CDS (moi aussi j'ai du mal avec ton pseudo),
Voici ce que je t'ai répondu sur le topic de Syam sur la conso occasionnelle :
CDS,
La conso dont tu parles (1 g environ pour une semaine), ça a été la mienne pendant des années. Elle m'a protégé des crises de manque carabinées dont j'ai pu avoir des descriptions ici. Pour moi, quand j'arrêtais c'était deux/trois jours moyen, le nez qui coule, parfois la nécessité de gagner assez vite les chiottes le matin. Mais tout à fait gérable, si ce n'est que moralement tu manques d'énergie. Oui donc c'est gérable, avec des breaks, en vacances je m'arrêtais et ça se passait nickel.
Sauf que bon, les arrivages fluctuent en qualité, le risque même minime de trouver en garde à vue existe, et même à conso modérée ça finit par faire des thunes au final.
Mais ce qui m'a poussé au
TSO, c'est de voir que l'escalade que j'avais pu jusque là éviter, elle me pendait au nez (bien poudré). J'ai eu tendance à augmenter les doses, les fréquences. Et ce qui m'a fait vraiment flipper, c'est cette impression que le produit commençait à décider pour moi. Par exemple, sans l'avoir décidé, ma main allait vers le képa, l'ouvrait et préparait un rail mastard. Ouais, ce genre de trucs c'est flippant, et là c'est le signal d'alarme...
J'avais oublié dans le peu de symptôme de
sevrage que j'avais, une hyper-sudation massive (l'été je changeais de tee-shirt deux fois par nuit !).
Le danger avec les années qui passent, c'est que ta vigilance se relâche, les circuits neuronaux sont de plus en plus ancrés. L'idée c'est de maintenir ton seuil de tolérance au plus bas possible, le problème c'est quand une bonne
came arrive, il risque de remonter (c'est ce qu'il m'est arrivé).