comme je te comprends.

Maintenant comment s'en sortir... Il faut dissocier les deux problèmes : la came, et ta rupture.
Pour la came, si tu n'as pas envie d'arrêter, je pense que ce sera difficile... Mais tu pourrais aller voir un psy/addicto (gratuit et anonyme en CSAPA me semble-t-il) histoire de faire un peu le point sur ta conso : ce que tu en retires, ce qu'elle te retire... Ce sera déjà  un premier pas vers une démarche de soin, et ça te permettra de parler, de vider ton sac, ça fait tellement de bien parfois, de mettre des mots sur ce qu'on ressent, de se sentir écouté par quelqu'un qui ne nous connait pas, qui ne juge pas.

Pour ton ex, il n'y a pas de réponse universelle... tout dépend de la situation. Peut-être pourras-tu renouer le lien avec elle, la "récupérer" pour ainsi dire, et c'est ce que je te souhaite, étant donnée l'importance qu'elle semble avoir pour toi. Mais il y a aussi des situations où ce n'est pas possible, où ce qui liait deux personnes est cassé, et là  il faut faire son deuil. C'est difficile, c'est long, c'est comme la came : t'as le sevrage, puis t'as le PAWS... Tu peux rechuter, faire un petit "extra" où tu revis le rêve pendant quelques heures, quelques jours, puis tu dois à  nouveau arrêter... et ainsi de suite. Le temps efface toutes les blessures. Un jour, sans vraiment savoir comment ou pourquoi, tu te réveilles, et t'as pas l'envie de te flinguer à  chaque seconde de ta journée de merde, et tu recommences lentement à  vivre, à  vouloir vivre. Il reste quand même des traces, parfois t'y penses, puis de moins en moins, et puis presque plus... et puis un jour, tu ranges ça dans les archives de ton cerveau, ça reste de bons souvenirs, comme la drogue en fait, malgré l'addiction la plupart des ex-ud gardent des bons souvenirs de leurs périodes de conso, au milieu de quelques mauvais.

Bref, courage mon ami, t'es pas tout seul, je ne te connais pas mais je t'envoie des ondes positives, je pense que tu peux t'en sortir.

psychonautilus

PS : au vu du ton un peu "péremptoire" et de l'allure de vérité générale de mon post qui n'était absolument pas voulue, je précise que j'ai raconté mon expérience, ma vie, mon point de vue et que tout ceci n'est bien sur pas une "règle" mais bien un témoignage qui je l'espère t'aidera Elfuzzor.
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Rien de "péremptoire", tu as juste les bons mots sur ta propre expérience. /syam

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La lie
Banni
Inscrit le 01 Aug 2012
1945 messages
Bonjour Elfuzor , et Welcome salut

Ton message transpire le mal être et je ne serai pas assez débile pour te sortir un truc d'un goût plus que douteux , genre un smiley çacomme  corde-pour-se-pendre .
Sur ce forum , il existe un système de notation , et je te comprendrais aisément que tu me mette une étoile rouge ...( Je ne l'aurai pas volé ) , tout comme je comprendrais que tu n'en n'ai rien à  foutre de mes conneries ...
J'ai tenté , je l’espère pas trop-trop maladroitement de déclencher un truc qui fonctionne chez moi quand je suis mal : l'auto-dérision . Après c'est sur que ça ne fonctionne pas avec tout le monde ...
Je ne peux malheureusement t'être que de peu d'utilité , mais je suis prêt à  discuter , sérieux , y'a pas de souci .
Je comprends (que trop ? ) parfaitement ton appétence pour l'héro , surtout pendant les épreuves que tu traverses , et nous sommes une bonne tripoté ici  à  capter ce que tu ressens .
Ici , nul ne te jugeras d'une quelconque façon , et de plus je suis persuadé que nul n'en vraiment les moyens .wink
Je viens de voir que des forumers t'ont répondu , et ce plutôt intelligemment  , alors n'hésites pas à  vider ton sac , mon copain .
Putain de bon courage que je te souhaite , et tiens nous au courant ...
J'me permets de te claquer une petite bise , t'en fera ce que tu veux , et réponds moi de jouer au contorsionniste pour que je me la mette au derrière y'a pas de souci ...
A+
La lie

Par delà les miens et les balles ...

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
salut elfuzzor,

j'ai comme toi vecu cette "perte" d'un amour pour qui j'aurai tout donné il y a de ca quelques mois, et je ne peux que trop bien comprendre dans quelle situation tu es.....

comme toi, je me suis faite larguée avec de gentils synonymes dont je n'ai encore pas compris leur provenance ? pourquoi tous ces mots blessants, alors que je ne souhaite (encore) qu'une explication ? parfois, certains mots font plus mal qu'une lame de couteau (moi j'etais pas un poison, j'etais carrement inutile a ses yeux.....)

je comprends aussi tres bien que tu cherches le reconfort dans la came, je pense qu'ici tout le monde a du avoir ce reflexe au moins une fois, si ce n'est plus, dans sa vie, et quelque soit le produit,

point de pleurnichard quand on est malheureux voyons ! tu es blessé dans ton ame et dans ton coeur, c'est normal de reagir comme cela, mais ne te laisse pas aller, ne te laisses pas couler pour quelqu'un qui ne le merite pas stp, je comprends qu'elle soit tout pour toi, mais comme pour un deces, il y a une periode de deuil a affronter, puis petit a petit, ca va mieux, ou de moins en moins mal disons, crois moi, et crois en toi, tu te releveras de cette epreuve, et tu recouvreras ta "plussoyance" comme dit le chapelier fou dans alice au pays des merveilles de T. Burton wink

j'espere que ces quelques mots pourront t'aider un peu, n'hesites pas a venir ecrire ici, echanger tes ressentis, personne n'est là  pour te juger, juste t'aider comme on peux......

courage !

amicalement,

snoop'
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TT à  fait ok, personne ne mérite d'être dévalorisé, dégradé, déprécié WD2

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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Elfuzzor homme
Nouveau membre
Inscrit le 14 Jul 2015
15 messages
Merci pour vos réponses.

Je répond à  un peu tout le monde en même temps, se reconnaitront les principaux intéressés...

Je pense de plus en plus à  la TSO, mais pas dans le but d'arrêter, je ne veux pas arrêter les opiacés, cette drogue me convient, j'arrive à  vivre avec, même si la codéine et l'héroïne il y a un monde. L'un est un peu plus gerable que l'autre. Le problème est l'approvisionnement, je n'ai pas de plan, je suis en sueur depuis ce matin, c'est ingérable, le retour chez les parents fait mal de ce point de vue.
Je n'arrive pas à  l'oublier, j'essaye, je n'y arrive pas, j'ai mal. Je suis un "artiste", je me suis toujours servi de ce que j'avais de noir pour créer, mais cette fois, il n'y a plus rien, je n'ai plus le feeling, c'est trop profond... J'espère qu'un jour ça reviendra mais je n'y crois pas vraiment, elle m'a vraiment brisé de l'intérieur. Des "amis" lui ont dit que j'étais un pervers narcissique, ils ont bien du lui bourré le crâne avec la bénédiction de sa conne de mere, résultat: elle croyait que je la voyais comme un jouet, que j'étais un prédateur... Il a bonne figure le prédateur aujourd'hui...
Je souffre, j'aimerai passer en TSO pour retrouver une santé financière, une vie un peu plus dans les clous. Mais j'ai besoin d'oublier mon quotidien, je ne peux pas vivre avec mes pensées. J'aimerai recommencer à  jouer de la musique, mais le coeur n'y est pas, mes groupes m'ont lâché, je n'ai pas l'occasion de me "relancer". Mes potes vont tous partir en vacances, je vais être seul, seul face à  moi même, ça va être dur...
Je brule de desespoir...

Merci pour vos réponses, j'ai un peu l'impression d'être compris. Ça fait 3 mois qu'on essaye de me "secouer" en me disant que ça devient pitoyable mon état, qu'il faut que je me réveil, que je touche le fond... Ils ont tous vécu le mal à  les écouter mais peu d'entre eux savent ce que je subis à  l'intérieur de moi même...
Et je te rassure la lie, j'ai encore le sens de l'humour
Merci vraiment pour vos réponses

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Concernant ton état physique et psychologique, le mieux serait d'un premier abord serait d'aller consulter le toubib de famille ( qui avec un peu de chance t'a connu quand tu étais enfant ) afin de lui parler de ton addiction aux opiacés.

Il a la possibilité de te prescrire du Subutex ( ou un autre dérivé de Buprénorphine ).

Je pense que tu souffres suffisamment de ta rupture pour ne pas en rajouter avec le manque d'opiacés.

Ensuite, l'idéal serait de prendre rendez-vous dans un CSAPA afin de consulter un addictologue et d'envisager pourquoi pas une mise sous méthadone ( c'est apparemment plus facile avec cette molécule pour les extras ).

Pour terminer, un deuil prend du temps... D'un autre côté, si son amour pour toi s'est éteint, elle ne pouvait décemment pas continuer une  telle relation.

Je compatis à  ton état de tristesse... Et je te souhaite le mieux pour ton futur proche.

Prends soin de toi.


Reckling.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
Inscrit le 26 May 2015
3358 messages
Je ne peux presque rien rajouter aux cinq réponses très pertinentes (Alex, Psycho, LaLie, Snoop', RC) que tu as reçues. Lis avec attention car ils ont l'expérience. Ils ont bien souligné l'aide considérable que peut apporter un suivi médical et psychologique.

Ce que j'ai envie de dire quand même, c'est que tu n'as pas *BESOIN* de t'enfoncer juste pour te/lui *PROUVER* que tu n'es pas le méchant manipulateur.
- Et d'une, cela ne lui prouvera rien ni à  elle ni aux autres,
- Et de deux, pas besoin de te le prouver à  toi-même : elle se trompe et même si c'est une erreur dramatique, ben elle a tort, tout le monde se trompe parfois, point. Tu sais qui tu es. Tu n'as pas à  te justifier, à  te défendre ou à  payer. Peut-être que tu l'idéalises trop pour admettre qu'elle est juste à  côté de la plaque à  ton propos et elle ne changera pas d'avis parce que tu le lui prouves d'une façon inadéquate.

Ce sont des choses sur lesquelles il faut que tu arrives à  mettre des mots, la situation s'éclaircira et s'allègera beaucoup quand tu sauras exprimer pourquoi tu fais ces choses. Effectivement la rupture et l'addiction sont deux choses différentes, si un produit t'a permis de tenir, n'en faisons pas un drame, il sera temps d'envisager des solutions... mais là  je ne vais pas redire ce qui a déjà  été mieux exprimé par mes collègues.

Pour l'absence de plan, nous ne pouvons que comprendre ton désarroi. Comme il a été dit, un médecin peut prescrire de la Buprénorphine (mais si tu choisis ça, renseigne-toi bien sur le produit et ses interactions problématiques avec la conso) ou encore mieux, le CSAPA où un addictologue pourra évaluer quel produit te convient en plus de parler avec toi.

Tous mes voeux de guérison pour cette blessure sentimentale très dure.

Dernière modification par Syam (15 juillet 2015 à  06:30)


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wastedreamor2 femme
coz I've Wasted a Dream or 2
Inscrit le 01 May 2015
190 messages

Elfuzzor a écrit

Je n'arrive pas à  l'oublier, j'essaye, je n'y arrive pas, j'ai mal. Je suis un "artiste", je me suis toujours servi de ce que j'avais de noir pour créer, mais cette fois, il n'y a plus rien, je n'ai plus le feeling, c'est trop profond...

Je ne te comprends que trop bien... Je me définissais comme "spleenétique", mais c'était de cette part sinistre et désespérée en moi dont je me servais pour dessiner, peindre et écrire. Et Dieu sait que j'étais productive. Un jour j'ai été fêlée ... Comme un verre... Parfaitement.

Et plus rien. Sentiment d'être une boule de flipper, renvoyée d'un bout à  l'autre sans le moindre ménagement. Je n'en avais plus rien à  foutre de rien à  commencer par moi-même. Alors qu'avant j'arrivais à  trouver un sens à  ma souffrance dans l'expression que j'en faisais... J'ai toujours eu "l'Art" en haute estime, et il ne pouvait y avoir d'autre sens réel à  ma vie que dans le processus de création.

Puis l'avènement du vide... Plus rien à  retranscrire, plus envie de rien faire ressentir à  personne. Juste mal et plus les mots pour se plaindre. A qui? A quoi bon? Qu'est-ce que je peux bien valoir pour que X m'ait fait ça?

J'avais tellement mal que je n'avais plus rien à  dire, juste envie de trouver une raison de survivre deux heures de plus.

A chacun sa croix, mais si tu dois y ajouter des problèmes de sevrage non désiré...
Comme conseillé plus haut, il faut que tu ailles consulter. La vie est déjà  compliquée, quand on a goûté à  la came , encore plus, pour l'instant tu ne peux pas vivre sans ordonnance. Je/On ne ne te demande pas d'arrêter ta consommation, quand tu peux te la payer ou la trouver, mais quand ce n'est pas le cas, au moins tu as ton ordonnance. Bien sûr il y a des obligations de suivi psy, mais je crois que faire le point avec un étranger ne peut être que bénéfique. Certains centres sont moine "emmerdants" que d'autres au niveau des conditions de prescription, si c'est ce qui te retient.

Quant à  ta déception, je comprends qu'elle est profonde. Je suis la première à  jouer du romantisme et à  attenter à  mes jours.. par amour. Tout ce que j en ai retenu c'est que j ai engagé mon pronostic vital pour deux mecs... qui sont revenus. Grande utilité pour tout le monde si j'étais morte...Ils sont revenus un ou deux ans plus tard, une fois que j'étais reconstruite, et ne pensais plus à  eux. Je suis toujours avec #2

Peu importe l'issue de ta relation, il faut que tu te reconstruises d'abord, avec ou sans elle. Si tu as tes parents c'est déjà  pas mal..

Courage...Je te promets qu'il y a des jours meilleurs que ceux où l'on se sent mal aimé.


"We obey people we don't trust, to buy things we don't need, to impress people we don't like, using money we don't have, for gratifications that don't last, killing animals we don't hate, for pleasures that don't satisfy, dreaming of a life we don't deserve, and praying for an afterlife that doesn't exist : we are a stupid species"   Philip Wollen

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Acid Test homme
PsychoAddict
Inscrit le 28 Sep 2014
3052 messages
Je ne connais que trop bien ce sentiment et cette situation !
Ah l'amour !
Belle saloperie parfois, qui peut te détruire tout autant que la drogue !
J'ai un peu le meme parcours malheureusement !
Tombé plusieurs fois dans la came , à  cause de deux séparations, dont une  tres mal vécue !!
Je suis aussi musicien ,guitariste et ingé son ( tu me diras ,j'ai lu "artiste " alors ca peut etre autre chose !) et j'ai vecu tout ceci !
Le manque d'inspiration, la dépression qui te fait chialer toute la journée et puis tu te souviens de la came et de la maniere dont elle efface tout en 10 minutes ...
Mais du coup je suis retombé ...
J'ai choisi cette dépendance plutôt que  de prendre des benzos , car comme toi, je trouvais que cette substance me convenait ( et me covient encore quand elle n'est pas surdosée en cafeine !) mais apres tant d'années de dépendance , ça devient difficile piur moi, surtout que je ne vis pas bien sous TSO ( mieux que sans mais pas l'idéale ...) meme si le mien n'est pas si mal  !
Si j'ai une chose à  dire , une !
Soit la femme que tu aimes en vaut le coup parce que c'est une nana bien et qui se comporte bien avec toi  ( quand on est amoureux, difficile de faire la part des choses ! On ne voit pas toujours la réalité comme elle est ! ) , soit dis toi que des femmes superbes , il y en a des tas et des tas et des tas sur la planete et que peut etre celle ci n'est pas faite pour toi malgré l'amour que tu as pour elle !
Ne gaches pas ta vie pour elle car ça ne vaut pas le coup !
J'ai perdu énormément de temps entre autres , à  ne pas réaliser ça et le temps passe vite ...
Et moi aussi je pensais que ça ne s'arreterait jamais, c'était la femme de ma vie et la seule femme avec qui j'ai eu envie d'avoir des enfants un jour ,même si heureusement ça ne s'est pas fait !
Là  on n'est plus dans des problemes de drogues mais des problemes affectifs !
Personnelement, ce sont ces problemes qui m'ont fait devenir dépendant à  l'héro ; rien d'autre a priori !
Pour le cannabis, c'est different par contre et là  ce n'est pas du à  une séparation ( commencé bien avant , vers 14 ans ) !
L'envie de m'évader m'a fait découvrir les drogues mais la tristesse et les descentes m'ont fait prendre de la dope !
C'était le "médicament " miracle pour moi mais ça se paye !
Je n'étais pas arttiré autant par l'heroine avant d'etre malheureux à  cause de cette séparation !
Je bouffais des acid par " plaquettes entieres ", au debut des 90's , dans les premiere Raves ( où j'étais DJ ) et je ne jurais que par le psychédélisme , venant à  la base d'une culture musicale 60's/70's ( " hey Owsley , can you hear me now ?" Day tripper !) , puis est venue la coke mais il a suffi d'une premiere déception amoureuse pour vraiment découvrir la came et d'une histoire difficile  ( beaucoup plus dure par contre ) pour retomber 8 ans apres !
Et beaucoup , si ce n'est la plupart des mecs à  fond que j'ai pu rencontrer , tombais dans la défonce pour cette raison ; des problemes affectifs !
Sorte de suicide plus ou moins conscient ( arrivé à  un certain niveau, ça devient hard core !!) tout en prenant du plaisir !
Bon courage à  toi en tout cas !
Et di j'ai un conseil ,sors de chez toi, vas voir de bons potes ( allez draguer les minettes, ça te changera les idées meme si tu n'as pas la tete à  ça; l'appétit vient en mangeant comme on dit et certaines sauront te redonner ce qui te semble perdu  !) , et essaies de faire la part des choses pour voir si elle vaut vraiment que tu t'accroches à  elle comme cela !

Et surtout , la musique !!!

Dernière modification par pleasurepulse (15 juillet 2015 à  10:53)

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Elfuzzor homme
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Inscrit le 14 Jul 2015
15 messages
Hey, merci pour vos réponses, vous avez visé plutôt juste, je vois que je ne suis pas le seul à  traverser ce genre de phase auto-destructrice...
Jusqu'à  hier, je ne pensais qu'à  la mort, mais je n'aurai jamais cru trouvé un second souffle grâce au 14 juillet... Totalement en sueur par le manque, je suis resté devant un "documentaire" sur la révolution et voir ces mecs se faire couper la tête m'a fait réfléchir, je ne veux pas regarder une dernière fois le ciel.

Moi aussi, je ne jurais que par le psychedelisme, je ne disais pas non à  la codéine, mais il y avait l'interdit conscient que je me posais après avoir écouté les récits de ceux qui sont passé par la dope. On m'a prévenu, je sais que ça ne mène nul part.
Aujourd'hui, c'est vrai que je ne compte pas arrêter la came, c'est vraiment trop bon et les autres drogues sont un peu passé aux oubliettes même si j'ai repris des buvards l'autre jour qui m'ont fait le plus grand bien, j'avais réussi en quelque sorte à  relativiser, mais la circonstance le permettait. Je ne me sens pas de triper vu l'état mental dans lequel je suis actuellement.

J'ai un peu peur de la metha mais surtout du sub. La bupre pour moi, c'est l'erzat maudis, combien n'ont jamais touché au délice de la blanche avant d'écraser leurs cachets? De ce que j'en ai lu, le manque de sub est même plus fort que celui du rabla, mais là , je ne l'ai que lu et ce qu'on vit est parfois loin des on-dit. L'autre raison de ma réticence face au sub, c'est la crise de manque, pour pallier au manque, je ne peux m'empêcher de bouffer des plaquettes de padéryl et neo codion pour minimiser et je n'ai pas envie d'en chier pendant trois jours pour me punir d'une impatience à  peine contrôlée.
J'ai reussi à  toper du skenan l'autre jour et malgres le coté un peu "chimique" de la défonce, c'était pas mauvais. Apparemment, c'est dur de s'en faire prescrire.

J'ai déjà  été voir mon médecin traitant, celui qui me suit depuis que je suis tout petit et qui suit toute ma famille. Pas pour la dope mais pour cette rupture, à  ce moment ci, j'entrais tout juste dans la défonce, mon taf m'annonçait qu'il me virait parce que j'avais l'air déprimer et je ne voulais pas aller aux 15 jours de préavis, je me suis fait arrêté pour dépression, de manière totalement justifiée.
J'ai un peu peur d'aller le voir pour lui demander conseil, il suit toute ma famille depuis toujours et ma mère a une maladie chronique, elle a des grosses ordonnances de dafalgan codéiné et j'ai peur qu'il fasse un lien entre ses opiacés et les miens. Elle souffre et c'est son seul réconfort physique et mental avec la beuh face à  cette maladie dont elle ne se débarrassera jamais.
La peur que ça s'ébruite est présente aussi. Même s'il y a le secret médical, toute ma famille est suivit là  bas, j'ai le sentiment que tôt ou tard, la vérité finira par s'ébruiter.

Je pourrai en parler à  mes parents, principalement ma mère, ils ont connu ensemble l'héroïne dans les années 80. Mais si j'en parle, se serai pour arrêter définitivement et pas pour lui aggraver sa maladie avec la peur que je ne m'en sorte pas. Elle m'a assez prévenu que l'heroine, c'était la ligne à  ne pas franchir, que je lui parle de mes trips sous lsd, champote, speed, ça ne la dérange pas, mais le rabla c'est quelque chose à  part. Mes parents m'ont "bien éduqué" face aux drogues, si d'avantage de personnes que j'ai connu avaient reçu cette éducation, beaucoup moins auraient tapé un tonc pour testé leurs limites ou sur les seuls paroles d'un mec chirdé sans trop savoir dans quoi ils s'embarquaient...

Aujourd'hui, ça va pas mieux, au contraire, c'est juste complètement différent d'hier.

Merci encore pour votre aide.

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