Effet du cannabis sur la mémoire?

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DawsDeath homme
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Yo, c'est la rentrée, j'me demandais : j'ai arrêté les bangs pour regagner ma mémoire vive et être fin prêt pour la rentrée, mais es ce que les joints affectes également cette précieuse mémoire? Ou à  quelle dose?
Merci

                                                                             DawsDeath

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JuLeXoGame homme
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Une semaine suffit, pour que le THC se disperse bien dans les graisses et sois plus actif

ok google

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Mammon Tobin homme
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j'ai arrêté les bangs pour regagner ma mémoire vive et être fin prêt pour la rentrée, mais es ce que les joints affectes également cette précieuse mémoire?

Ben oui, c'est la substance qui attaque la mémoire, pas le mode d'administration. thinking
Bravo pour l'arrêt du bang en tout cas, c'est pas évident quand on est vraiment accro à  ce mode de conso... j'ai complètement arrêté  y'a quelques années pour ne fumer que des joints, et niveau santé (+ le fait d'avoir remplacé la clope par le vapotage) ça le fait mieux...

Et pour les doses franchement je pense que c'est d'un individu à  l'autre, mais déjà  avec 3 ou 4 joints chargés normalement par jour, j'avais toujours une mémoire pas terrible, maintenant j'en suis à  un le soir (pur, vu que je cultive jpeux me le permettre faut avouer...) et ça ne me gène pas pour les études et le taf...

Dernière modification par Mammon (02 septembre 2014 à  19:45)

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Tomboy
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Il semblerait que le cannabis altère la mémoire, même les joints! voici une étude sur le sujet: http://leia2.univ-poitiers.fr/files/ps1338509272.pdf               
Mais il y a plusieurs théories contradictoires sur la réversibilité de cette perte. Si tu diminue ta consommation, il se pourrait que ta mémoire revienne progressivement. Ce sont des pertes de mémoire à  court terme?

"Mieux vaut être une exactitude dans la marge qu'une erreur dans le texte..."

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psychocrack2 homme
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Si tu diminue ta consommation, il se pourrait que ta mémoire revienne progressivement.

nop,en diminuant la consso c'est pire, sans blague là , chez moi c'est mémoire vie de poisson rouge maintenant.

je pensse qu'il faut arrèter un certain temps, ça peu necessité des benzo

je fait le tour de mon bocal et je revient!


"jour de noà«l de l'an 1560 nous traversons le dernier défiler des Andes, à  nos pieds pour la 1 er fois nous voyons la jingle, ce matin j'ai dit la messe et nous avons commencer notre descente dans les nuages........."

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Tomboy
Adhérent PsychoACTIF
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1006 messages
ah ok, autant pour moi alors! c vrai qu'une pause serait l'idéal...

"Mieux vaut être une exactitude dans la marge qu'une erreur dans le texte..."

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EZcool homme
drogué du son
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38 messages
toutes les drogue d'une manieres générale tapent sur la mémoire (certaines plus que d'autres).
Je ne pense pas qu'il y ait une quantité ou ça n'influe pas ta mémoire,ce sera juste minime si tu ne fumes pas beaucoup.
à  partir du moment ou tu fume de façon régulière (disons quotidiennement,meme un par jour) ta mémoire en prendra un coup.

Après ça se travaille,apprendre les paroles des chansons que tu écoute est une maniere efficace de maintenir sa mémoire en bon état.

Personne ne m'écoute quand je dis que la drogue rend fou... Personne n'écoute les fous

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-X- homme
As de Trèfle
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Les paroles de chansons ?... Super conseil EZcool !

Comme l'a dit Tomboy, les théories sont plus ou moins contradictoire. Une chose est sûre, une consommation régulière affectera ta mémoire.

Cependant, suivant ceque dit Mammon, je pense que si tu consommes tranquillou, un bon produit, en maintenant ton cerveau actif par des exercices, et une alimentation saine, ce devrait aller...  (un peu de tout, ni dans la carrence, ni dans l'excès)

Je suis mentalement divergent.
De cette manière, j'échappe à  certaines réalités innommables qui me rendent la vie impossible ici.
Quand je cesserai d'aller là -bas, je serai guéri.

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BoilingBlood homme
PsychoHead
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1289 messages
Yes, et 5 fruits et légumes par jour! wink

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La lie
Banni
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1945 messages
Psychocrack 2 ?
  Ton message c'est un truc genre : " private joke à  vous les initiés , toi même tu sais "?

                                                                              ou ,
                                                                                   tu es sérieux ???

J’espère , qu'il y'a une autre option , car là  , sérieux , je pige pas ...

Par delà les miens et les balles ...

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filousky homme
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Ben, je ne me souviens plus très bien si ça agit sur la mémoire ou pas. Hier par exemple, non ! C'était avant hier. Non ! C'était ce matin.

Bon, on s'en fout, je suis venu juste pour démontrer que ça n'a pas d'incidence sur l'apétit, non, sur la mémoire. surtout sur la mémoire des autres et pas sur la mienne.

Au fait, on parle de quoi ? Ah oui ! Le souvenir. Alors.................

Merde j'ai oubklié mon rendez-vous ! Salut !    Je reviens pour vous expliquer comment je fais pour contrer cet effet un eu génant sur les bords et même sur les bords.

Merde alors, où sont mes clefs ???

Fil


PS : oui, ça attaque la mémoire à  court terme et le médicament qui soigne ceci est le crayon et le bloc note + une pause dans ta consommation. C'est à  priori réversible dès l'arrêt de la consommation.
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Mister No homme
Pussy time
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Je vous conseille de vous pencher sur la mémoire de travail qui elle aussi peut être impactée de manière plus emmerdante dans la vie de tous les jours. Les résultats de cette étude sont bien entendu à  relativiser, mais il parait important d'informer les consommateurs, particulièrement les ados qui voudraient gérer leur stress en cours, les prévenir qu'il vaudrait mieux chercher une alternative dans la mesure du possible voire limiter ou reporter leur consommation pendant les périodes d'apprentissage :

La mémoire de travail, permet de réaliser des opérations cognitives courantes (réfléchir, lire, écrire, calculer…) sur des informations stockées temporairement (de quelques secondes à  quelques minutes). Cette capacité est responsable de l'intégration des informations sonores, visuelles et spatiales. L'un des effets majeurs de l'intoxication aux cannabinoïdes est l’altération de la mémoire de travail, à  la fois observée chez l'homme et l'animal.

http://www.inserm.fr/index.php/espace-j … de-travail

Sinon, effectivement le cannabis parait impacter ma mémoire, mais avec un agenda no problemo. Rien à  voir avec la période où je prenais du tranxène en quantité maousse sur prescription ou d'autres benzos en quantité moins importante. A en perdre ma voiture après quelques courses. Jamais le cannabis n'aura affecté autant ma mémoire que les benzos. A l'arrêt du traitement, ces troubles se sont estompés.

édith : pour donner une image, le cannabis impacte la mémoire du disque dur et limite la quantité de mémoire flash (mémoire de travail) allouée aux calculs du processeur. Dédicasse aux machines qui rêvent.

Dernière modification par Mister No (03 septembre 2014 à  12:39)

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Dissociaman homme
La Connaissance est le berceau de l'Omniscience !
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Le cannabis impacte sur la mémoire c'est sur, si tu peux, ne fumes pas en semaine, et lâche toi le week-end ! wink

La tolérance sera moins forte, donc t'es joints du week-end seront beaucoup plus puissant que si tu consommes régulièrement.

En en plus, tu auras plus de thune pour toi ! J'ai fréquenter des fumeurs régulier en cours, ben je te jure, ils se sont tous craqués pour la plupart.

Dis toi, je gère la semaine, et le week-end je smoke, c'est ta récompense quoi smile

Si un jour, tu bloques particulièrement sur un partiel, genre tu sais pas quoi dire, et que tu manques d'inspiration, fumes toi un petit stick. Le cannabis stimule la créativité.

Et si tu le peux, révises juste avant de dormir, ça permet de mieux assimiler grâce au sommeil qui suis juste derrière wink

Good luck !

Dernière modification par Dissociaman (03 septembre 2014 à  19:10)


En soit, le plus cool n'est pas de prendre une drogue, mais de savoir qu'on va la prendre.

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Mister No homme
Pussy time
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Si un jour, tu bloques particulièrement sur un partiel, genre tu sais pas quoi dire, et que tu manques d'inspiration, fumes toi un petit stick. Le cannabis stimule la créativité.

Méfiance, même une ganja qui te stimule peut stimuler la "glande" sur quelqu'un d'autre et inviter à  aller se coucher rapidement permettant de contourner la difficulté sans soucis. Je me demande aussi si la créativité est toujours la clé des partielles. ^^

Dernière modification par Mister No (04 septembre 2014 à  10:38)

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bon rappel! idem pour les partielles, je me pose aussi la question! TB

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Gonzoo homme
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En ce qui concerne la mémoire j'ai fumer quotidiennement du cannabis pendant plus ou moins 4-5 ans, et j'ai arrêter depuis exactement 13 jours!

Mon ressenti est que c'est la mémoire à  court terme qui va mieux, surtout qu'à  la fin j'étais énormément sujet à  des descentes vaseuses à  cause des oinjs, et c'est à  ce moment là  de la journée (quelques heures par jours au total) où l'info rentrait plus dans ma tête et où je foutais plus rien ; combiné aux rêves de malades et au sommeil réparateur, y a vraiment du bon à  arrêter de fumer!

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Syd homme
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Salut Gonzo,
etant fumeur, avant meme gros fumeur, j'ai reussi a ne fumer qu'en soiree (systematiquement quand meme) maintenant...
mes journees sont clairement plus productives, meme si mon sommeil pourrait evidemment etre meilleur...

j'ai peur d'arreter, le sevrage a t'il ete dur? tu ne fume plus du tout?

bravo a toi

Syd

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Gonzoo homme
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Alors alors, déjà  il faut savoir qu'il y a un facteur extrèmement important qui n'est pas qu'une légende c'est le CONTEXTE. J'ai fumer comme un enfoiré pendant 5 ans en ayant toujours l'envie d'arrêter mais j'ai jamais pu.
Je me disais "J'ai vraiment peur d'arrêter de fumer, me dire que jamais plus je ne serais devant un bon South Park à  tirer la première latte (la plus grosse) du spliff au moment ou le générique se fini (et j'vous présenterais mes potes PFFFFFFFFFFFFmmmmmmhhhhhh... aaaaahhhhh) putain j'ai trop pas envie c'est horrible"

Je me disais que ça faisait parti de ma vie et limite je chialais déjà  de nostalgie rien qu'à  l'idée d'arrêter car ça me paraissait vraiment insupportable et c'était y à  pas longtemps ça vraiment.

Eh bah voilà , j'ai déménagé et je vis avec ma copine dans une toute autre ville maintenant et je suis loin de mes potes, j'en ai profiter pour arrêter le job et me "limiter" si on peut appeler cela se limiter tellement j'y pense pas, à  environ une grosse clope par jour en slim avec un tonk si j'ai envie d'un bédo. Franchement les jours sont passés trop vite pour moi et avec le contexte sans les potes c'est tellement facile sérieux, je suis heureux déjà  de savoir que j'en suis parfaitement capable alors que je croyais ça beaucoup plus dur, je suis heureux pour ma mémoire à  court terme, mon cortex préfrontal que j'ai "sauvé" de ces états merdiques de descente contre productif, je suis heureux pour mes putains de rêves... Cette nuit j'ai rêvé qu'un pote avait une Xbox one (et que c'était un truc de malade la console, genre dans ma tête c'était la console qui fera fureur en 2050) sur une télé écran géant plasma tactile, c'était tellement beau, abusé et réaliste, je refais des rêves lucides et des rêves tous plus farfelus et marrant les uns que les autres (et aussi des cauchemars mais même eux je kiff à  mort maintenant c'est trop bien de se rendre compte de l'imagination de notre inconscient). J'ai plus tendance à  être un peu un rageux en lendemain de jours ou j'ai peu dormi après avoir fumer x jogs, je ne me sens plus "embrumé" par le THC et franchement toutes ces raisons font que je préfère largement sans.
Ah, j'oubliais, je me suis remis à  pouvoir rire, apprécier l'humour à  fond, partir loin devant des south park et autres, et l'autre satisfaction que j'ai c'est de compter les jours depuis lesquels j'ai pas fumer et ça c'est grâve motivant, j'ai déjà  été reconfronté au canna dans la rue pour quelques taffs et malgré la tentation je refusais juste pour pouvoir me dire "ouais mec ça fait 11 jours, pas 10 jours avec 3 lattes et on recommence à  zéro" c'est juste dans ma tête ça, ça changerai rien trois lattes mais j'aime comme ça :)

il m'était arrivé de ne plus fumer en semaine aussi comme toi un moment l'an dernier, mais franchement ne plus fumer du tout pendant 13 jours c'est encore différent je trouve et je ressens QUEDAL, AUCUN symptôme de sevrage, mais je ne me dis pas chaque lundi, allez rebelotte on va réessayer 5 jours sans fumer mais je suis complètement embrumé de mes 20 jogs du week end. Je pense avoir atteint un stade où je pourrai m'éclater pleinement en soirée sans prendre une goutte d'alcool ni une goutte de joint, malgré que la tentation de fumer sur les joints serait juste abominable là  par contre ^^ Pour l'alcool par contre je m'en tape ça n'a  jamais été un problème et ne le sera jamais, j'aime pas le goût.

Ah et ce que je dis pas c'est que j'ai pris un peu de CC par contre ces 13 derniers jours mais là  dessus rien à  voir tellement je pourrais plus facilement encore m'en passer que ce bon vieux cannabis, ma caboche ayant un net penchant pour les psychédéliques et les stimulants en général ne me transcendent pas tant que ça parce que je suis vraiment hyperactif de base, ça veut dire la CC je la ressens surtout vraiment quand je suis pas bien/fatigué de base là  ça fait BOUM dans ma tête, mais sinon voilà  quoi la trace c'est pas le nirvana du coup je testerai bien de la basée mais j'arrive pas et j'ai peur de niqué Cécile bêtement tu vois.

Demain ça fera exactement deux semaines et j'en suis heureux, certains te diront clairement "ouais tu diabolises la canna mais ça te fait rien etc" ils te clasheront gentiment en te disant "le méchant canna est la cause de tes problèmes" mais franchement moi ça ma réussi d'arrêter et même si je reprenais ce serait de temps en temps en soirée et si c'est ce que tu souhaites, ça veut dire que tu serais heureux de le réussir, alors je te le conseil.

Bonne chance gros, et enjoy bien la vie avant tout c'est encore plus saint pour le cerveau qu'arrêter de fumer la délicieuse.

Dernière modification par Gonzoo (10 septembre 2014 à  21:24)

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Gonzoo homme
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J'ajouterai qu'arrêter le cannabis est bon pour le cortex préfrontal (mémoire à  court terme) mais si tu as tout le temps la tête ailleurs et que tu vis à  1000 à  l'heure en pensant jamais aux jours précédents, tu auras quand même du mal (dans mon cas) à  répondre du tac au tac à  "T'as fais quoi y a trois jours le soir ?" bon autant dire qu'avec le canna ça m'était vraiment devenu difficile ce genre de question il me fallait du temps, et le retraçage complet des derniers jours (bon j'ai un menfoutisme des dates assez particulier aussi donc inutile de me parler de "mercredi soir" ahah)

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Mister No homme
Pussy time
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tu auras quand même du mal (dans mon cas) à  répondre du tac au tac à  "T'as fais quoi y a trois jours le soir ?"

Normal, c'est une question de keuf.big_smile

Les troubles de la mémoire y compris ceux qui engendrent une "pénibilité cognitive" ne semblent pas se manifester chez les personnes qui vivent leur conso de cannabis en dehors d'une conso quotidienne. De nombreux effets secondaires s'estompent, y compris l'ivresse sad , quand le cannabis est consommé sous forme de traitement ou sur du long terme.

Ensuite, quand on parle des effets du cannabis, on sera toujours dans le flou tant que l'on ne parle pas en termes de composition exact. La présence en quantité significative d'un cannabinoides peut bouleverser totalement la donne et certainement la nature et l'intensité des effets secondaires dont l'ivresse ou sa nature en premier lieu.
Les effets secondaires, à  mon avis, seront parfois radicalement différents si le cannabis contient ou non du CBN par exemple, et en plus, il existe certainement des seuils de concentrations qui aussi doivent faire varier les effets. (confusion mentale, et d'après associations d'expériences troubles de la coordination++ pour du CBN)
Le thcv peut également faire ressentir une forme de désorientation, confusion mentale.

Le CBD limite l'action dU THC et très certainement aussi ses effets secondaires. Je me demande encore si d'autres récepteurs cannabinoides ne sont pas sur le point d'être découvert ou que l'on soupçonne indirectement leur existence.

Pas facile d'étudier les effets ou d'interpréter des résultats d'études sans tenir compte des différentes alchimies ainsi que de nos différences physiologiques.


Entre la prohibition qui a bloqué nombre d'études pendant des dizaines d'années à  un moment clé avec la possibilité d'isoler les cannabinoides (déjà  pour commencer à  les étudier séparément), la découverte également tardive du système endocannabinoide, nous savons peu des différentes alchimies possibles.
Mais on se rend bien compte quand on a la chance de pouvoir bénéficier encore d'une certaine diversité de plantes, que les effets peuvent vraiment varier de manière spectaculaire.

Les effets de seuil aussi sont certainement plus difficile à  appréhender : par exemple, une petite quantité d'alcool peut augmenter vos réflexes ou vous rendre plus précis. Passé un seuil qui nous est personnel, tout devient compliqué et précisions et réflexes fortement altérés.

L'Histoire nous apprend que nous avons eu accès à  certaines études simplement pasque le fils d'un gouverneur américain fumait de l'herbe dans les années 70 et que son paternel avait insisté pour en savoir plus malgré les interdits et blocages institutionnels. Une ITW de l'homme qui a découvert l'anandamide (le système endocannabinoide dans notre tête à  nous), Raphael Méchoulam :

HT: Mais n’étaient ce pas des hommes politiques qui étaient à  l’origine de tout ça ? N’y a t-il pas eu un homme politique pour appuyer votre demande d’autorisation de recherches au NIH suite à  l’isolation que vous aviez réalisé du THC ?

RM: Yeah. En effet, ils (NIH) ne proposaient pas de subventions concernant des projets de recherche sur le cannabis. Mais, le “National Institute of Mental Health” (NIMH) lui, en proposait, à  priori. Comme je l’ai dit plus tôt, le NIH m’avait répondu en me disant qu’ils ne financeraient pas mes recherches parce le sujet ne les intéressaient pas. Puis, par la suite, sans avoir été prévenu, j’ai reçu un appel téléphonique du chef du service pharmacologie du NIH qui me précisait que le sujet était devenu intéressant pour eux. Je lui ai donc demandé “Que s’est-il donc passé pour que vous changiez d’avis si soudainement ?” Il se trouve qu’un sénateur, dont le fils consommait du cannabis, avait appelé le NIH parce qu’il voulait savoir si le cannabis détruisait le cerveau !

Et de ce fait, le gouverneur modifia les objectifs du NIH. Il ne voulait pas se fâcher avec le sénat et ils firent appel à  moi pour mener l’étude.

http://www.change.org/p/karolinska-inst … ript=false

La prohibition a également retardé la possibilité de découvertes scientifiques que ce soit dans un but de prévention de la conso récréative ou dans un but thérapeutique.
Que dire du nombre d'études qui consistaient à  ne trouver que des méfaits à  cette plante. Cette orientation des études très particulière reste avouée de manière marginale dans la communauté scientifiques. Certains se sont même affranchis de ce poids en découvrant la supercherie :

Le Dr Lester Grinspoon est Professeur émérite associé en psychiatrie à  la Faculté de médecine de Harvard. Aujourd´hui l´un des partisans les plus respectés et honnêtes en faveur du cannabis, le Dr Grinspoon s´était à  l´origine attaché à  démontrer qu´il s´agissait d´une drogue nocive. En 1967, ses recherches se sont d´abord concentrées sur la démonstration scientifique des dangers de la marijuana. Ses études l´ont mené à  une étonnante conclusion, à  l´opposé de son hypothèse. Le cannabis n´était pas la drogue dangereuse qu´il imaginait, à  l´instar du grand public.

http://sensiseeds.com/fr/blog/le-meilleur-medicament/

Dernière modification par Mister No (11 septembre 2014 à  11:03)


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Gonzoo homme
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Et de nos jours les bonnes chimiques sont quand même bien chargé drogue-peace

Je me souviens comme si c'était hier il y a 1 an et demi avec un pote on a fumer un pékoss tellement surcharger en pollen de chimique que j'ai fais la ronde des 10000 la main sur ma gorge en croyant dur comme fer que ma pomme d'Adam allait exploser super

14 jours d'arrêt!

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Syd homme
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merci Gonzoo, pour ton temoignage...

je viens de me sevrer de la nico, amis je pense de plus en plus fort aussi a arreter la fume,
mais la j'ai de l'herbe et ca ca ahinile les pourquois je veux arreter de fumer big_smile

sinon je me retrouve bien dans tes dires!
on peut reellement regarder 3/4 series /soir sans fumer? wink

Dernière modification par Syd (12 septembre 2014 à  14:30)


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filousky homme
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J'appuie les mots de Mister No sur le fait que beaucoup reste à  découvrir sur l'action des différents cannabinoïdes.

On étudie le THC et le CBD, un peu le CBN alors que l'on sait maintenant que les cannabinoïdes possiblement présents dans la plante sont au nombre de plus de 80 !!!

La recherche avance mais en est à  ses balbutiements. Le résultat des ces années de prohibition est que l'on affirme seulement aujourd'hui que le CBD est un anti cancéreux efficace sur de très nombreux cancers à  l'exception du cancer de la peau (lui même traité par un autre cannabinoïde dans le cas du RSO - Rick Simpson Oil ou "Larmes de Phoenix").

Sur le sujet mémoire, étant un usager thérapeutique, je ne peux pas nier son action sur la mémoire à  court terme dès que j'abuse.
Par contre, comme l'explique Mister No, l'usage quotidien thérapeutique à  la juste dose, si il perturbe un peu ma mémoire (je n'en suis pas bien sûr), ne me perturbe pas du tout dans mon fonctionnement  quotidien.

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prescripteur homme
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Les "autorités" scientifiques ont la réponse
http://www.pourquoidocteur.fr/Cannabis- … -7886.html

Ceci dit tout ceci est interpellant. J'ai fait une étude de la littérature sur ces études et d'autres antérieures qui vont dans le même sens. (malheureusement tout en anglais, désolé)
Il est évident qu'aucune ne semble gérer correctement le biais de sélection évident = Les personnes qui ont des problèmes scolaires, de comportement, sociaux  etc.. ont statistiquement plus de chance de tomber dans la consommation de cannabis, devenir dépendant en général  et faire des tentatives de suicide que ceux qui n'ont aucun problème de ce genre. Un éditorial (en gras) est particulièrement pertinent sur ce sujet.
(nb= statistiquement, donc cela ne s'applique évidemment pas à  CHAQUE usager de cannabis)
Il est important de remarquer que le même impact a été trouvé pour l'usage du tabac !! (toujours avec la même incertitude sur le lien de causalité).
Remarquons que, par contre, le lien de causalité entre usage du tabac et usage du cannabis est probablement direct. la consommation de tabac précède le plus souvent celle du cannabis et constitue une porte d'entrée évident(e à  la pratique de la consommation de produits par la fumée.
http://edu.csdufer.qc.ca/cp/IMG/pdf/con … Agence.pdf        (en français)
http://www.euro.who.int/__data/assets/p … e94805.pdf         
http://www.sites.fse.ulaval.ca/cree/Pho … olaire.pdf   (en français)


Donc, à  mon avis, la preuve définitive n'est pas à  ce jour apportée mais évidemment les scientifiques et "autorités" se précipitent pour "faire comme si", d'où les articles comme celui que je cite au début.

Maintenant, si on raisonne sans idéologie, il est vrai que plusieurs arguments incitent à  la prudence.

1) le cerveau est d'autant plus fragile que le sujet est jeune, cela est prouvé pour l'alcool notamment et il est peu probable que le cannabis fasse exception.

2) Toutefois si les effets immédiats et durant plusieurs jours sont attestés, les effets permanents restent discutés, alors que pour l'alcool ils sont avérés.

3) Même s'il n'est pas prouvé que le cannabis entraine une neurotoxicité permanente, les effets immédiats suffisent à  expliquer une diminution, au moins temporaire,des performances scolaires.

Pour moi, en tant que médecin il me parait donc raisonnable de mettre en garde contre une consommation précoce (arguments et documents à  l'appui pour que ce soit une mise en garde scientifique et non idéologique) , mais au même titre que l'alcool ou le tabac et de ne libéraliser la consommation de cannabis qu'à  partir de l'âge adulte. (là  encore comme l'alcool mais malheureusement avec une efficacité modérée sur la conso d'alcool chez les ados).
Toutefois, je crois assez peu à  l'efficacité de la promotion de la santé par des injonctions négatives (ne fume pas, ne bois pas). Il a été montré que les injonctions positives (fais de l'exercice, sois serein avec toi même) , couplées évidemment à  des mesures matérielles d'accompagnement (lutte contre la pauvreté, disposition de terrains de sport, facilitation des transports pour les loisirs etc..) sont bien plus efficaces.


Tout ceci à  discuter et je m'attends à  des réponses variées.  lollol

Amicalement

http://www.thelancet.com/journals/lanps … 4/abstract
http://www.thelancet.com/journals/lanps … 8/fulltext
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3479587/
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3600507/

article éditorial sur le biais de confusion
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3600466/

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/article … ort=reader
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/article … ort=reader

Dernière modification par prescripteur (21 septembre 2014 à  09:43)

Reputation de ce post
 
merci pour toute ces précisions

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur homme
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Je signale aussi l'article suivant
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/article … ort=reader
qui montre une relation positive entre l'usage de cannabis et le QI à  50 ans , expliquée par "l'ouverture d'esprit" qui entraine une plus grande probabilité de recherche "psychoactive" de produit et de curiosité intellectuelle.

L'avant dernière citation de mon post précédent montre que l'absence de "self control" dans la première enfance (moins de 5 ans) est corrélée avec l'usage du tabac, avec les diverses dépendances, avec une mauvaise santé, avec l'echec scolaire etc..
La relation est donc assez complexe.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/article … ort=reader



Enfin une étude de la même équipe neozélandaise aborde le sujet spécifique du cannabis et montre que les effets du cannabis sont d'autant plus importants et persistants que le début de la consommation est précoce. Par contre la conso commencée à  l'âge adulte (>18 ans) ne montre pas de conséquences significatives à  long terme.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3479587/
Cet article est à  la base du compte rendu suivant (en français) qui me semble assez "idéologique" et ne cite pas les nombreuses reserves des auteurs. Il est interressant de lire que ce serait la "premiere" preuve de la neurotoxicité du cannabis chez l'homme. Eh bien, je crois qu'il faudra encore attendre parce que si l'article met en garde (comme je le fais dans mon post précédent) il est loin d'être aussi affirmatif que notre professeur français le proclame.
http://drogaddiction.com/2012/09/15/pre … -mondiale/


Amicalement

Dernière modification par prescripteur (22 septembre 2014 à  17:16)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur homme
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12147 messages
Voici la traduction de la conclusion de l'article que je citais en dernier.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3479587/
Certes elle est assez directive mais elle admet tout de même plus de reserves que ne veut le dire l'article en français
http://drogaddiction.com/2012/09/15/pre … -mondiale/

Veuillez excuser la mauvaise qualité de ma traduction rapide.

Amicalement

CONCLUSION


La consommation de cannabis pendant 20 ans a été associée à  un déclin neuropsychologique, et une plus grande baisse a été évidente pour les utilisations les plus prolongées. Cet effet a été concentré chez les consommateurs de cannabis ayant débuté à  l'adolescence , ce qui concorde avec les résultats de plusieurs études montrant des déficits du fonctionnement exécutif ou du de QI verbal chez les usagers ayant commencé à  l'adolescence, mais pas chez les utilisateurs ayant commencé à  l'âge adulte (8, 10, 14, 15), ainsi que des études montrant des déficits dans l'apprentissage, la mémoire ou les fonctions exécutives chez ces usagers ayant commencé à  l'adolescence (11-13, 32).

La présente étude fait progresser les connaissances de cinq façons.

Premièrement, par le fait que notre étude est prospective (nb, versus retrospective), nous avons écarté un déficit neuropsychologique prémorbide comme  explication du lien entre la consommation de cannabis  et la déficience neuropsychologique survenant après utilisation prolongée.

Deuxièmement, nous avons montré que l'altération était globale et détectable sur les cinq domaines du fonctionnement neuropsychologique.

Troisièmement, nous avons montré que le déficit neuropsychologique n'a pas eu lieu uniquement parce que les consommateurs de cannabis avaient moins d'années de scolarité.

Quatrièmement, nous avons montré que les déficits de fonctionnement quotidiens  étaient évident pour des informateurs tiers (nb de l'entourage) et que l'usage de cannabis interfére avec le fonctionnement cognitif au quotidien.

Cinquièmement, nous avons montré que, chez les ex usagers ayant commancé à  l'adolescence, des déficits  étaient encore évidents après arrêt de la consommation de 1 an et plus.

Collectivement, ces résultats sont conformes à  la spéculation que la consommation de cannabis à  l'adolescence, quand le cerveau est en cours de développement critique, peuvent avoir des effets neurotoxiques.

Les résultats de l'étude doivent être interprétés dans le contexte de ses limites.

Tout d'abord, même si nous sommes en mesure d'éliminer une série d'explications alternatives à  l'association constatée entre consommation de cannabis  et déficit neuropsychologique, tels qu'un déficit neuropsychologique prémorbide (avant la consommation de cannabis)  ou une co-addiction à  l'alcool ou à  des drogues dures, nos données ne peuvent pas définitivement attester que cette association est causale.

Par exemple, il peut y avoir une «troisième» variable inconnue qui pourrait expliquer les résultats.

note du traducteur = Ironiquement un autre article de la même équipe montre que le "self control" (même à  l'âge de 5 ans ou moins) constitue l'un de ces "troisièmes facteurs", pouvant expliquer l'association sans relation directe de causalité !!



Les données ne révélent pas  les mécanismes sous-jacent de l'association entre la consommation prolongée de  cannabis  et le déclin neuropsychologique.
Une hypothèse est que la consommation de cannabis à  l'adolescence provoque des changements du cerveau qui entraînent un déficit neuropsychologique. Plusieurs sources de données appuient cette possibilité (24-31, 33, 34).

Tout d'abord, la puberté est une période de développement critique du cerveau, caractérisée par des processus neuronaux de maturation et de réorganisation (par exemple, la myélinisation, l'élagage synaptique, plasticité dendritique) et la maturation des systèmes de neurotransmetteurs (par exemple, le système cannabinoïde endogène), ce qui rend le cerveau pubertaire vulnérables aux agression toxique (33).

Deuxièmement, l'administration de cannabis chez les animaux est associée à  des différences cérébrales structurelles et fonctionnelles, en particulier dans les régions de l'hippocampe, avec des différences structurelles dépend de l'âge et de la durée de l'exposition aux cannabinoïdes (33).

Troisièmement, les études chez des adolescents humains ont montré des différences structurelles et fonctionnelles cérébrales associées à  la consommation de cannabis (26, 29, 35).

Des hypothèses alternatives existent. Par exemple que  les utilisateurs prolongés de cannabis peuvent avoir une plus grande baisse neuropsychologique par rapport à  des non-utilisateurs parce qu'ils reçoivent moins d'éducation scolaire. Nos résultats suggèrent que le déficit  neuropsychologique associé au cannabis  ne se produit pas uniquement pour cette raison, parce que l'association entre la consommation de cannabis et le déclin neuropsychologique était encore apparent après ajustement sur les années d'études. Notamment, les processus mentionnés ci-dessus ne sont pas mutuellement exclusifs et peuvent, en fait, être intimement liés. Par exemple, les effets toxiques du cannabis sur le cerveau peuvent entraîner des troubles de fonctionnement neuropsychologique, de mauvais résultats scolaires, et un décrochage scolaire, ce qui entraîne alors une augmentation supplémentaire du déficit neuropsychologique. Dans ce cas, notre ajustement statistique sur l'influence de l'éducation l'éducation pourrait être excessif  (36).

Une deuxième limitation est que nous avons obtenu des informations sur la dépendance de cannabis au cours de l'année et la fréquence de la consommation de cannabis par auto-déclaration,  sans validation externe de l'utilisation (par exemple, par des dosages biologiques). La validation de la consommation de cannabis par des mesures de laboratoire aurait permis de détecter des usagers de cannabis qui n'ont pas déclaré d'utilisation. La sous-déclaration de la consommation de cannabis en raison de préoccupations de confidentialité au sujet d'une substance illégale est peu probable, cependant, parce que les membres de l'étude, interrogé à  plusieurs reprises sur 38 ans sur un certain nombre d'activités illégales, ont appris à  faire confiance à  la garantie de confidentialité de l'étude de Dunedin. En outre, une telle erreur de classification aurait plutôt atténué les différences.

Troisièmement, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour définir les paramètres d'utilisation suffisants pour produire une déficience neuropsychologique, tels que la quantité, la fréquence et l'âge de survenue de l'utilisation. Nos résultats suggèrent que l'utilisation régulière de cannabis avant l'âge de 18 ans prédit un déficit, mais d'autres n'ont trouvé ces effets que pour des âges encore plus jeunes (10, 15). Étant donné que le cerveau subit des changements dynamiques de l'apparition de la puberté à  l'âge adulte précoce (37, 38), cette période de développement devrait être l'objet de recherches futures sur l'âge (s) au cours de laquelle le dommage se produit.

Quatrièmement, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si une dépréciation neuropsychologiques liés au cannabis est réversible. Notre constat de difficultés neuropsychologiques chez des adolescents  qui ont cessé ou réduit leur consommation pour 1 an ou plus  suggère que le fonctionnement neuropsychologique n'est pas complètement rétabli à  ce moment.

Cinquièmement, ces résultats sont limités à  une cohorte d'individus nés à  Dunedin, Nouvelle-Zélande dans les années 1970. Notamment, la prévalence de la dépendance au cannabis est légèrement plus élevé chez les Néo-Zélandais que les Américains (39), mais la puissance du cannabis provenant de saisies policières en Nouvelle-Zélande est similaire à  celle du cannabis saisi aux États-Unis (40, 41).

Des efforts accrus devraient être entrepris pour retarder le début de la consommation de cannabis chez les jeunes, en particulier compte tenu de la tendance récente au rajeunissement de l'initiation aux États-Unis et la preuve que de moins en moins d'adolescents croient que la consommation de cannabis est associée à  un risque grave pour la santé (42 ). Dans la présente étude, chez les plus gros utilisateurs de cannabis ayant commencé à  l'adolescence on peut mettre  en évidence une baisse de 8 points de QI moyen de l'enfance à  l'âge adulte.

Le sevrage , cependant, peut avoir des effets bénéfiques et notamment prévenir une altération supplémentaire du fonctionnement neuropsychique chez ces usagers ayant débuté à  l'adolescence.
La Prévention et l'action politique devraient se concentrer sur la fourniture au public du message que la consommation de cannabis pendant l'adolescence peut avoir des effets néfastes sur le fonctionnement neuropsychologique, et qu'il est important de retarder l'apparition de la consommation de cannabis au moins jusqu'à  l'âge adulte, et d'encourager particulièrement le sevrage pour ceux qui ont commencé à  utiliser du cannabis à  l'adolescence

Dernière modification par prescripteur (24 septembre 2014 à  09:28)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mister No homme
Pussy time
Inscrit le 04 Aug 2014
8598 messages

La Prévention et l'action politique devraient se concentrer sur la fourniture au public du message que la consommation de cannabis pendant l'adolescence peut avoir des effets néfastes sur le fonctionnement neuropsychologique, et qu'il est important de retarder l'apparition de la consommation de cannabis au moins jusqu'à  l'âge adulte, et d'encourager particulièrement le sevrage pour ceux qui ont commencé à  utiliser du cannabis à  l'adolescence

C'est une partie du message que je tente de faire passer à  ma fille de 16 ans... Vraiment merci boucoup.

Dernière modification par Mister No (22 septembre 2014 à  21:40)


Just say no prohibition !

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supika homme
Nouveau membre
Inscrit le 07 Sep 2014
21 messages
Nos jeunes fument de plus en plus tot à  mon avis, au lieu de réprimander le cannabis a tout va, il serait plus judicieux de concentrer les efforts pour retarder le début de la conso chez les jeunes.
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Marco_CA homme
Dresseur de neurones
Inscrit le 04 Apr 2014
56 messages
Oui c'est pas faux, le problème réel est bien la, et pas ailleurs!

+ d'infos sur mon blog traitant du Cannabis de synthèse.

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toon77 homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 31 Jul 2016
152 messages
ma mémoire à  été très affectée par la fume, quand je fais le point je suis un peu dègue.

Ça à  modifié mon caractère, m'a fait des trous dans la gueule ........au taf je dois sans cesse réapprendre des trucs que je devrais maitriser....j'oublie très vite et je dois faire de gros efforts de concentrations pour comprendre certaines choses.

Évidemment y-a pas que la fume mais quand je repense a l'époque ou je ne consommait que ça, et bien c'est très clairement là  que ça à  commencé. J'ai d'ailleurs quitté l'école un an après le début de ma conso de cannabis car je ne captais plus rien...t'façon plus envie d'apprendre à  cette époque.


Je trouve aussi que c'est dramatique de voir a quel age commencent à  fumer les jeunes et les dégâts que ça peut faire.

tout ce qui ne tue pas rend plus fort.

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