Bonjour à tous, Plus on est de fous, plus on rit, et là j'ai vraiment besoin de rire... Mon homme s'est fait choper au test salivaire, et a dû se sevrer du cannabis, contraint et forcé. Il fume régulièrement depuis 20 ans, et depuis quelques années il fumait pour au minimum 300 euros/mois (avec tout ce qui va avec, chômage, maison en bordel, manque d'hygiène etc.). Tous ses potes ou presque fument aussi très régulièrement. Moi je fumais mon petit pet tous les soirs depuis des années, mais pour le soutenir j'ai arrêté aussi, et pour moi ça se passe très bien. Lui par contre c'est plus dur, surtout qu'il se sent rejeté par ses potes, qui le mettent de côté. Du coup je lui dis que ce ne sont pas de vrais amis, au contraire ils devraient le soutenir. Autre problème: ses "amis" pensent que depuis qu'on est ensemble, il est beaucoup moins rigolo, il sort moins, etc. Sauf que je ne l'empêche absolument pas de sortir, de faire la fête ou autre, il est grand, il sait ce qu'il fait, mais c'est facile de mettre ça sur mon dos pour l'inciter à replonger. Bref, je ne sais pas quoi faire: en effet je pense que ses potes ne vont pas trop l'aider, mais je ne veux surtout pas passer pour celle qui l'empêche de faire ce qu'il aime. Surtout qu'avec le sevrage, je m'en prends plein la g.... car il est relativement agressif/dépressif (selon les moments), et je ne sais pas quoi faire. Je fais le clown, je le fais rire, je nous organise des petites soirées sympas à 2, mais comme on habite pas ensemble, quand je suis au boulot ou avec mes enfants, il est toujours tenté par ses fréquentations, et après c'est moi qui prend. Quelle attitude adopter pour sauver mon couple ??? Merci pour vos témoignages, Namasté.
Aimer, ce n'est pas renoncer à sa liberté, c'est lui donner un sens.
Pour aider ton ami, je pense qu'il devrait voir un médecin addictologue car au vu de ces longues années, c'est sûrement pas de la tarte de cesser toute consommation.
Il pourrait également avoir besoin d'un suivi psychologique et il pourrait aussi s'orienter vers les médecines douces comme la relaxation, l'hypnose, l'acupuncture, la sophrologie, etc pour calmer son anxiété.
je te donne quelques outils mais avant tout, c'est une démarche personnelle, tu ne pourras peut-être pas le convaincre de faire ces choses alors je te conseille un minimum de tact et de patience.
Bien amicalement.
« La liberté des autres, étend la mienne à l'infini ». Mikhaïl Bakounine
Je fais le clown, je le fais rire, je nous organise des petites soirées sympas à 2,
Evidemment
mais comme on habite pas ensemble, quand je suis au boulot ou avec mes enfants, il est toujours tenté par ses fréquentations, et après c'est moi qui prend.
Avec le sevrage forcé et tout ça, les choses ne peuvent pas s'améloirer d'un coup mais tu es dans le bon sens. Je ne connais pas votre âge mais j'ai l'impression que vous êtes en train de muter d'une vie d'adolescent tardif à une vie d'adulte et il n'est pas évident d'accpeter cette mutation et les responsabilités que cela entarine. Donc laisse lui le temps.
Par contre, je pense qu'il faut éviter de le conseiller trop directement sur le traitement, les consultations etc.; Par contre s'il dit qu'il a du mal, tu peux l'aider à trouver "tout seul" des solutions, dont la consultation par exemple. Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
Je rejoins l'avis de presripteur, évite de lui parler de traitement, d'addictologue etc ça risque de lui faire peur. Pour le début, je pense que tu dois surtout continuer ce que tu fais déjà . Je connais pas du tout votre couple mais si il t'aime c'est en partie toi qui va faire qu'il décroche. Tu dois être son pilier, être compréhensive, l'aider, le motiver, parce qu'il a besoin d'un soutien qu'il aura nul part ailleurs que ce soit avec ses potes (qui sont sûrement mauvais comme tu le dis) ou un psychologue etc.
Et comme dit prescripteur, si tu sens toi comme lui que cet aide ne suffit pas, laisse le choisir lui-même ses consultations etc.
J'ai pas la science infuse, mais en tout cas je sais que c'est grâce à ma femme que j'ai arrêté de consommer des choses.
En espérant que ça se passe bien, bonne continuation
Merci JoyDivision, ça me redonne du courage ! Et puis je remarque que petit à petit il se rapproche d'anciens amis non-fumeurs qui avaient mis un peu de distance avec lui, et qui sont très contents de le "retrouver" J'arrête pas de lui dire qu'il peut être super fier de lui, parce que je sais bien que c'est très très dur ce qu'il fait, c'est toute une reconstruction qu'il est en train de commencer, et je suis là pour l'accompagner et le soutenir... Il voit de temps en temps un infirmier spécialisé en addictologie, ça lui fait du bien de parler avec quelqu'un d' "extérieur", même si je l'écoute, je ne veux pas devenir sa psy, c'est pas mon rôle, je ne veux pas tout mélanger. Merci pour vos conseils, bonne soirée et joyeuses fêtes !
Aimer, ce n'est pas renoncer à sa liberté, c'est lui donner un sens.
Soutenez PsychoACTIF
Flux RSS | Affichage Mobile
Droit d'auteur : Les textes de Psychoactif de https://www.psychoactif.org sont sous licence CC by NC SA 3.0