[ Effets secondaires ]

Grosse fatigue avec le suboxone

Tu as raison sur la pression sociale, c'est une réalité et je la vis.
Pour autant, il n'y a en effet pas un seule vérité.
Certains ne veulent pas arrêter, d'autres si. Ce n'est pas pour autant que l'un ou l'autre des choix est le bon pour tous.

Et de la même manière, si je comprends ton positionnement, je ne pense pas que prendre un TSO à  vie soit anodin.
Chacun le vit différemment, mais j'en reste convaincue pour ma part, et je sais que c'est tout autre chose que la pression sociale.
D'ailleurs, je pense que nombre d'entre nous savent se dégager de la pression sociale, sinon nous ne serions jamais sortis des sentiers battus :)
Je dirais même que fut un temps, c'était le fait de me "ranger", de correspondre à  un certaine idée de la norme sociale qui me dérangeait !

Bref, j'ai vu un doc vraiment super super super chouette !
J'ai d'ailleurs évoqué avec lui ce questionnement.
A mon interrogation sur les chances de réussite, il m'a confirmé qu'il était toujours le plus sûr de ne pas tenter d'arrêter pour ne pas risquer d'échouer, avec les problèmes qui vont avec... mais que si je tentais, il était inutile de parler des statistiques, car j'en sortais du fait même de ma démarche.

Il a remplacé le benzo que je prenais depuis pas mal de temps (un demi lysanxia) par l'atarax, pour ne pas risquer une dépendance supplémentaire. J'ai donc arrêté le BZ depuis plusieurs jours et sans forcément prendre d'atarax, et tout roule.

Il m'a aussi dit qu'il n'y avait pas de "règle" quant à  la dose pour partir en sevrage hospitalier. Que je pouvais arrêter à  4,8 mg comme à  0,4... Cela m'incite à  réfléchir, mais ce que j'ai lu jusqu'à  aujourd'hui plaide en faveur d'une diminution

Bon, je m'excuse, on est sévèrement sorti du post ! J'en ferai un à  mon nom un de ces 4 !

Bonne soirée !

Je me mefierai quand même d'un toubib qui sevre des années de benzos avec un AH quand on connait les risques du sevrage benzo.

Amicalement.

Oui c'est vrai que c'est zarb'. Je connaissais l'anti-histaminique pour potentialiser les effets de la codé (et limiter les grattements) mais là  en remplacement de d'un benzo...

J'ai pas dit que c'était courant....Mais, à  priori dans ce cas précis, ça me choque pas plus que ça....

Eh bien, bonjour à  tous, je commencerais donc cette discussion telle qu'elle a débutée:

Bien que la discussion date un peu, je n'ai pas voulu rouvrir un topic sur le même sujet.

Il se trouve que j'ai expérimenté quelquechose qui peut peut-être aider certains:

Ayant décidé de ne plus injecter mon subutex, je refuse de reprendre de la méthadone (j'ai été 8ans sous méthadone). Pour moi, le sub a toujours été beaucoup plus facile à  diminuer et à  arrêter que la métha, enfin, jusqu'à  ce que je découvre l'injection...

J'ai donc demandé à  passer au suboxone.

Mon médecin était contre, car il avait eu trop de retours négatifs, mais j'ai insisté. Je passais donc de 8mg de subutex à  8mg de suboxone.
La semaine fut terrible: Je me sentais pire qu'en manque, douleurs au crâne, nausées, irritable, fatigue intense, mal dans le bas du dos, sale goût dans la bouche, fébrilité, tremblements...

J'essayais d'en prendre un peu plus , c'était pire! Un peu moins, c'était pareil.

A ce moment j'ai capitulé, donné raison à  mon doc, et je suis retournée me faire prescrire du Subutex.
J'étais tout de même heureuse de voir que je survivais sans injection, mais je reshootais très vite mon sub, et de plus en plus...
J'en suis aujourd'hui à  16mg par jour, avec la même presciption de 8mg, je refuse de me faire prescrire 16 car je sais maintenant que plus j'en ai plus j'en shoote!

Quand je demande une délivrance hebdo je m'en sors bien, mais dès que la pharmacie se trompe, comme cela vient de m'arriver (et je n'ai rien dit...), ou dès que je trouve fastidieux d'aller chaque semaine en ville, et m'auto-persuade que je serai raisonnable, je me retrouve en panne, souvent plus d'une semaine après avoir été trop gourmande...

Eh bien dans ces moments-là  j'ai recours au suboxone que je n'avais pas pris, et j'ai ainsi découvert que si je n'en croque qu'un petit bout (1ou 2mg je pense grand max, mais je ne peux vraiment être précise)que je laisse fondre sous ma langue bien sûr, eh bien je ne suis pas en manque et je n'ai plus les effets secondaires insupportables!

J'en recroque un petit bout le soir, plus petit, quand je sens le manque revenir, et je passe une semaine sans douleur....

Pour moi, le suboxone ne fonctionne qu'à  toute petite dose, à  ajuster selon les réactions du corps, car je ne peux donner de dosage, je croque un morceau le laisse fondre et ajuste ensuite selon que je me sens bien, ou que je suis toujours en manque.

J'ai eu une sale période où j'ai préféré reshooter mon sub, mais je vais retenter le suboxone.

En espérant que cela puisse aider ceux qui veulent se libérer, je donnerai des nouvelles si cela peut intéresser quelqu'un...

Prenez soin de vous!

Dernière modification par queen amann (06 janvier 2017 à  16:36)