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Eddy054 a écrit
Bonjour à tous.
Avant toute chose, je tiens à dire que j'ai remarqué que les usagers de ce forum sont ici pour des problèmes liés à des drogues "dures". Drogues que je ne consomme pas. Si mon problème lié à une drogue "douce" n'entre pas dans le cadre de ce forum, je m'en excuse d'avance.
nous ne sommes pas sectaires et une consommation de cannabis peut être "problematique" ..je sais de quoi je parle...
Bienvenu à toi
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J'ai arrêté le shit car trop trafiqué et ça me provoquait des herpès - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2019 … =d#p201901
Autant pour la fatigue, je compatis, autant pour l'herpès ou autres, faut pas non plus tout mettre sur le dos du cannabis... quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage.
J'ai fait des analyses car je m'inquiétais d'être malade...tout va bien...j'avoue je n'en ai pas parléà mon doc - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2019 … =d#p201901
Comment as-tu fait des analyses si ton médecin n'est pas au courant de ce qu'il t'arrive ?
Ensuite, la sudation, je ne l'ai ressentie que durant les premiers jours de sevrage de cannabis... Tu transpires ou c'est uniquement des bouffées de chaleur ?
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Dernière modification par Mister No (05 novembre 2015 à 18:32)
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Dernière modification par Mister No (06 novembre 2015 à 09:35)
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Dernière modification par pleasurepulse (08 novembre 2015 à 10:49)
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Je vais reprendre la natation semaine prochaine histoire d'évacuer un peu - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2025 … =d#p202594
La natation, c'est très couchlock, très indica... surtout la descente. ça active aussi fortement l'appétit. Toute ressemblance avec les effets d'une plante n'est probablement pas fortuite.
A runner’s high depends on cannabinoid receptors in mice
Johannes Fussa,b,1,2, Jörg Steinlea,1, Laura Bindilac, Matthias K. Auerd, Hartmut Kirchherre, Beat Lutzc, and Peter Gassa
Author Affiliations
Edited by Leslie Lars Iversen, University of Oxford, Oxford, United Kingdom, and approved September 4, 2015 (received for review July 29, 2015)
AbstractFull TextAuthors & InfoFiguresSIMetricsRelated ContentPDFPDF + SI
Significance
A runner’s high is a subjective sense of well-being some humans experience after prolonged exercise. For decades, it was hypothesized that exercise-induced endorphin release is solely responsible for a runner’s high, but recent evidence has suggested that endocannabinoids also may play a role. Here, we demonstrate that wheel running increases endocannabinoids and reduces both anxiety and sensation of pain in mice. Ablation of cannabinoid receptor 1 receptors on GABAergic neurons inhibits running-induced anxiolysis, and pharmacological blockage of central and peripheral cannabinoid receptors inhibits analgesia. We thus show for the first time to our knowledge that cannabinoid receptors are crucial for main aspects of a runner’s high.
Abstract
Exercise is rewarding, and long-distance runners have described a runner’s high as a sudden pleasant feeling of euphoria, anxiolysis, sedation, and analgesia. A popular belief has been that endogenous endorphins mediate these beneficial effects. However, running exercise increases blood levels of both β-endorphin (an opioid) and anandamide (an endocannabinoid). Using a combination of pharmacologic, molecular genetic, and behavioral studies in mice, we demonstrate that cannabinoid receptors mediate acute anxiolysis and analgesia after running. We show that anxiolysis depends on intact cannabinoid receptor 1 (CB1) receptors on forebrain GABAergic neurons and pain reduction on activation of peripheral CB1 and CB2 receptors. We thus demonstrate that the endocannabinoid system is crucial for two main aspects of a runner's high. Sedation, in contrast, was not influenced by cannabinoid or opioid receptor blockage, and euphoria cannot be studied in mouse models.
endocannabinoid running exercise anxiety anandamide
http://www.pnas.org/content/112/42/13105.abstract
COURIR PROCURE LES MÊMES EFFETS QUE LE CANNABIS, AFFIRME UNE ÉTUDE
anandamide, cannabis, course, endocannabinoïde, endorphine, euphorie du coureur, marijuana, récompense, sourispublié le 25/10/2015
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Tous drogués ? (Ph. Elvert Barnes Via Flickr CC BY 2.0)
Tous drogués ? (Ph. Elvert Barnes Via Flickr CC BY 2.0)
S’entraîner à la course est bien meilleur que consommer du cannabis. Mais il n’empêche que les deux activités auraient beaucoup en commun, selon une nouvelle étude effectuée chez les souris – dont on sait par ailleurs qu’elles constituent un modèle très proche de celui des humains.
Si l’on savait depuis longtemps que faire du sport déclenche les endorphines, en particulier la course de fond, les chercheurs montrent que finalement ces endorphines ne participent pas (ou peu) à l'”ivresse du coureur” : ce sont les endocannabinoïdes qui lui procurent ce sentiment de bien-être.
EUPHORIE DU COUREUR ET CANNABIS
Ceux qui pratiquent la course – mais cela vaut sûrement pour les autres sports d’endurance – connaissent cet effet “second souffle” où tout à coup les douleurs et lourdeurs physiques s’estompent et où l’esprit connaît un moment de plénitude et d’euphorie.
L’effet, qui peut intervenir durant l’effort où après son arrêt, est notamment lié à l’invasion du cerveau par des substances qu’il sécrète. Et jusque-là l’on évoquait le rôle des “endorphines” dans ce processus, soit la production au niveau cérébral de molécules opioïdes, les mêmes que celles de l’opium.
Mais la nouvelle étude bat en brèche cette affirmation pour démontrer que l’effet est plutôt du type cannabis, du moins chez la souris : la course déclencherait la production des mêmes neurotransmetteurs qui apparaissent lorsqu’on fume de la marijuana, en particulier un “endocannabinoïde” nommé anandamide (contraction de “ananda”, signifiant béatitude en sanskrit, et “amide”, signalant la forme moléculaire de la substance).
DES SOURIS COUREUSES
Pour démontrer cela, les chercheurs ont entrainé à la course 234 souris mâles et les ont testé pendant plusieurs semaines, à raison de 10 à 12 souris par jour en moyenne, pour une série de tests (chacun répété plusieurs fois avec différents groupes de souris).
La première expérience, avec 32 souris, visait à tester leur comportement : les 3 premiers jours, toutes les souris ont été enfermées dans une cage avec une roue tournante afin de les familiariser avec l’exercice. Laissées libres de leurs choix, elles ont en moyenne couru 5,4 km/jour.
Puis les chercheurs ont bloqué les roues pendant 2 jours, pour les faire récupérer, et ont scindé le groupe en deux : le 6e jour, seules 16 souris ont pu bénéficier d’un déblocage de la roue pendant 5 heures – et elles s’y sont données à cœur joie. Les autres n’ont pas pu courir.
LE TEST DE LA BOITE SOMBRE-LUMINEUSE
C’est alors que les chercheurs ont soumis l’ensemble à deux tests dont on sait qu’ils permettent d’évaluer chez la souris l’anxiété (ou stress) et la douleur ressentie : l’expérience de la boite sombre-brillante et celle de la plaque chauffante.
La première est un montage où deux boites, l’une obscure l’autre exposée à la lumière, communiquent par une ouverture. Il a été démontré qu’une souris placée dans un tel environnement inhabituel tend naturellement à se réfugier dans l’obscurité : ses incursions du coté lumineux sont d’autant plus nombreuses que son niveau d’anxiété est élevé. Or les souris joggeuses ont par ce biais montré que leur anxiété était moindre.
LE TEST SUR PLAQUE CHAUFFANTE
Le deuxième test, celui de la plaque chauffante (à 53 °C), mesure la sensibilité à la douleur : et encore une fois, les souris sportives réagissaient moins violemment (temps de latence entre l’immobilité et les mouvement réactifs) que les autres.
Ces tests ont été répétés ensuite mais cette fois en mesurant les taux d’endocannabinoïdes et d’endorphines dans le sang des souris. Puis avec des inhibiteurs de ces substances. Puis enfin (pour confirmer les résultats) avec des souris modifiées génétiquement afin de ne pas produire d’endocannabinoïdes.
METTRE EN LUMIÈRE LE RÔLE DU SYSTÈME ENDOCANNABINOàDE
Dans chaque test, les chercheurs ont constaté que le taux d’endorphines dans le sang n’influe pas sur l’anxiété ni la sensibilité à la douleur, ce qu’ils expliquent par le fait que ces molécules sécrétées dans le sang ne peuvent traverser la barrière encéphalique et donc atteindre le cerveau.
En revanche, ils ont montré qu’il y a un lien fort entre le taux de molécules du système endocannabinoïde, qui passent la barrière, et le comportement moins anxieux et sensible à la douleur des souris coureuses.
L’étude a ainsi permis de relativiser l’effet des endorphines et, au contraire, mettre en avant l’importance du système endocannabinoïde dans les effets ressentis par les joggeurs – et, supposent-ils, pour tout un ensemble de sports d’endurance. Mais bien sûr cela ne signifie pas qu’il faut compenser le manque de course par du cannabis (l’inverse étant .
Romà¡n Ikonicoff
http://www.science-et-vie.com/2015/10/c … une-etude/
Dernière modification par Mister No (09 novembre 2015 à 09:20)
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