Plaques gonflée qui apparaissent apres injection d'ethylphenidate

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Mith homme
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Il vient de m'arriver avec un fixe d'Ethylphenidate, un phénomène qui ne m'était jusque la arrivé qu'avec l'heroine et que je pensais dut a l'acidité quand je forçait un peu sur le jus de citron ou que j'envoyais un peu a coté, et la pareil!

Des plaques qui gonflent sur le bras quelques secondes après l'injection, ou plutôt des sortes d'oedemes blanchâtres je sait pas si c'est le mot juste, et qui s'estompent en quelques minutes, j'avais cherché sur le net et jamais trouvé un truc similaire.

Si c’était une allergie je pense que je devrais être mort depuis longtemps en me l'envoyant direct dans le sang, non?

Alors je vais en profiter pour me culturer un peu, si quelqu'un a la réponse ça m’intéresse, je connais personne à  qui ça le fait dans mes connaissances.

"I saw the best minds of my generation destroyed by madness, starving hysterical naked,
dragging themselves through the negro streets at dawn looking for an angry fix"
- Allen Ginsberg

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Mai
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Ça ressemble à  une injection à  côté de la veine non ?

"Et de toutes façons c'est des conneries ce que tu dis. Je ne vais pas devenir accro. Je sais me controler. Je vais juste essayer une fois, et c'est tout."

— Christiane F.

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Mith homme
Lab Rat
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246 messages
Non justement celle la j’étais resté bien dedans,, alors qu'hier j'en ai fait un ou suis passé a travers et j'ai fais un carnage et rien.

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prescripteur homme
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Cela ressemble à  une reaction urticarienne localisée. Ce sont des papules ortiées ou wheals en anglais.
voir par exemple photo dans l'article
http://www.actamedicainternational.com/ … sue_10.pdf

Le problème est que c'est soit anaphylactique (allergie) soit anaphylactoide (reaction non allergique à  une impureté ou un excipient). Si c'est anaphylactique, une injection supplémentaire peut être catastrophique (réaction allergique généralisée). Donc le plus prudent est de s'abstenir.
Si tu veux quand même continuer, un prétraitement par un antihistaminique peut etre utile, vois avec ton médecin.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (30 janvier 2015 à  22:30)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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canaille
Invité
il m'est arrivé la même chose avec le même produit.
as tu des démangeaisons (fortes) ?
 

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Mith homme
Lab Rat
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246 messages
Ça ressemble beaucoup a la photo de ton article Prescripteur, sauf que dans mon cas ça apparait en grappes Blanchâtres ou rougeâtres, changeant de couleur quand on appui légèrement dessus..

Pas de brulure ou de démangeaisons pour moi,  peut être une légère sensibilité au toucher?

La seule brulure était sous la peau, surtout quand on fxe dans un coin mal irrigué avec de toutes petites veinules on la sentait alors qu'elle se répandait petit à  petit dans le système sanguin précédent l'arrivée des plaques.

On injecte, et Plop Plop plop, ces trucs poussent comme des champignons dans la zone alentour, pour disparaitre parfois en quelques secondes aussi mais normalement plutôt en minutes, et le lendemain jamais nulle trace, volatilisé?

Dernière modification par Mith (30 janvier 2015 à  23:24)


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splinK homme
PsychoHead
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1116 messages
Franchement évite de fixer l'EPH, ce week-end j'ai tiré une pauvre trace de 13mg bien écrasée, rinçage de nez avant/après/encore après, bien RDR quoi.
Ben le soir même j'avais plein de croute de sang dans le nez (jamais eu ça même après m'être enfilé 10 grosses traces de 3MMC dans le pif sur une aprem sans rincage) et le lendemain je mouchais du sang...
Alors en IV ça m'étonne pas que tu aies ce genre de réaction vu comment ça semble corrosif sad

Dernière modification par splinK (02 février 2015 à  19:11)

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Mith homme
Lab Rat
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246 messages
J'ai fais un run d'eph sur environ deux jours et demi et me rends compte maintenant que c'est un produit avec lequel il faut faire plus que gaffe. J'avais naïvement commandé 2g, m'étant peu renseigné sur la pureté du produit et les quantités à  utiliser. J'ai du prendre peut être 0,8 ou 1g sur le run, surtout en IV, et ça a été un grand n'importe quoi, tant sur le plan physique que mental...
Impossible de s’empêcher d'y retoucher, comme avec la CC, a peine ton fix fait tu penses déjà  au prochain, et j'me suis arrêté qu'après être passé pas loin de l’arrêt cardiaque.
Et ensuite cette descente, mon dieu, cette descente... L'impression de revenir à  la réalité après avoir passé trois semaines sous amphétamines.

Résultat des courses, l'esprit qui débloque à  fond et des bleus de partout, a mon avis ça attaque tellement que les petites veines thrombosent, un peu comme quand ils grillent les varices en chirurgie. Sachant à  quel point c'est caustique je diluais bien le produit et faisait vraiment gaffe de pas injecter à  coté, mais à  mon avis c'est une douce illusion de penser pouvoir le faire sans risques, les forums anglais commencent à  regorger de récits de gens qui se retrouvent avec des nécroses après des IV d'eph, un peu comme le crocodile, et après avoir testé, ça m'étonne pas.

Par contre pas eu d'autre réaction sur la peau a part la fois dont je parlais, du coup un peu de produit avait du partir à  coté je pense, comme quand ça m'arrivait avec la dope.

Une drogue que je prendrais maintenant avec des pincettes, même en sniff ou en para (pas testé et j'me dis que c'est bon à  se faire un ulcère).
C'est  un produit ultra jouissif mais à  fort potentiel d'abus qui a vite fait, je pense, de t'envoyer tout droit à  l'hosto, à  l'HP, ou au cimetière.

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YourLatestTrick homme
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L'EPH est je trouve déjà  bien douloureux en IV, et ce indépendamment de la dilution (pourtant je ne lésine pas), ou presque.
Phénomène qui ne m'est arrivé qu'avec ce prod (filtré à  la toupie, et, donc, dilué jusque dans des 10cc...) :

-je ne fais pas de tirette, et je n'utilise pas d'aiguille qui a été en contact avec la solution. Je ne purge que la seringue, pas l'aiguille. Il reste donc une infime partie d'air dans l'aiguille, qui, avec la tension liée au garrottage, se remplit de sang dès que je suis dans la veine.
J'injecte de façon lente mais continue. Trop vite ou trop saccadé, et tout foire. Le résultat ressemble aux shoots hors de la veine, avec un bel œdème.
Avec des petites veines, c'est encore plus flagrant.

Je pense que c'est un mélange d'une grosse vasoconstriction, et d'une réaction inflammatoire, que je pense majorée par les points de ponctions adjacents non cicatrisés, avec une extravasation dans les tissus cutanés... Je note au passage une anesthésie cutanée rapidement réversible, quand ça arrive. Ça surprend, parce qu'on se dit qu'avec ce prod qui s'infiltre d'un coup là  où il peut, ça fait pas si mal... Puis on se rend compte (en ce qui me concerne) que c'est la sensibilité entière qui a disparue, sur la zone concernée.

Si je purge mon aiguille avec la solution contenant l'EPH, la toute petite goutte de mélange qui entre en contact avec les tissus du derme pendant la pénétration de l'aiguille est méga douloureuse. Et une fois l'aiguille dans la veine, même sans tirette, même sans appuyer sur le piston, le peu d'EPH qui commence à  se diffuser dans la veine entraîne cette réaction (pour moi, au mieux vasoconstriction, au pire, lésion importante de l'endothélium -précédemment abimé ou non- qui rend vite l'injection infaisable, surtout si un œdème cutané vient comprimer la veine par dessus....).
Pourtant, si ça passe, et que localement c'est OK, j'ai jamais ressenti de gêne particulière, du moins pas plus que par une autre ROA.

Ça va sans dire, les dégâts doivent être bien réels. Ce n'est pas une pratique que je conseillerais, encore moins sur le long terme.

Toujours est il que pour éviter de se détruire le bras pour un shoot, de mon expérience perso, je dirais que c'est moins risqué :

-d'utiliser une veine de bon diamètre, et neuve (sans ponctions récentes, du moins). Par contre, il faut que ce soit une veine superficielle. Vu le risque de complications vasculaires et de dégâts tissulaires, ce serait une très mauvaise chose que ça se passe autour d'une veine profonde, pour des raisons évidentes.

-De même, je conseille vraiment d'éviter les membres inférieurs, ou la circulation veineuse est plus lente (je pense qu'on n'a aucun intérêt à  favoriser une stase de ce produit dans l'organisme.)

-Pour moi, ce n'est pas raisonnable de faire plus d'un shoot, même réussi, avec l'EPH : La vasoconstriction arrive vite, ce qui rend les fix de plus en plus compliqués ; et vu le craving du prod, je m'en tiens à  cette règle : si je loupe la veine, mais que mon aiguille a aspiré même un tout  petit peu de sang, je change directement l'aiguille (le risque étant que de l'EPH aie pénétré dans l'aiguille, ce qui est rédhibitoire pour moi.

Si avec une deuxième aiguille neuve j'ai le même résultat, j'arrête les frais, et passe à  une autre ROA.

Pour rajouter quelques pensées :

A mon avis, il peut y avoir deux mécanismes "opposés" qui jusitifient l'usage difficile de l'EPH en IV :

-Soit thrombotique, c'est à  dire que des caillots se formeraient rapidement, bouchant la veine, avec des lésions éventuelles des tissus vasculaires et cutanés si stase/extravasation.

-Soit au contraire, la destruction des clous plaquettaires et tissus fragilisés, particulièrement si on néglige la rotation des sites d'injection. Celà  dit, c'est dur de conseiller de faire subir à  toutes les veines dispos l'agression chimique de l'ethyl...

Je privilégierait la deuxième hypothèse, de manière un peu empirique :
-Lors du retrait de l'aiguille, préparez un tampon sec, et commencez à  comprimer le point de ponction immédiatement (voire, simultanément, sans non plus abimer la veine tant que l'aiguille est dedans...). Sans ça, un peu d'EPH mêlé au sang va repasser par le point de ponction, en provoquant une douleur parfois intense, en abîmant au passage les tissus cutanés, parfois rudement.
J'ai remarqué que le point de ponction peut saigner pendant longtemps, même après compression, bien plus qu'avec d'autres produits.
Ça, ajouté aux shoots qui ont l'air manqués, même quand on est 100% sur d'être dans la veine, me font davantage penser à  un déficit de coagulation, avec une agressivité certaine sur des éléments nécessaires à  l'hémostase (ou simplement, à  la vie cellulaire...)

J'en rajoute un peu puisque je suis parti :

-Vu comme ça, ça semble insensé de fixer l'EPH. Celà  dit, peu importe comment on le consomme, le prod va se retrouver dans la circulation sanguine de toutes façons. On peut emettre l'hypothèse d'un impact sur la formule sanguine, et d'un risque hémorragique accru... Je serais curieux de voir des résultats NFS après un abus d'ethylphenidate.

-Le plug, tout comme l'IM, fonctionnent bien (niveau absorption), avec moins de galères potentielles qu'en IV.
Bien sûr, les muqueuses rectales vont finir par crier stop, et les IM répétées sont un peu douloureuses, quoique pas spécialement plus qu'avec un autre prod, en ce qui me concerne. Je parle pas non plus d'un demi gramme par jour pendant trois mois dans le même muscle. Mais pour limiter les risques graves, le plug est plus raisonnable.
Après de longues recherches, j'en ai toutefois conclu que la rotation des sites d'administration était vachement complexe avec le plug..!
wink

-Le redrop IV est rarement une bonne idée... La durée d'action de l'EPH est déjà  honnête. Mais après un shoot réussi, je trouve que c'est vraiment dur d'en assurer un deuxième, pour un plaisir moindre... L'intervalle confortable dépendra de chacun, comme d'habitude.

-pour finir, les risques cardio ne sont pas l'objet du post, mais ça ne rassure jamais d'imaginer son coeur lâcher, après une dose trop forte. Gare aux réflexes du style automédication au bêta-bloquant (le risque étant que l'adré vienne saturer à  la place les récepteurs alpha, ce qui n'est pas vraiment mieux).

Voilà  pour mon expérience... Faites gaffe à  vous. J'aime bien l'EPH en IV, mais la voie orale convient très bien à  la majorité des gens que j'ai croisé/lu.

Bien sûr, la RdR liés à  l'injection reste au moins aussi importante que tout ça.

Et puis, ne pas oublier qu'on parle d'un prod abordable et accessible, souvent associé à  un craving notable, et que des semaines/mois d'abus de stims sans pause, c'est dur à  encaisser (inutile que je developpe la dessus je pense.)
Reputation de ce post
 
Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (mikykeupon)

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YourLatestTrick homme
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Juste une précision, je parlais des veines de gros calibre, de préférence ; c'est pareil pour aiguille, les petits diamètres ont tendance à  se boucher, ou à  se fourrer dans un caillot de sang...

Les 25G sont pas mal, mais avec des aiguilles autour ou en dessous de 20G, j'ai toujours eu de bons résultats, les 20G pour IM notamment (vertes). J'ai aussi utilisé des 18G (roses), normalement utilisées pour la préparation/reconstitution/prélèvement de solutions, mais pas pour l'injection. En plus du gros diametre, le biseau est allongé, il faut le vouloir pour la boucher.

C'est clair que c'est pas spécialement agréable d'utiliser des aiguilles larges comme des cathéters, mais une fois dans la veine, il y a peu de risque d'en sortir, ou de la traverser par erreur. Et la ponction reste moins douloureuse qu'un shoot d'EPH foiré, de loin.


Ce ne sont pas vraiment des conseils, et j'incite à  la prudence et à  la modération avec l'IV d'EPH, dans tous les cas, et je ne dis pas ça en l'air, où par habitude.

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