L'association "Drug Free World", pour "un monde sans drogue".

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Etsyhtéma
Nouveau Psycho
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Ce que je trouve triste dans ce cas, ce n'est pas tellement la désinformation. Parfois il faut une prévention un peu "brutale", selon moi premier "filtre" de la RDR. Celui-ci ne doit pas être prédominant, mais il doit exister.
J'ai tendance à  considérer que ce genre de propagande ne va pas inciter les gens à  essayer, pour moi l'interdit est peu tentant, après c'est une question de personnalité. Ca peut en dissuader certains, ceux qui ont pensé à  la drogue "comme ça" et qui ne sont pas du coup prêt à  voir les différents aspects de la chose. Et je pense que ces personnes là  sont mineures. Et protéger les mineurs qui n'ont pas de cerveau complètement formé (je ne sais pas comment présenter ça mieux, désolé), c'est positif en ce qui concerne les psychédéliques notamment. Par contre pour le cannabis et la MDMA, je pense que ça ne dissuadera personne.
Attention, je suis contre la hiérarchie des drogues qui serait supposément et par ordre d'essai alcool < cannabis < XTC/champotes < coke/LSD < héro/crack/meth !

J'ai du mal à  expliquer mon point de vue en fait, mais je pense que vous comprendrez mes intentions, chers membres de psychoactif :)

Par contre dans ce cas précis, le fait qu'on voit très clairement qu'il y a de mauvaises intentions derrière, ça fait penser à  une "secte" si je puis me permettre...

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Amaranthe femme
Ancienne consommatrice
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Etsyhtéma a écrit

Parfois il faut une prévention un peu "brutale", selon moi premier "filtre" de la RDR. Celui-ci ne doit pas être prédominant, mais il doit exister. (...)Et protéger les mineurs qui n'ont pas de cerveau complètement formé (je ne sais pas comment présenter ça mieux, désolé), c'est positif en ce qui concerne les psychédéliques notamment. Par contre pour le cannabis et la MDMA, je pense que ça ne dissuadera personne.

Je comprends parfaitement ton point de vue ^^. Il semble logique de faire un petit peu peur si les intéressés sont vraiment jeunes, mais quand les infos sont complètement fausses...

Simplement dire "les drogues psychédéliques peuvent générer des bads trips et séquelles psychologiques, pas toujours mais voici les risques.", insister sur le caractère très aléatoire du produit,et le danger de consommer cette drogue quand le cerveau n'est pas encore prêt à  100%, tout ça est je pense suffisant.
Effectivement on va pas aller expliquer à  des collégiens l'usage des psyché en religion, l'influence culturelle qu'ils ont eue, leur foutre un livre de Timothy Leary dans les mains et leur lire des témoignages positifs à  propos de ces drogues pour leur dire "ça peut être super aussi, vous voyez ?" :).
Il y a une nette différence entre mentir et rester dans le vrai en omettant certains détails, en l'occurrence des détails qui pourraient être mal interprétés par le jeune interlocuteur.

Je persiste à  penser que la façon de présenter les produits par l'association n'est pas appropriée, même pour des adolescents. En voyant des amis consommer ou en testant lui même, le jeune verra que la drogue n'est pas forcément comme ils la montrent, aussi il pourra interpréter d'autres éléments de la prévention comme exagérés également, même s'ils sont corrects.
Tout le monde ne réagit pas ainsi, mais ça peut arriver.

Dissuader un jeune de prendre des drogues trop tôt, je suis totalement pour ! Mais s'il est très curieux et essaye finalement malgré les conseils, puisqu'il saura la vérité de toutes façons, pourquoi ne pas anticiper ça ?

Et ne pas oublier aussi l'autre public visé par ces campagnes : les proches de toxicomanes. Beaucoup comprennent que la personne se drogue, mais ils ignorent avec quoi, et quand ils apprennent le produit concerné, ils ne savent pas forcément beaucoup de choses à  son sujet. Leurs préjugés peuvent être renforcés ( de plus en plus de rejet ou d'incompréhension ) et on ne leur donne pas les bonnes infos pour aider au mieux ce proche qui se drogue.

Etsyhtéma a écrit

Par contre dans ce cas précis, le fait qu'on voit très clairement qu'il y a de mauvaises intentions derrière, ça fait penser à  une "secte" si je puis me permettre...

Tu peux carrément te le permettre ! En France c'est considéré comme tel, et la scientologie en a toutes les caractéristiques ^^.

Dernière modification par Amaranthe (15 juin 2016 à  20:57)


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KeithMe homme
Psycho junior
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204 messages
Bonsoir tout le monde !
Ces vidéos m ont écoeurées... Il y a quelques temps justement jetais tombé dessus et ai regardé celle sur la cocaïne.
Résultats : première réaction "eh merde c'est comme ca que je serais vu si plus de gens savaient pour ma conso ? "
Et je suis sur que cela a poussé à  l isolement des UD vulnérables..
Et que dire de leur description des effets... Tout se rapport à  "[...] prend place dans le cerveau et conduit à  la mort" en gros..
Je crois que dans celle sur la meth, un acteur-conso-prive de cerveau dit ne pas avoir dormi 30 jours..

Une chose qui me repousse aussi dans ce genre de campagne c'est le fait de montrer sur que un toxicomane vole.
Je connais des gens plus âgés, et moi même au passage,qui nont jamais pris de l argent illegalement a qui que ce soit pour leur dose.. Leur salaire, des virements quand ils etaient plus jeunes..

Bref, les messages du style " blamez les et regardez comme ils sont dangereux et bizarres " ont le chic de m énerver..

Amicalement, un UD qui va aller prendre sa dose de cocaïne qu'il a payé avec son argent, et qui ne met la vie de personne en danger.avant d'aller se laver les dents et ranger la salle de bain après sa douche. Eh oui DFW.. j'ai une hygiène de vie comparable à  celle d'avant mes consommations..

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Etsy : "Parfois il faut une prévention un peu "brutale", selon moi premier "filtre" de la RDR. Celui-ci ne doit pas être prédominant, mais il doit exister."

Personnellement je ne suis pas du tout d'accord, du tout du tout. Mentir n'est jamais de la prévention, l'alarmisme est par nature de l'anti-prévention qui décrédibilise tout le système efficace de la vraie prévention. C'est parfaitement contreproductif, c'est LA chose qu'il ne faudrait juste jamais jamais faire si on veut mener une politique de prévention efficace.

Toujours *à  mon avis* hein, mais j'ai quand même quelques décennies d'alarmisme mené à  tour de bras et parfaitement inefficace qui témoignent pour illustrer mes dires, sans compter tous les consommateurs que nous sommes, preuves vivantes que l'alarmisme n'a servi à  rien. En fait l'alarmisme fait effectivement peur, mais seulement à  ceux qui ne sont pas concernés par le risque de consommer.

Dernière modification par Syam (16 juin 2016 à  01:48)

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pas de mensonge, juste de l'info Mr No

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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Mister No homme
Pussy time
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8598 messages
Je tiens à  rajouter aux propos de Syam que toute instrumentalisation, exagération ou mensonge sur les dangers des drogues décrédibilise immédiatement toute information qui sera véhiculée par la suite, exagérée ou pas.
D'autant plus, qu'en matière de dangers liés aux drogues, il n'y a parfois aucunement besoin de mentir pour donner des frissons.

En fait l'alarmisme fait effectivement peur, mais seulement à  ceux qui ne sont pas concernés par le risque de consommer.

Il est tout à  fait possible d'induire de la méfiance vis à  vis des drogues... la peur est davantage un sentiment irrationnel. En matière de drogues et de prévention, c'est la raison qui doit gouverner, davantage que la peur. Sans compter qu'à  un certain âge, prendre des risques est un moyen de se sentir vivant.
Si la peur n'était pas parfois attirante, les films d'horreur et d'épouvante ne seraient pas un genre à  part entière.


Just say no prohibition !

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Amaranthe femme
Ancienne consommatrice
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Merci KeithMe t'avoir pointé du doigt un autre effet nocif de ce genre prévention : la peur d'être mal jugé incite souvent à  ne pas solliciter d'aide auprès des autres, même si on en a besoin.

Syam a écrit

Mentir n'est jamais de la prévention, l'alarmisme est par nature de l'anti-prévention qui décrédibilise tout le système efficace de la vraie prévention.

Tu as très résumé ce que j'ai voulu dire.
Ce type de prévention se solde souvent par un échec total, alors les interventions comme ça, non merci :


(Petit aparté, mais la série South Park l'a plusieurs fois subtilement dénoncé : dans l'épisode "Stop Clope" pour le tabac, dans "Planète gros nibards" et "Mon futur moi et moi"sur la drogue. Les titres sont volontairement cons, mais je peux vous assurer que derrière cet humour il y a des idées très intéressantes.)

Le même principe peut s'appliquer à  d'autres préventions, comme celle touchant à  la sexualité.
Il serait idiot de dire à  un jeune "Le SIDA peut être attrapé lors d'un rapport sexuel, donc tu ne dois pas avoir de rapports" sans en dire plus, non ?
Expliquer ce qu'est le SIDA, de façon simple et vulgarisée, comment et pourquoi ils peut être transmis lors d'un rapport, faire comprendre l'importance de prendre des précautions, expliquer pourquoi une capote peut l'éviter, ce qu'il faut faire si elle craque, comment on peut se faire dépister ou soigner, tout  ça est-je pense-bien plus efficace.   

Face à  un public vraiment jeune, je pense que la prévention ne doit pas se baser sur la diabolisation par le mensonge des produits, mais sur leurs risques et avant tout sur le fait que lorsqu'on est jeune, on a peut-être pas conscience de suffisamment de choses pour se lancer dans l’expérimentation de drogues.

Quand la personnalité et l'identité sont encore dans la recherche, au delà  de la possible nocivité des drogues, il y a l'éventuelle nocivité de la personne sur elle même, qui dans sa quête profonde peut en venir à  prendre des mauvaises décisions et à  s'enfoncer dans certains problèmes. Et il faut parfois une certaine maturité pour vraiment avoir toutes les cartes en main pour tester certains produits.

Mister No a écrit

En matière de drogues et de prévention, c'est la raison qui doit gouverner, davantage que la peur. Sans compter qu'à  un certain âge, prendre des risques est un moyen de se sentir vivant.
Si la peur n'était pas parfois attirante, les films d'horreur et d'épouvante ne seraient pas un genre à  part entière.

Bien vu !

Dernière modification par Amaranthe (16 juin 2016 à  14:38)

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
Inscrit le 26 May 2015
3358 messages
Pour moi dire à  un jeune qu'il est trop jeune marche bien jusqu'à  l'age de 3 ans environ, après, ça a plutôt l'effet inverse. Donc pour moi dès que l'enfant est en âge de poser des questions sur les drogues, la prévention passe uniquement par l'information fiable, intelligente et réaliste, bref la confiance totale, et non pas par la relation "t'es trop bête pour comprendre" (infantilisation). Les adultes se font sans doute plaisir en prenant les enfants pour des idiots, mais ils sont très loin de la vérité. Personnellement très petit (probablement vers 4 ou 5 ans) j'ai demandé ce qu'est l'héroïne, on m'a répondu que c'est mal et dangereux, j'ai demandé pourquoi dans ce cas les gens en prenaient, et devant le manque de cohérence des réponses sur le sujet (à  5 ans je n'admettais pas que les gens soient bêtes mais je cherchais à  comprendre leur cheminement), mon idée était déjà  faite dès la fin de cette discussion : j'avais décidé que je voulais essayer l'héroïne. A cinq ans, peut-être même pas. Et juste parce que les adultes ne savaient pas eux-mêmes pourquoi ils avaient peur...

C'est juste sur ce point précis que j'avais un désaccord avec Etsy car je sais qu'elle est pas une militante du mensonge sur les stup wink
Mais pour moi c'est clair, il ne faut pas mentir aux enfants, ni sur la drogue, ni sur le reste. Je trouve pour ma part que depuis que les animaux domestiques se sont généralisés, beaucoup de parents n'arrivent plus trop à  faire la différence entre l'intelligence de leur chien et celle de leur gosse, pourtant, les enfants sont redoutablement plus intelligents et surtout, très lucides sur nos émotions et tricheries.

Dernière modification par Syam (16 juin 2016 à  14:50)

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Petite Missy était pareille :))

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Amaranthe femme
Ancienne consommatrice
Inscrit le 16 Jun 2014
712 messages
Moi la première fascination pour une drogue a été tardive. J'avais à  peu près 16 ans et en cours de SVT on étudiait la vision. Le LSD était donné en exemple pour illustrer le fait que la perception visuelle se fait aussi beaucoup par le cerveau, qu'on peut ne pas voir ce que voient nos yeux, même si ces derniers fonctionnent normalement.

Les écrits et dessins influencés par son emprise m'ont fascinée tout de suite, mais les risques de bad trip et d'être très marqué psychologiquement par une prise qu'on nous a précisés m'ont incité à  oublier un temps l'idée. Je me suis dit "Et si je voyais des nuées de sauterelles ( une de mes phobies ) se jeter sur moi ? Ou que je me transforme en sauterelle ?" C'était caricatural comme vision, mais je me suis dit qu'on ne sait jamais.
La fascination n'est jamais partie, car elle a ressurgit trois ans plus tard. Mais j'avais évolué et je me sentais réellement prête cette fois. Je voulais essayer bien d'autres drogues en parallèle, c'était une vaste emprise de découverte.

Au vu de comment j'ai pu être changée par mes prises de psychédéliques en commençant à  19 ans, je pense me connaître et pouvoir affirmer avec certitude que j'avais pris cette drogue à  mes 16 ans, les conséquences auraient été extrêmement graves pour moi. Donc entendre parler des risques m'a aidée en me faisant non pas renoncer à  mon désir, mais en m'ayant inciter à  choisir un meilleur moment pour le réaliser.
"N'en prends pas" n'est pas la même chose que "N'en prends pas pour l'instant".
Beaucoup de gens ados ont eu du mal à  exprimer leurs ressentis, ont fait des choix dangereux, sont passés par différentes phases pour se forger une identité ou en entrer en interaction avec les autres. Ça ne fait pas d'eux des imbéciles ou des irresponsables, ce sont juste des gens qui ont eu besoin de plusieurs années pour comprendre les problématiques qui les travaillaient.

Immature ne signifie absolument pas idiot, bien que souvent on rapproche les deux termes. L'immature par définition n'est juste "pas encore mature". Il comprend beaucoup de choses mais il doit trouver un sens plus profond à  ces dernières.
Soit, très trop tu voulais essayer l'héroïne. Imaginons un enfant dans ce cas qui déciderait vraiment de passer à  l'acte. S'il ramène de l'héro chez lui pour essayer, ces parents auraient vraiment tord de lui dire qu'il est trop jeune pour ça et de l'inciter à  réfléchir encore ?

Mais la façon dont on dit les choses est très importante, " t'es trop jeune tu peux pas comprendre" ça non ! Mais bien exposer les risques, comment marche cette drogue, etc ,et émettre l'idée que la fougue de la jeunesse parfois peut amener à  avoir des problèmes, je ne pense pas que ça soit si infantilisant que ça dès lors que c'est bien fait.
"Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait." Tout ça touche à  un problème qui ne date pas d'hier.
Et si on livre toutes ces choses au jeune, au contraire ça peut vouloir dire qu'il est suffisamment intelligent pour comprendre les risques qu'ils pourraient encourir, en l'occurrence pour moi la peur d'être confrontée à  ma phobie et de faire un bad trip.

Moi aussi enfant je saisissais beaucoup de choses, et j'ai conservé depuis longtemps des pensées jamais vraiment partie de cette époque, donc  il ne s'agit pour ma part en aucun cas de qualifier les enfants d'idiots.

Ton cas n'est peut être pas semblable à  celui de tous :). Il est intéressant de voir comment des vécus différents peuvent changer l'approche de la prévention, qui de nous deux a raison ? Ou bien sommes-nous tous deux dans l'erreur ?

Dernière modification par Amaranthe (16 juin 2016 à  16:33)


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Anonyme 473 non binaire
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A vrai dire, quand j'ai tapé LSD effets sur Internet pour me renseigner dans l'optique de tester des trucs (ayant quelques potes ouverts d'esprits big_smile ), c'est bien sur ce site que je suis tombé... Et ça m'a donné envie d'en prendre, malgré les risques décrits ^^
Puis Psychoactif m'a fait comprendre que c'était bien moins dangereux que ce que l'on pouvait croire...
J'me suis donc lancé, et je regrette pas du tout big_smile

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Oh Amaranthe je n'ai pas "raison", quand je donne mon exemple, c'est pour prouver qu'on ne peut pas généraliser l'efficacité des sermons sur la drogue. Mais je ne peux pas généraliser non plus mon expérience.

En fait on pense pareil, j'ai même recommandé ici même à  quelques reprises aux plus jeunes de "remettre à  plus tard" le désir d'essayer l'héro, exactement pour les raisons que tu dis. Tout simplement parce que c'est ce que j'ai fait moi-même à  l'époque. J'avais acheté "Du Chocolat à  la Morphine" un livre qui en ce temps là  était considérablement en avance sur les notions de RdR, sans alarmisme mais beaucoup d'information. J'ai conclu qu'effectivement c'était une mauvaise idée et j'ai attendu -certainement avec raison- longtemps. J'imagine avec mon caractère de l'époque, si j'avais découvert ce high, ça aurait été bien difficile à  gérer. Mais ma compréhension de la chose a été possible seulement parce que j'ai enfin eu entre les mains un livre qui informe sans alarmisme idiot. Mes parents auraient pu dire tout le mal qu'ils voulaient du produit, ça n'aurait pas compté dans la balance parce que je voyais que la peur était irrationnelle donc les conclusions alarmistes infondées.

Ceci dit j'étais précoce dans la critique du monde des adultes, je ne croyais pas ce qu'on me disait à  moins de pouvoir comprendre tous les éléments par moi-même, peu importe que celui qui me le dise ait une longue barbe ou tous les diplômes du monde. Résultat j'étais une épine dans le pied des profs... Immature est un qualificatif correct, parce que c'est facile d'être "contre", et cela demande de la maturité de savoir proposer autre chose d'efficace, de constructif. Ceci dit je me trouve pas non plus plus malin aujourd'hui, ce sont juste des époques différentes, chacun avec ses enjeux pour parvenir (parfois envers et contre tout) à  faire ce qu'on veut vraiment faire dans la vie. Se méfier des drogues (ou plutôt se méfier de soi-même au contact des drogues) est une bonne option.

Dernière modification par Syam (16 juin 2016 à  16:52)


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Amaranthe femme
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Ah bah voilà  Syam au final on est d'accord smile!

Quand un avis est issu de l'analyse de pleins d'éléments, balancer sa conclusion ça n'expose pas forcément bien l'entièreté des détails qui nous amènent à  cette vision sur le sujet, et ça peut prêter à  confusion chez les autres personnes. Je crois que c'est mon principal problème ^^.

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Mister No homme
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Et puis cette visibilité, le fait de trouver leurs prospectus dans les infirmeries de collège/lycée

Là , par contre, il est du ressort de l'Education Nationale de faire le tri dans sa veille documentaire. C'est même son devoir.
J'aimerais en savoir davantage sur ce que tu as constaté, si possible. Il faut faire remonter ces infos au ministère, aux chef d'établissements et aux fédérations de parents d'élèves.
Normalement, dans un lycée, on trouve des flyers techno+ et une veille documentaire saine quand l'infirmière est smart. Pas la pub pour une secte...
C'est déjà  une catastrophe la prévention en France, bin on a trouvé le moyen de faire pire.

Dernière modification par Mister No (16 juin 2016 à  18:33)


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Amaranthe femme
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Mister No a écrit

J'aimerais en savoir davantage sur ce que tu as constaté, si possible. Il faut faire remonter ces infos au ministère, aux chef d'établissements et aux fédérations de parents d'élèves.
Normalement, dans un lycée, on trouve des flyers techno+ et une veille documentaire saine quand l'infirmière est smart. Pas la pub pour une secte...

Je ne vais pas dire dans quels établissements je l'ai vu, parce que ça donnerait au public des informations un peu trop personnelles, mais j'en ai vu sous forme de poster en infirmerie scolaire et en tracts. 
L' infirmerie avait un poster et les prospectus sur la table de la salle d'attente, "La vérité sur la drogue", "La vérité sur le cannabis" et "La vérité sur l'alcool". J'y allais souvent donc j'ai bien eu le temps de les feuilleter pour passer le temps.
Une autre proposait pareil au milieu des tracts sur la sexualité ou la maltraitance "La vérité sur la drogue" , pas ceux qui étaient plus spécifiques comme La vérité sur l'héroïne/crack/alcool etc ni de posters.

Et sinon j'ai eu dans un collège une intervention sur les drogues faites par des policiers qui n'avait rien à  voir avec l'association, mais quelques semaines plus tard une table avec les différents prospectus de la série "La vérité sur..." se trouvait dans le hall et est restée plusieurs semaines. A noter que ça c'était dans un collège privé, mais sous contrat (suivi du programme national, cours identiques au collège public ). Pour le reste c'était dans le collège/lycée public.

Je ne sais pas du tout d'où ça venait, si c'était subventionné etc.
Difficile de trancher dans ces cas là  : comme l'appartenance à  la scientologie n'est pas précisée par l'assoc, une infirmière scolaire mal formée pour la prévention peut très bien se faire avoir. Tu peux acheter leur DVD etc, donc il doit y avoir malheureusement aussi des enseignants, CPE et autres qui se les procurent eux même et les montrent aux élèves pensant bien faire.

Cependant, connaissant certaines pratiques de l'état, tout est à  envisager hein.

Dernière modification par Amaranthe (16 juin 2016 à  18:51)


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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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N'oublie pas que l'infirmière peut très bien être scientologue elle-même aussi... C'est pas comme si ces gens là  étaient rares hein wink Effectivement il y a pas à  tergiverser, pour moi une secte recrute dans un établissement scolaire, il faut en faire part à  la hiérarchie et demander la suppression des prospectus.

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Amaranthe femme
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Syam a écrit

N'oublie pas que l'infirmière peut très bien être scientologue elle-même aussi...

C'est parfaitement possible aussi oui, tout est envisageable.

Syam a écrit

Effectivement il y a pas à  tergiverser, pour moi une secte recrute dans un établissement scolaire, il faut en faire part à  la hiérarchie et demander la suppression des prospectus.

Tout à  fait, on ne peut pas laisser ce genre de personnes s'infiltrer auprès des établissements scolaires, que ça soit fait directement par un adepte, par des subventions ou en exploitant l'ignorance de certains.


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Mister No homme
Pussy time
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Merci de tes précisions, je ne me suis pas rendu compte de la maladresse de ma question, je voulais surtout connaitre des situations pas des lieux précis.
Ils ont adopté la technique du cheval de Troie, et le bourrin, c'est l"éducation nationale.

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SheepskinTearaway homme
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Ce qu'on devrait mettre en avant dans la prévention, c'est le plaisir de la drogue, et le soulagement qu'elle apporte quasi-nécessairement. Car on veut nous faire peur, et moi qui suis un anxieux, ça a toujours réussi, et c'est sans doute ça qui m'a tenu à  l'écart pendant longtemps, l'interdit. Mais quand on m'a offert ma première (et seule) boîte d'Oxy, il n'y avait pas d'interdit. C'était prescrit. Et je me sentais bien. Et je découvrais alors que ça avait quelque chose de bien similaire à  l'héroïne. Et que pourtant, ça me faisait du bien.

Quand on vous prescrit aussi facilement des anti-douleurs opiacés en France, et des benzos qui rendent physiquement dépendant autant que les opiacés et à  la même vitesse, la peur face au produit illicite qui serait un "poison", un "toxique", ne tient plus la route. On vit dans la société du "double mind" constant, où les notions morales véhiculées se contredisent constamment : mangez 5 fruits et légumes/jour, juste en dessous d'une affiche McDo avec un gros hamburger, c'est la métaphore parfaite de ce que je viens de dire à  propos de la prescription d'opiacés/bzd et de ce qu'on dit sur l'héroïne/la cc/le crack etc. : on est constamment dans l'imagerie, la fantasmagorie, donc le mensonge, et l'antithèse. "Oxycontin c'est un un peu fort" vous dira-t-on à  la pharmacie, "ça a des effets secondaires". Mais l'héroïne c'est du poison, c'est mal et dangereux, c'est "Moi, Christiane F. blablabla", c'est "l'Herbe bleue" et tous ces trucs qui véhiculent une fantasmagorie, une imagerie bien niaise de ce qu'est la réalité des produits stupéfiants.
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Absolument d'accord! La pire erreur est de toujours taire le plaisir Mas

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To a tearaway, a sheepskin tearaway
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