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L’addiction au sucre n’existe à ce jour dans aucune classification internationale de diagnostic. Toutefois, cette substance crée chez certaines personnes une vraie perte de contrôle ainsi qu’un effet euphorique.
Dans la mesure où toute addiction est caractérisée par la perte de contrôle, la répétition, et l’existence de dommages sur la santé, nous pouvons donc parler de relation addictive au sucre dans certains cas extrêmes.
On ne peut pas comparer le sucre à la cocaïne
Nous sommes tous conditionnés à aimer le sucre, à en apprécier le goût. De fait, nous pouvons indéniablement comparer la stratégie du "lobby" du sucre à celle de l’industrie du tabac ou de l’alcool, comme l'avance le documentaire d'Arte diffusé ce mardi, car il y a une vraie dimension marketing derrière.
Toutefois, je n'irai pas jusqu'à comparer le sucre à l’héroïne ou à la cocaïne, comme ont pu le faire certaines études. Bien que, chez certaines personnes, l’excitation sous l’effet du sucre soit comparable à celle sous l’effet de drogues dures, on ne peut absolument pas qualifier cela de toxicomanie. Cette comparaison est criminelle en termes de santé publique.
Dernière modification par BedBug (07 novembre 2015 à 05:34)
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Dernière modification par PtiDav (07 novembre 2015 à 07:08)
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Le sport, qui fait produire beaucoup plus d'endorphine - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2024 … =d#p202414
C'est ce que je pensais...
http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/ … e-cannabis
Moins anxieuses et sensibles à la douleur
Pour ce faire, ils ont placé des roues dans les cages d’une trentaine de souris. Pendant 3 jours, les souris ont pu gambader librement, parcourant en moyenne 5,4 km par jour. Ils ont ensuite enlevé la roue à la moitié du groupe. Après une ultime course de 5 heures, les chercheurs ont étudié le comportement, le niveau d’anxiété et de douleur des souris.
Dans un contexte de stress, il apparaît que les souris-joggeuses sont moins anxieuses et stressées que les autres. En outre, en les plaçant sur une assiette chaude, les chercheurs constatent que les cobayes qui ont couru réagissent moins vite que les autres souris, traduisant une diminution de la sensibilité à la douleur.
Les endorphines n'ont aucun effet
Pour identifier les substances potentiellement responsables de ces effets, les chercheurs ont réalisés des dosages sanguins. Ils remarquent alors que les animaux qui ont couru ont des taux d’endocannabinoïdes plus élevés que les souris qui sont restées inactives. Pour s’assurer que ces hormones produites par l’organisme sont en cause, les chercheurs ont injecté aux souris un médicament bloquant les récepteurs cannabinoïdes. Les souri-joggeuses ne ressentaient alors plus l’extase du coureur. Elles étaient aussi stressées et ressentaient la même douleur que les autres.
Afin d’évaluer le rôle des endorphines, les chercheurs ont réalisé la même expérience en bloquant leurs récepteurs. Résultats : les deux groupes de souris n’ont montré aucune différence, signe que ces hormones ne provoquent pas de plaisir et l’euphorie d’écrite par les coureurs et coureuses après la course. Un mythe tombe, mais un autre naît : la course agit comme le cannabis.
Dernière modification par Mister No (07 novembre 2015 à 07:53)
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guygeorges a écrit
Pour un sevrage, plutôt que de se gaver de gras et de sucre, manger une alimentation saine et équilibrée a même de réparer le système digestif et combler les carences en vitamines et minéraux me parait bien plus indiqué pour garder ou retrouver le moral.
Pour le sucre, c'était du second degré hein, mais faut avouer que manger ce qu'on aime ca aide a passer le temps et moins penser quand on se sèvre, comme les bains chauds. En pleine crise de manque, tu t'amuses pas a te cuisiner des petits plats pour le plaisir et a surveiller ton poids...
Pour l'endorphine, je suis sceptique. Si ca n'a vraiment aucun lien, j'aimerais vraiment savoir pourquoi le sport a été si bénéfique pour moi et pas que moi d'ailleurs. Peut-etre que ca agit sur autre chose, comme les endocannabinoïdes (je vais d'ailleurs lire ca mister no), mais ca agit, c'est indéniable. Est-ce que c'est physiologique ou bien psychologique?
Car ca me parait etre une coincidence trop evidente que les douleurs liées au sevrage soient réduites dans ce cas-la. Si ca agit seulement sur les récepteurs cannabinoides, comment expliquer la corrélation entre les deux alors? Car le manque est bel et bien provoqué par l'absence d'endorphine dans l'organisme.
Fin du HS
Dernière modification par PtiDav (07 novembre 2015 à 09:55)
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Dernière modification par BedBug (07 novembre 2015 à 18:01)
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Pareil, il me semble que tu conçoit les systèmes cannabinoides et opiacés de notre corps comme séparés de façon hermétique. C'est pas le cas! Si tu tape sur tes récepteurs opiacés, ça va avoir un impact sur ton système dopaminergique, cannabinoïde, etc...
Justement, je pointais du doigt le fait que ca ne pouvait pas agir que sur l'un ou que sur l'autre, mais peut etre sur les deux ensemble.
EDIT:Par contre, je me rends compte qu'il peut y avoir une limite très mince entre recherche du plaisir et douleur alors. Car les endorphines servent, normalement, a "masquer" la douleur le temps que le corps se soigne (entre autre chose j'ai compris) et les cannabinoides sont une composante du "systeme de récompense".
Ces deux articles sont assez instructifs d'ailleurs:
http://www.sens-neuchatel.ch/bulletin/n … Barell.pdf
http://www.praxis-suchtmedizin.ch/fosum … ces_fr.pdf
Pour en revenir au sujet du sucre, le nombre de personnes "addict" au sucre c'est en partie (en general meme) a cause des industriels, qui en mettent a tout va dans tout ce qu'on consomme. Notre corps s'est habitué petit a petit a cette trop grosse dose de sucre, et ca a un impact sur toute la population avec le temps.
J'ai pas de chiffres exactes, mais par exemple, le nombre de diabetiques aujourd'hui est juste enorme par rapport au siecle dernier.
Et tout ca pour pouvoir vendre plus, et plus cher.
Dernière modification par PtiDav (07 novembre 2015 à 18:17)
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PtiDav a écrit
Poue en revenir au sujet du sucre, le nombre de personnes "addict" au sucre c'est en partie (en general meme) a cause des industriels, qui en mettent a tout va dans tout ce qu'on consomme. Notre corps s'est habitué petit a petit a cette trop grosse dose de sucre, et ca a un impact sur toute la population avec le temps.
Ah ça c'est comme le gras et le sel on essaye de nous en faire bouffer le plus possible (et à l'inverse avec le light on nous fera payer pour ne pas en manger ), c'est clair.
Dernière modification par BedBug (07 novembre 2015 à 17:58)
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Dernière modification par PtiDav (07 novembre 2015 à 18:19)
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Dernière modification par BedBug (07 novembre 2015 à 18:20)
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Dernière modification par PtiDav (07 novembre 2015 à 18:26)
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Car les endorphines servent, normalement, a "masquer" la douleur le temps que le corps se soigne (entre autre chose j'ai compris) et les cannabinoides sont une composante du "systeme de récompense".
Ces deux articles sont assez instructifs d'ailleurs:
- See more at: https://www.psychoactif.org/forum/t1657 … ee.html#zz
As-tu pris le temps de lire les bulletins que tu cites ?
Ces bulletins datent un peu mais :
3.3. Le cannabis
La recherche sur les effets du cannabis a
permis de découvrir que des cannabinoï-
des naturels (endogènes) existaient dans le
cerveau. Une étude montre qu’ils sont impliqués
dans les sensations procurées par
l’effort prolongé. On avait longtemps pensé
que la sensation d’anesthésie des douleurs
et d’ivresse à l’effort physique était due aux
endorphines (opiacés endogènes). Il semble
plutôt que ce soit les cannabinoïdes qui
jouent ce rôle. Ces cannabinoïdes ont, sans
doute, d’autres effets physiologiques et psychologiques
(Sparling et al., 2003) dont les
mécanismes restent encore à découvrir.
Les récepteurs aux cannabinoïdes interviennent
dans la modulation de la libération
de différents neurotransmetteurs. Ils ont
une influence sur les processus d’apprentissage
et de mémoire, ils jouent un rôle dans
le contrôle moteur, dans la perception de la
douleur, dans les perceptions sensorielles
et ont également une influence sur le système
immunitaire.
Le THC (la molécule psychoactive du cannabis)
se fixerait aux mêmes récepteurs
que les cannabinoïdes endogènes mais
aurait des effets supérieurs.
Au niveau du système de récompense, le
THC, en se fixant sur ses récepteurs, bloque
les neurones qui inhibent les neurones
dopaminergiques. L’effet sur la libération
de la dopamine est donc comparable pour
l’alcool et le THC bien que les récepteurs
soient probablement différents. De ce blocage
découle une augmentation de la concentration
de dopamine, ce qui a pour effet
de renforcer les comportements liés à la
consommation de cannabis.
L’action prolongée du THC produit une
adaptation des récepteurs aux cannabinoïdes.
Leur nombre et leur sensibilité diminuent.
Il faut donc que le consommateur
augmente les doses pour obtenir le même
effet. Ces modifications des récepteurs rendent
le consommateur également moins
sensible aux cannabinoïdes endogènes.
Les études épidémiologiques évaluent à
10 % la part de personnes "addictes" parmi
les consommateurs réguliers. Le syndrome
amotivationnel a souvent été décrit comme
caractéristique de la consommation excessive
de cannabis, cependant, tout comme le
risque d’éclosion de troubles psychotiques
et de comportements paranoïdes, la relation
directe avec la consommation de cannabis
est aujourd’hui controversée (Laqueille,
2005 ; Ben Amar et Potvin, 2007 ; DeLisi,
2008 ; Cooper et Haney, 2008 ; Fattore et
al., 2008
Dernière modification par Mister No (09 novembre 2015 à 10:33)
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intéressant quand même : je fais du jogging (un peu) et je consomme du cannabis (beaucoup) - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2027 … =d#p202731
Pour les courbatures, n'oublie pas de planifier un décrassage dans la mesure du possible. Un peu de vélo à la cool, c'est bien après une bonne course. Les massages aussi c'est pas mal, mais faut une personne compétente pour que cela fonctionne.
Mais je véhicule peut-être aussi des légendes urbaines. :d
Le décrassage après l'effort est-il utile ?
Le décrassage après l'effort est-il utile ?
Après un effort intense, comme un match de football ou une course à pied, certains spécialistes recommandent une récupération active par opposition à la récupération passive, synonyme d’inactivité. C’est le fameux « décrassage », qui correspond la plupart du temps à un léger footing. Il est recommandé par certains dans les minutes qui suivent l’effort principal ou le lendemain. L’objectif serait de réduire les courbatures d’une part, et d’améliorer le processus de reconstruction musculaire. Mais une fois de plus, les études scientifiques1-3 ne corroborent pas vraiment les ressentis des sportifs : selon les conclusions de la plupart d’entre elles, une récupération active améliorerait les performances durant les trois jours suivant l’effort, mais les réduirait au-delà de ce délai. Il semble d’ailleurs qu’une activité à très faible intensité physique ou une inactivité complète serait plus appropriée pour éviter les blessures durant les périodes de courbatures. Les capacités de maintien articulaire que procure le muscle y sont réduites et les articulations sont moins protégées. C’est particulièrement vrai pour les sports aux changements d’appuis fréquents comme le football, le rugby ou le handball.
Un bon compromis serait sans doute d’observer deux jours d’inactivité avant de reprendre une activité légère sans impact sur le système locomoteur comme le vélo, la natation ou l’aquajogging. Le but est d’augmenter légèrement le débit sanguin, ce qui pourrait drainer les toxines musculaires, mais aussi de produire des hormones aux propriétés antalgiques comme les endorphines.
Dernière modification par Mister No (09 novembre 2015 à 11:23)
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