1
Hors ligne
Je ne pensais pas que le sevrage serait difficile. Des sueurs terribles, et une sensation d'inconfort permanente, assis ou couché je me sens mal. Je dors mal, j'ai chaud puis froid. Aujourd'hui c'est le deuxième jour, et j'ai l'impression que ça va mieux ; au moins j'arrive à aller aux toilettes à nouveau.
Tu as certainement des bouffées d'angoisse le temps de revenir à la normale si tu as poussé la conso dans le temps, mais en manque, tu serais passé à la case toilette très facilement hier.
Tiens toi à distance de l'héro, tu t'es fait peur, mais au moins tu as capté qu'un processus de dépendance était en train de s'engager.
Hors ligne
Dernière modification par Syam (30 juin 2016 à 15:59)
Hors ligne
Tous les jours pendant 15 jours, cela peut, selon les personnes, causer effectivement une dépendance physique et donc un sevrage douloureux.
Avec 1g pas par jour mais étalé sur 15 soit 1/15 ème de G, même si c'est de la mascarpône spécial, ça fait peu je trouve. ? Je reste sceptique, mais la diversité humaine...
Dernière modification par Mister No (30 juin 2016 à 16:00)
Hors ligne
Dernière modification par Syam (30 juin 2016 à 16:03)
Hors ligne
Dernière modification par Tetris68 (30 juin 2016 à 16:11)
Hors ligne
c'est plus la durée et la régularité à mon avis qui fait l'accroche physique que la dose totale
Avec un gramme, c'est vite vu, rien que la quantité ne permet pas de faire durer à un dosage consistant pour s'accrocher physiquement et dérégler durablement l'équilibre des récepteurs. Maintenant, en quelques jours de bonne mascarpone, c'est un coup à pleurer quand ya pu.
Dernière modification par Mister No (30 juin 2016 à 16:24)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Sur 15 jours de prise d'opi il existe la possibilité de réduire les doses avant l'arrêt, si c'est possible et en étant informé pour programmer de le faire. Mais l'expérience est une lumière qui éclaire vers l'arrière ou un truc du style...
Quand j'avais des prescription de morphine qui duraient, le fait de bien diminuer avant l'arrêt pouvait ne donner aucun signe de sevrage ni de gueule de bois. La différence du pourquoi de la conso est fondamentale, reste que l'arrêt progressif que ce soit récréatif ou thérapeutique est recommandé.
Perso, es extras, j'évitais de les faire durer au delà de 5 jours. L'idéal, c'était du vendredi au dimanche soir avec parfois un redrop léger le lundi. J'évitais d'insinuer cette conso dans la routine et je la sacralisais plutôt les week-end.
Merci d'éviter les petites attaques personnelles
J'aimerais savoir qui j'attaque tout de même. :)
Dernière modification par Mister No (01 juillet 2016 à 14:07)
Hors ligne
Hors ligne
Ce qu'il faut voir, quand tu prends de petites quantités sur une longue durée. C'est que ça passe forcément par des périodes clean où tu es partiellement désintoxiqué. Un pote ne consommait que le soir, un shoot à vingt heures, une bonne soirée et dodo. Le lendemain il était au taf, faisait sa journée sans rien prendre. Si on compte 6 heures d'action du prod, autant de demi-vie, ça fait douze heures. Si bien que les douze heures restant, ben il était clean, comme une sorte de "break" quotidien. Croyez-le si vous le voulez mais ça a duré un trimestre (et la came était franchement top, on était début des 90) et il n'a pas galéré pour s'arrêter. Même pas une crève, rien. Je ne voulais pas le croire mis je l'ai vu après son arrêt, il était normal.
Tu te trompes dans ton calcul.
6 heure d'action, ok mais la demie vie permet d'avoir un peu de substance active dans le sang jusqu'au shoot du lendemain. Il ne reste pas grand chose, mais il en reste un peu, ce qu'il faut pour ne pas vivre de manque dans son cas. Je n'aime pas le mot "clean" mais à partir d'un certain rythme, tu envoies en permanence de quoi solliciter tes récepteurs.
La demie vie signifie que tu as éliminé la "moitié" en 6 heures dans ton exemple. Ce n'est pourtant pas linéaire, ça ne veut pas dire que tu auras tout éliminé en 12 heures.
wiki :
En pratique, on considère qu'un médicament n'a plus d'effet pharmacologique après cinq à sept demi-vies.
C'est ce qui laisse de la marge à ton pote ou qui oblige à 72 heures sans rien en cas de switch metha/sub. ça explique aussi que l'on puisse se faire choper à un test après plusieurs jours sans rien.
il n'a pas galéré pour s'arrêter
Dans son cas, c'est justement la régularité des prises et des doses qui lui ont permis de décro sans trop de casse et pour peu qu'il réduise à la fin, finger in the noze.
Il n'a pas développé une énorme tolérance et a habitué sans trop de soucis à fonctionner avec peu plusieurs heures par jour. Bien qu'il se soit shooté, il n'a pas sauté la marche de trop haut. Pendant les heures où il vivait sur les petits restes du dernier shoot, il n'installait pas une tolérance qui te fait sauter du haut de l'escalier.
Mais d'un point de vue pharmacologique, il était "couvert"... pas beaucoup, j'en connais plein qui auraient pris froid dès le réveil. Frissons et nez qui coule pour commencer. J'en connais plein qui seraient restés sous la couette. Cela vient peut-être de différences dans nos récepteurs, certains d'entre nous régulent plus vite, mais ya aussi le set and setting, il allait bosser et n'avait pas trop de vides à remplir certainement. Il n'était aussi clairement pas dans une situation d'addiction, où littéralement, tu "ajoutes" du produit en raison du phénomène de tolérance.
Cela reste l'illustration que de pouvoir se stabiliser à un dosage, ça rend les choses plus faciles.
Dernière modification par Mister No (01 juillet 2016 à 14:33)
Hors ligne
Dernière modification par Syam (01 juillet 2016 à 15:31)
Hors ligne
En dehors des paramètres personnels à l'individu, l'intensité des symptômes physiques est due effectivement en partie à la durée de l’imprégnation, mais je crois surtout à la manière dont "on" stress notre organisme. Plus on stress fort notre organisme en diminuant d'un coup, plus les symptômes seront prononcés. C'est ce qu'il me semble avoir remarqué autrefois et à travers plein de témoignages de sevrages ici où là .
Dernière modification par Mister No (01 juillet 2016 à 14:52)
Hors ligne
Hors ligne
Dans le psychologique, ce qui m'a aussi beaucoup frappé, c'est la manière dont certains patients traités à la morphine, se passent finalement sans grand mal de celle-ci, une fois la maladie, ou les blessures, soignés. Sans doute parce que leur psychologie n'a pas besoin de la morphine, c'était juste les souffrances physiques qu'il fallait apaiser. Une fois que c'est fait le retour à la "normal" se fait sans problème majeur.
L'exemple de ton pote montre qu'il dosait l'héro comme un médoc dont on respecte la posologie et les heures de prise. Ni une substitution, ni un traitement contre la douleur, pourtant, il en faisait le même usage qu'un médoc. Pas d'addiction en général quand on se soigne, si les doses augmentent, ce n'est pas "exponentiel" comme pour du "récréatif".
En dehors aussi du set and setting, le fait de ne pas cultiver une tolérance est important. Le retour à sans rien n'est que plus facile. Et dans les traitements contre la douleur, quand ceux ci peuvent se supprimer, c'est tout doucement, pas à l'arrache non plus. ça change aussi la donne. J'ai rencontré une personne sous morphine qui ma dit que c'était dur d’arrêter après le succès de son opération. Dans son cas et certainement très souvent, c'est d'arrêter d'un coup ou à un dosage trop élevé qui est difficile, même quand l'arrêt est un soulagement.
Dernière modification par Mister No (01 juillet 2016 à 15:38)
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Syam (01 juillet 2016 à 17:19)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
4 | ||
[ Forum ] Arrêt & Sevrage - Comment ne pas reprendre après un sevrage ?
|
2 | |
[ Forum ] Sniffer - Apres un sevrage sec de 13 jours
|
9 | |
[ PsychoWIKI ] PAWS, le syndrome prolongé de sevrage |