[ Arrêt & Sevrage ]

Decro grace a l'iboga

Salut "cedelavil",

Merci pour ta présentation, je ne la prend pas pour une demande de plan (j'espère:rolleyes:) mais je vois plutôt par là  une bonne approche pour parler de "remèdes" comme toi tu as pu le trouver avec l'iboga.
Tu devrais trouver quelques infos sur le site concernant l'iboga.
C'est un très bon sujet que tu lances là  (à  mon avis) je te conseille d'en faire une discussion dans la rubrique "plantes enthéogènes-iboga" on pourrait ainsi avoir d'autres témoignages histoire de relancer le sujet, un peu d'originalité ne fait pas de mal
A bientôt.

DC

non ce n etait pas une demande de plan, juste un constat en fait..Je n arrive pas a comprendre pourquoi cette plante qui est connu depuis tres longtemps, n a jamais ete vraiment etudie, et pourquoi autant de detrcteurs qui ne connaisse en fait que le nom de cette plante..Apres je sais tres bien que je vais etre certainement obligé d aller voir dans un autre pays...de l argent du temps que l on ne possede pas forcement ...quand meme dommage...

ou est PA?

je vient de comprendre c est pas une rubrique.

Salut,
Je viens de tomber par hasard sur ce post en cherchant des infos sur l'Iboga sur la toile... En fait Cedelavil était un ami, et je prend le temps de compléter ce qu'il avait écrit.
Effectivement, je vous confirme tout ce qu'il a écris, concernant son expérience de 2007, je le connaissait depuis plus de 20 ans,  et il a toujours été ce "Toxico typique" , c a dire que malgré toutes ses tentatives au fils des années pour décrocher, il n'y était jamais parvenu ( il "tapait" -shoot- au min 1g/j ( ça c’était juste pour pas "être mal" comme il disait -le plaisir, si il y en avait vraiment encore se situait a x2 ou x3 cette dose).. et je parle la du temps d'avant la substitution, ou les seules "recettes" à  dispositions pour arrêter étaient soit le sevrage pur et dur -cad on stop tout- soit quelques bequilles chimiques quasi-innoperante le Di-Antalvic (un antalgique assez puissant) ou parfois -pour les + "chanceux- le Temgesic (un traitement pour les cancéreux je crois), ou encore les produit a base de codéine, souvent pire que le mal (neocodion et ses ersatz).
Si je le vis souvent affronter les affres de la douleur et des dereglements physique, il n'avait pas la force morale suffisante pour que ça "tienne" sur la durée, il replongeait systématiquement après une ou deux semaine...voir moins
Donc après ttes ses années, vous imaginer le soulagement lorsque la substitution a débarqué... au départ, il était au subutex, des dose hallucinantes je crois , 24mg/jour (3 cachet a la dose maxi si je me rappelle) mais comme il n’était pas vraiment encore dans une démarche de réel sevrage, je veux dire par la qu'il recherchais tjrs la "défonce" dans son traitement, chose que ne lui procurai pas le Subutex selon lui, il est donc passée a la méthadone plus "festive" comme il disait et la encore a des dose hallucinantes, 120 mg quand il passa au cachet, mais au début je me souviens que ct des fioles de 60 mg, 3/j donc 180 mg/j.
Voilà , dsl de cette longue intro, mais ct pour bien planter le "décor".

A la période ou il a croisé la route de l'Iboga, je l'avais un peu perdu de vue, mais il avait déjà  bcp baissé les doses, je pense il devais être a une gellule/j soit  40 mg. Sa santé c’était dégradée avec de multiples et graves pathologies ( Séropositif- il était sous tri-thérapie mais il était très fier de dire que sa charge virale était quasi-nulle, ct une sorte de victoire pour lui, et s'il avait disait-il guéri de son hépatite grâce a un traitement expérimental- qui depuis a été homologué semble t il  , son foie était en piteux état et il avait depuis peu développé un diabète de type 1 (insulino-dépendant...) et donc c'est à  ce moment là , ou il avait commencer à  reprendre espoir vis a vis de ses pathologies qu'il a vraiment développé cette idée d'en finir avec sa dépendance... C'est là  que sur sa route il a croisé celui qu'il nous décrira ensuite, phantasme ou réalité, comme un chaman malien (sic) qui l'initia a la prise de l'Iboga et dont le résultat a été absolument extraordinaire, comme il l'as écris lui même ... Mais, tjrs fragile malheureusement, il replongea après pratiquement 1 an sans drogues ou substitution (hormis de la weed), une durée incroyable pour lui, même si dans les faits il replongea à  la première véritable occaz.
Depuis il parlais souvent de l'Iboga, de sa désespérance devant le fait que malgré tout les avantages que cela pouvait avoir dans une thérapie de sevrage, selon lui, il était impossible de s'approvisionner en France.
Bref,dans la premiere moitié de  l'année 2014 il avais enfin réussi à  s'en procurer et a en ingéré à  plusieurs reprises mais, pour des raisons qu'il ne s'est jamais expliqué , le "miracle" de la prise originelle ne s'est pas reproduit. Après ses nouvelles tentatives (il a du en prendre 2 ou 3 fois, voir 4 durant l'année 2014) il tenait quelques jours, p.e. une semaine, puis il reprenait ses mauvaises habitudes: la Méthadone, mais pas que....
Donc, voila, à  vous d'en tirer c que vous pouvez... est-ce que la première prise "miraculeuse" était du au fait que son corps fut prit "par surprise" (c selon ses propres termes ce dont il était persuadé, et la réponse qu'il privilégiai : que son corps n’avait pas encore "fabriqué" des "anticorps" anti-iboga) ..Étions nous là  dans un genre d'effet placebo ?...Ou alors n'avait-il jamais retrouvé l’état d'esprit, la force morale qui semble devoir aller de pair avec l'ingestion d'Iboga pour fonctionner ? ...Ou plus prosaïquement la qualité du produit était-elle simplement pourrie ? : il n'eut semble-t-il jamais la réponse.

Voilà , je me suis permise de relater tout ça car il nous a quitté depuis, il y a tout juste un an... il aurait fait un AVC selon sa famille...
Mais moi je sais surtout que depuis peu il avait une nouvelle "amie" en plus de ses "régulières" : la "Base"...
Il mis 15 jrs a mourir, sans jamais sortir du coma, en novembre 2014...Et il suivait tjrs son traitement de substitution dont il avait depuis peu raugmenté la posologie, comme vaincu. Il avait 50 ans, dont trois décennies de compagnonnage avec l’héroïne et ses substitues.

RIP Cédric.

Dernière modification par BabsElDiablo (26 novembre 2015 à  15:02)

C'est quoi ton problème avec la méthadone, sincèrement? - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 41#p204341

C'est un principe moral qui veut laver plus blanc que blanc. Une forme de recherche de "clean"... Ce n'est pas un jugement, c'est une démarche pleine de bonnes intentions, d'un projet positif, mais face à  une addiction, difficile de toujours voir clair ; drogue, stupéfiant, traitement, produit, soin, plaisir, tout peut se mêler très facilement en saupoudrant le tout de culpabilité.

Dernière modification par Mister No (27 novembre 2015 à  12:37)

Quel est mon probleme avec la meth ?

Franchement, aucun, c'est vrai qu'en repassant sur ce que j'ai écris, on ressent une radicalité qui ne retranscrit pas exactement ma pensée... mais néanmoins, c'est mon expérience de la meth (certes brève, 3 mois avant de passer au subutex)  et celle de quelques amis qui me font écrire ça.
Pour moi, la différence fondamentale entre la Meth et le Subutex , elle tiens en 1 concept, la Meth "défonce" pas le Subutex.... après on peut batailler tout le temps qu'on veut, a l'arrivée le constat est là . Le nier c'est faire preuve de malhonnêteté intellectuelle. Et donc , ce que je dis, c'est que pour une démarche de substitution en vue d'un sevrage, la moindre proximité des effets du Subutex avec celle de l'hero rend plus facile celui ci. D'ailleurs, rien qu'au niveau de la classification, le Subutex est classé en substance vénéneuse alors que la Meth l'est en tant que stupéfiant. 
Après, çà  n’empêchè rien, si les gens se trouve plus heureux en vivant sous Methadone, tant mieux, qui suis je pour les critiquer ?  Pour moi, et je parle ici pour une démarche de sevrage, je suis convaincue qu'il est plus "facile" d'y parvenir à  l'aide du Subutex que de la Meth. Ensuite effectivement, si le seul but est la substitution, ne pas ressentir les symptôme du sevrage, et cela sans essayer de se défaire de cette "béquille", là  c'est un truc tellement éloigné de ce que me dicte mon entendement que mes propos peuvent déranger et de toutes façons, ce n'est que mon avis et je n'ai pas la prétention qu'il soit universellement partagé..

Quand aux "esprits étriqués" ouvre le tien, Mister No au lieu de faire assaut de mauvaise foi (franchement, un "tox typique", tu vois vraiment pas ? ) et de dénigrement.

Dernière modification par BabsElDiablo (30 novembre 2015 à  21:03)

Pour moi, la différence fondamentale entre la Meth et le Subutex , elle tiens en 1 concept, la Meth "défonce" pas le Subutex.... après on peut batailler tout le temps qu'on veut, a l'arrivée le constat est là . Le nier c'est faire preuve de malhonnêteté intellectuelle. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2045 … =d#p204579

Faire preuve de malhonnêteté intellectuelle, c'est ce que tu fais : étendre ton propre constat, tes goûts, à  tous les usagers.
Pas besoin de batailler, entends simplement que ton ressenti est potentiellement différent des autres individus. C'est aussi une forme de respect de l'autre.
A ce sujet, d'ailleurs, si l'envie de me défoncer me prenait, j'aurais tendance à  dire envie de me faire du bien, je ne consommerais ni métha, ni sub... parce que le buzz est pas folichon ! Mais c'est uniquement d'après mes goûts et expériences.

Dernière modification par Mister No (01 décembre 2015 à  09:52)

Je crois que l iboga ne fpnctionne que lors de la première cure.cette plante m intrigue.C est dommage qu en France Les lobbys bloquent toutes études sérieuses sur cette plante miraculeuse.