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Dernière modification par Marion_Lk (14 avril 2015 à 18:34)
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Marion_Lk a écrit
Merci pour vos réponses !
Alapz : Merci pour votre témoignage ! J'imagine qu'arrêter le Rivotril après 19 ans de prise ne doit pas être chose aisée. Avez-vous totalement arrêté ? Avez-vous remplacé le Rivotril par une autre molécule ? Vous dîtes avoir eu l'impression d'être alcoolisé et effectivement, un psychiatre m'avait un jour dit que les benzodiazépines étaient comme de l'alcool en pilule, ce que je trouve très juste.
J'ai aussi remarqué que je n'avais pas fait de rêves depuis longtemps mais je ne pensais pas que c'était imputable au Lexomil.
Bonjour Marion,
Je tente de vous répondre précisément et dans l'ordre :
- Le parcours du sevrage est là => www.psychoactif.org/forum/t12567-p1-Sev … .html#divx (Je suis sur la fin du sevrage; tout est raconté dans le sujet, vraiment tout)
- J'ai arrêté avec l'aide du Valium (Methode Ashton par substitution + baisse programmée de X% par période de Y jours http://www.benzo.org.uk/freman/bzcha03.htm )
J'avais même oublié que j'avais déjà essayé d'arrêter sans succès.
- Je ne sais pas par quoi le Rivotril sera remplacé, en attendant il le sera par le Valium un moment
Mais surtout on va pouvoir me donner des médicaments plus "ciblés" qui ne pouvaient fonctionner correctement avant.
- L'effet "alcoolisé" c'est un vaste sujet, j'ai effectivement accepté de le reconnaître récemment, j'étais "désinhibée" mais ne m'en rendais pas compte, j'avais souvent des pertes d’équilibres, je pensais sincèrement que c'était ma maladie, mais non, c’était bien le Rivotril.
Autre point important : J'avais beaucoup de trous noirs lorsque je mélangeais au cannabis et à l'alcool (involontairement, j'insiste car je ne le savais pas et n'ai jamais eu le sentiment de profiter du mélange, ce qui m'a frustré lorsque l'on m'a appris les effets)
Je cachais donc mon téléphone et mes clés pour ne pas faire n'importe quoi, je n'ai rien fait de grave mais j'ai fait n'importe quoi (prise de risque démesurée, conduite dangereuse, appels à n'importe quelle heure, n'importe qui et évidemment aucun souvenir).
Il me paraît donc inévitable de préparer une personne de confiance ou un professionnel, afin de pouvoir écouter tous ces sujets qui ressortent et qui nécessitent des explications.
- Pour ce qui est des rêves, je n'en faisais aucun, tout comme je ne faisais jamais de cauchemars.
0 Sentiment, 0 émotion, 0 vie
Je suis donc en train de découvrir qui j'étais pendant ces 19 ans...
Bien à vous
Dernière modification par Alapz (16 avril 2015 à 08:16)
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Dernière modification par Marion_Lk (16 avril 2015 à 03:43)
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Dernière modification par YourLatestTrick (16 avril 2015 à 05:11)
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Dernière modification par Mister No (16 avril 2015 à 10:37)
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Dernière modification par domeline (14 mai 2015 à 11:18)
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Oui j'ai vu. Mais à l époque, je ne le savais pas.... C etait violent...
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filousky a écrit
Ayant toujours une peur bleue des benzodiazépines, j'ai fini par trouver ce forum sur lequel Mammon donnait de très bons conseils.
J'ai fait un switch du Xanax vers le Valiium et finalement, j'ai réussi, en restant à des dosages très bas (de 2 à 4 mg/jour) à garder une tolérance minimum et l'efficacité de la molécule.
Fil
Content que mes conseils aient pu t'aider l'ami
Passer du Xanax au Valium a été une des meilleurs décisions de ma vie d'UD, je recommande donc souvent.
En espérant que tout roule pour toi Filou
MT
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Pour la majorité des gens concernés par les benzo, avec qui j'ai parlé du truc, le sevrage est très difficile et rarement réussi.
Dans mon cas, j'avais 12mg de xanax, sur prescription, et tout plein d'autres que je me procurais ici et là , pour mes descentes de base, pour dormir, pour le plaisir d'en prendre sans raison également. Je prenais aussi différents somnifères. Ca représentait des dosages importants, auxquels s'additionnaient pas mal de drogues diverses.
Les benzos, j'ai commencé à en prendre à un moment de ma vie où j'en avais besoin. J'en ai rapidement détourné l'usage, mais ce qui important là où j'en suis aujourd'hui, c'est que ça a débuté dans un but thérapeutique et non récréatif.
J'ai fais tous mes sevrage de d'héro à sec, contre ma volonté puisque tous en cellule. A une époque où c'était la norme, et pour moi c'était devenu normal d'être sevré brutalement. Environ 18 ans plus tard, je me suis sevré de la métha, que j'avais depuis trois ans, comme j'avais appris à le faire (je n'ai même pas songé à m'informer sur le net ou ailleurs des procédures de sevrages actuels). C'est le truc le plus hard que j'ai vécu, et pas pour le plaisir de souffrir ou de me prouver quoique ce soit. C'est ce qui me paraissait le moins pire. Etre abstinent d'opiacés était obligatoire pour contracter une assurance civile indispensable dans la pratique sportive que je voulais recommencer. J'étais revenu à l'héro quelques années plus tôt après un accident, et avec mon passif de tox mon dossier promettait d'être passé à la loupe. Depuis la fin de l'été 2012 je suis sevré de tout opiacés.
Je ne te raconte pas ma vie parce qu'aujourd'hui il fait un temps merdique et que je n'ai rien d'autre à faire, mais pour décrire un contexte et les raisons qui ont engendré la motivation nécessaire et justifiée de me sevrer d'un produit très addictif. Ca donne une certaine perspective à mon parcours avec les benzo.
Lorsque je plannifiais mon sevrage de metha, j'ai décidé de ne rien changer niveau benzo. Parce que ça allait être bien assez hard juste avec les opiacés, et que j'avais été averti de la difficulté et des dangers du sevrage pour tout ce qui est benzo. Quelques semaines plus tard, j'entrais en rehab pour me remettre sur pieds. Je me suis engagé à ne pas arrêter les xanax de mon propre chef, 3mg à l'époque.
Physiquement j'ai récupéré rapidement, et avec le temps j'ai commencé à me sentir mieux en dedans. Un jour j'ai vu un médecin pour lui parler de l'arrêt des benzos, car je sentais que j'en avais plus besoin, ou beaucoup moins. Passage à 2,5mg pour une durée de 6 mois, puis évaluation. Ce qui a changé, c'est que je ne cherchais plus à me sevrer, mais à diminuer puis arrêter un médic dont je ne ressentais plus le besoin. Je n'avais aucune raison de me sevrer, de m'imposer un délai, de concevoir cela comme une fin en soit.
Ces 18 derniers mois, j'ai eu deux phases de manque de benzo. Les deux fois parce que j'oubliais de les prendre. Dans les deux cas, j'ai diminué de 0,5mg, et me suis appliqué à prendre le reste tous les jours. Ma logique de tox était qu'après trois jours sans xanax, autant en finir pour de bon. Mais je n'ai aucune raison de m'imposer ça, et ça reste dangereux. Alors non. Là j'ai 1mg, je ne sens pas l'effet si j'en prends mais ressens le manque si je n'en prends pas, après 48h env. J'arriverai à zéro dans un an, ou dans cinq, ou jamais, ce n'est pas important. Je consomme plusieurs drogues, par choix, et ne vais pas me faire chier à arrêter une molécule particulière juste pour le faire.
Je ne cherche même pas à savoir si je pourrais accélérer le truc en changeant de benzo, ça se fera comme ça se fera. C'est tout à l'opposé de ma démarche avec les opiacés, et la différence est l'absence de raison de le faire. Je suis arrivé à ce que je voulais en arrêtant la métha et j'en suis pleinement heureux, je ne regrette pas ma décision, parce qu'il n'y a rien de mieux pour moi que ce que j'en ai fait. Mais si ça avait été pour quelqu'un, par obligation, ou parce qu'on pense que la vie change sans produits, je n'y serais pas arrivé et n'en aurais pas eu l'envie.
Comme il a été dit plus haut, si tu ne sais pas pourquoi pour toi tu le fais, c'est peu probable que ton sevrage aboutisse. La deuxième obligation est d'être suivi médicalement.
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