[ Pharmacologie ]

Roulement medicaments anti-douleurs : de la codeine au tramadol ?

Personnellement c'est ce que je fais....

Je n'ai pas de douleurs, mais je suis férocement accro à  la buprénorphine, alors lorsque j'en ai vraiment envie j'en prend, mais désormais, le reste du temps, je jongle entre Tramadol, et/ou Acti Skenan 10 mg et/ou codéine.

Bien j'observe déjà  qu'en équivalence la différence est énorme, Buprénorphine largement plus que mes besoins en Tramadol, codéine ou asti-skenan.... Limite, c'est de la pacotille à  côté de ce que je prends en dose habituelle de buprénorphine.

3 Tramadol sur une journée comble mes besoins ce qui correspond à  environ 15 mg de morphine, alors qu'avec la buprénorphine mes besoins sont multipliés par 10....

Bien franchement, ça le fait, puisque je ne parviens jamais à  prendre de nouvelles habitudes avec un autre médicament. Mon esprit n'a pas vraiment flairer les "goods effets", je suis plutôt tranquille.

Tramadol à  en effet un effet euphorisant que j'ai repéré, la codéine, je n'ai jamais ressenti de bons effets, en fait, ça me donne qu'une seule envie, de ne même plus rien prendre, mais je reste prudente.

A jongler comme cela, ça me donne envie de ne plus rien prendre, envie de me sevrer quoi!

Oui, si tu es en manque et que tu prends un autre opiacé , si la dose est suffisante tu ne seras pas en manque.
Pour le roulement par contre je suis pas aussi calé que mes compères du dessus mais ils t'ont bien expliqué apparemment !

Amicalement.

Renaud : "je souhaite constater mon degré de dépendance actuel à  la codeine"

Ca ne veut rien dire. On ne peut pas différencier comme ça ce qui est de l'ordre de la nécessité pour la douleur d'une dépendance théorique. L'indicateur majeur c'est si tu as eu besoin d'augmenter les doses ou la fréquence pour une même douleur. Là  on sait que si la douleur était guérie, il faudrait sans doute envisager ensuite une baisse progressive au lieu d'un arrêt brutal.

Mais le "degré de dépendance" ne signifie rien. Vois les choses ainsi : tu as besoin de codéine pour vivre dignement - c'est cela la dépendance. Peu importe les raisons. J'insiste là -dessus parce que cela voudrait dire qu'il y a de bonnes et de mauvaises raisons de consommer. Mais tous ceux qui consomment ont de bonnes raisons, n'en déplaise aux tenants de la prohibition et de la répression, les consommateurs ont besoin de soutien, pas de jugement ou de punition. Personne ne choisit volontairement d'être faible, vulnérable, de souffrir etc. Donc n'essaye pas de séparer dans ta consommation une partie "légitime" (douleur) d'une partie "coupable" (dépendance). Faire le choix de la consommation d'opiacés c'est toujours un choix difficile qui implique d'assumer certains risques en échange d'un soulagement.