Surdosage de Codéine

Je pense en effet qu'elle fait une insuffisance respiratoire aigue (due à l'infection, à  la codéine ...?)avec une hypercapnie (augmentation du CO2) qui l'endort, donc hospitalisation d'urgence.
nb= l'oxygène tend à  favoriser l'augmentation du CO2 et n'est donc qu'une solution transitoire. Et ne pas l'augmenter, juste hospitaliser.
Je me suis occupé d'une dame avec les mêmes problèmes et j'ai réussi au cours de l'hospitalisation à  la passer sous subutex.
En attendant environ 12 h après la dernière codéine et en faisant petit à  petit (par fractions d'un cp de 0,4 mgtoutes les 2 heures environ au début pour tester l'effet antagoniste puis en augmentant. de mémoire je crois qu'on est arrivé à  6 mg à  la fin de la journée et 18 mg quelques jours après.
Elle était quand même moins somnolente qu'avec la codéine (elle prenait 3 boites de neocodion par jour mais parfois beaucoup plus).
Mais transition difficile qui doit etre suivie par le pneumologue et l'addictologue a&u cours d'une hospitalisation.
Donc pour le moment hospitalisation et tu peux leur signaler ce que je viens d'expliquer.
Amicalement

Elle c'est reveiller.
Elle a manger.
Elle a un peu repris c'est esprit.
Elle ma elle même dit que se qui se passait n'étais pas très normal.
Elle vas surement faire une sieste (comme dans ses habitude.)
On verra se qui suis..
Pour l'instant sa a l'air d'allez.. Je connait plus ou moins c'est limite et sa a l'air de mieux allez.

Et oui, je confirme, je parle bien de boites, j'ai oublier de le préciser. Pardon.

PDV : "Et oui, je confirme, je parle bien de boites, j'ai oublier de le préciser."

Ca marche c'est bien moi qui m'excuse, je tends à  maintenir ce que j'ai dit en première partie, à  savoir que 1. ce n'est probablement pas la codéine qui d'un seul coup s'est mise à  la faire dormir, 2. il faut chercher une pathologie, et 3. on devrait penser à  substituer la codéine. Mais à  ces doses oublie le reste de mon message car je suis bel et bien inquiet de la possibilité que la codéine ait une lourde responsabilité, que ce soit par son effet dépresseur du système nerveux central (qui ne peut qu'aggraver dangereusement une insuffisance respiratoire) ou sa libération sérieuse d'histamine (tu sais déjà  qu'on est considérablement au-dessus des doses de codéine maximales qui peuvent être prescrites, normalement le médecin devrait refuser de prescrire la codéine à  de telles doses et proposer un autre antalgique). Je me demande si tu as conscience aussi de l'extrême danger des surdoses de paracétamol. Au-delà  de 2g/prise ou 4g/j ça peut être mortel, et dans une consommation régulière en plus pour une personne âgée, les doses raisonnables sont bien inférieures. Fais le calcul de ce qu'elle ingurgite et prends ça très au sérieux. Pour finir, s'il était impossible de se faire prescrire un autre opiacé pour le remplacer (notamment substitution à  la BHD), il faudrait au minimum lui acheter de la codéine sans paracétamol.

En tout cas déjà  sans me baser sur les explications de Prescripteur, je dirais déjà  que ces symptômes me semblent bien plus sérieux qu'une somnolence due à  la codéine, mais comme il est médecin, je ne saurais que t'encourager à  prendre très au sérieux son intervention sans me mêler plus avant.

Tiens-nous au courant s'il te plait!

Dernière modification par Syam (17 décembre 2016 à  20:58)

Il y a l'extraction à  froid que tu peux trouver sur le forum et il y a les antitussifs à  la codéine qui sont sans paracétamol. On en a déjà  parlé longuement (fouiller un peu dans la rubrique codéine).

Le problème avec ces techniques est que, dans la quasi totalité des cas, l'extraction n'est pas contrôlée. Et la plupart des techniques ne précident pas la relation entre les quantités d'eau et le pourcentage d'extraction (qui serait pourtant relativement prédictible par un chimiste professionnel).
Je ne peux donc que te recommander la codeine pure (neocodion, tussipax etc..) éventuellement couplée au Codoliprane ou_ Efferlagan codeine mais sans dépasser 3 grammes par jour de paracetamol (souvent il est indiqué 4 g mais c'est plutot poutr des traitements ponctuels).
Le problème avec le neocodion et autres est que les pharmaciens tendent à  en restreindre la délivrance à  1 boite par jour au max. La patiente dont je parle m'avait demandé de l'aide parce que tous les pharmaciens du coin la connaissaient et qu'elle avit de plus en plus de mal à  ,obtenir sa codeine. (nb = le medecin conseil avait accepté le principe d'une ALD non éxonérante = autorisation sans remboursement, mais le medecin traitant s'y était opposé).
Mais pour le moment c'est la meilleure chose à  faire (neocodion + efferalgan codéiné à  doses correctes). En contrôlant la conso voire en la diminuant si possible.
Ceci dit je suis à  la fois addictologue et réanimateur et je pense que l'insuffisance respiratoire devrait etre revue d'urgence ne serait ce que par le médecin de ville ou de garde.
Amicalement

A mon avis (sachant que je préfère donner le dernier mot à  un médecin) la codéine son niveau acceptable est dépassé depuis longtemps par ta mère, mais dans la plupart des cas elle fait bien moins de dégâts que le paracétamol même quand on a explosé la dose maximale recommandée. Sauf réaction histaminique grave ou insuffisance respiration justement. A partir de 600 mg environ toutes les 6 heures, augmenter la dose devient inutile au niveau effet, cela n'a plus que des inconvénients (cumul de l'histamine). Beaucoup de consommateurs arrivent à  ces doses considérablement supérieures au maximum recommandé sans ennuis particuliers, mais encore une fois tout dépend des antécédents. Il est évident qu'une insuffisance respiratoire c'est très grave! C'est pas un effet secondaire anodin.

Pour le paracétamol Prescripteur a dit 3g max pour un traitement régulier.

Et sa recommence.

Somnolence quand elle est réveiller. Comme si elle étais au ralenti. Et puis la depuis se matin, impossible de lui faire ne serrait-ce qu'ouvrir les yeux.

Je pense pas que la codéine soit en cause cette fois.. (Je ne sais pas en faite.)
Mais moi j'en peut plus, j'ai plus d'force. Je sais plus quoi faire.