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Depuis plus de 1 000 ans, les Chinois utilisent sa racine et ses feuilles pour favoriser le sevrage alcoolique.
C’est à partir de ces données traditionnelles que des chercheurs ont récemment confirmé, par des tests
comportementaux sur des rats de laboratoires,son grand intérêt face à la dépendance alcoolique
http://www.naturamundi.com/skin/fronten … ndance.pdf
Le traitement de l’alcoolisme par les plantes remonte déjà à plusieurs siècles en Chine (Li, 1560). Parmi les remèdes les plus communément retrouvés, nous notons les racines de kudzu (Pueraria lobata), à partir desquelles sont isolés deux principes actifs : la daidzine et le NPI-031G. En Europe, les extraits de millepertuis (Hypericum perforatum, HPE) sont utilisés depuis longtemps pour réduire les symptômes de dépression modérée.
La daidzine a été la première à montrer un effet suppresseur de la consommation d’alcool chez des hamsters, puis chez d’autres animaux. Elle module l’activité d’une voie encore inconnue, catabolisée par l’aldéhyde déshydrogénase mitochondriale hépatique (ALDH-2) et participerait au métabolisme des monoamines, notamment en détournant une partie du flux de 5-HT, spécifiquement au niveau hépatique. D’une certaine façon la daidzine simulerait les effets de l’éthanol sur le métabolisme 5-HT, le foie étant l’organe cible principal.
La puérarine ou NPI-031G est l’isoflavonoïde le plus concentré dans le kudzu. Il a fait la preuve de son efficacité par voie orale chez les rats et a montré également une réduction des comportements anxieux.
Cette donnée clinique a conduit à rechercher une médiation de ces effets par un antagonisme BZD et 5-HT2C. Le NPI-031G semble être un antagoniste faible des récepteurs BZD. Très peu d’études ont été menées sur le NPI-031G et l’action sur les récepteurs 5-HT2C est peu claire.
Les extraits de millepertuis augmentent le taux de sérotonine, de dopamine, de norépinéphrine et de GABA dans le cerveau. Posant l’hypothèse de similarités au niveau sérotoninergique dans la physiopathologie de la dépression et de l’alcoolisme, plusieurs études sur des rats ont testé l’efficacité de ces extraits par administration orale. Il en est ressorti une réduction significative et dose dépendante de la consommation d’alcool, mais également des reprises de consommation après sevrage, ainsi qu’une absence de développement de phénomènes de tolérance aux effets suppresseurs de l’HPE. Le comportement global est respecté et il semble exister un effet synergique avec les antagonistes aux récepteurs opiacés.
En somme, la daidzine, le NPI-031G et les extraits d’Hypericum perforatum sont actifs sur la réduction de la consommation d’alcool dans plusieurs modèles animaux. Ces effets suppresseurs ont persisté dans des traitements chroniques, contrairement aux antagonistes opiacés. Le mécanisme d’action du HPE doit encore être découvert ; l’inhibition des voies oxydatives du système monoaminergique pourrait participer aux effets de la daidzine ; l’antagonisme aux récepteurs BZD et 5-HT2C pourrait être impliqué dans l’action du NPI-031G. Dans tous les cas, la grande efficacité et la faible toxicité de ces agents dans les modèles animaux devraient inciter à des études cliniques chez l’homme.
Plusieurs questions restent en suspens : utilisation seule ou traitement adjuvant (avec la naltrexone notamment) ? Accès libre ou médicalement contrôlé ?
http://www.sfalcoologie.asso.fr/page.ph … nu=archive
tu me donnes envie de tester le millepertuis
je m'abonne à la file
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Iddad a écrit
ce médicament ne t'empêchera pas de boire ni ne te mettra dans un état comateux etc... mais passé 2 ou 3 verres il te coupe l'envie de boire plus. Bonne continuation.
C'est top ça. Ça te fait perdre l'envie de boire en fait, j'ignorais que ce genre de médicament existait. Merci pour l'information....
Bien NeoX je trouve ton parcours touchant.
Et je peux ressentir à quel point ça peut-être difficile, et je t'apporte tout mon soutien, et ce, peu importe où est-ce que tu en est dans ton sevrage. :)
Par contre, ce n'est pas pour être défaitiste, mais ça semble quand même super ardu de maintenir encore une quelconque consommation, parce que dés lors qu'il y a ADDICTION, et d'ailleurs ça porte bien son nom, ADDICT, ADDITIONNE, tu vois?
Bien une addiction ça signifie que justement tu ne peux quasiment plus gérer ta consommation, c'est un besoin compulsif de continuer, continuer pour aller jusqu'au bout... Au bout de quoi exactement?
Je ne saurais te dire.
Alors en mettre même un tout petit peu en toi... bien ça va te donner grave envie de continuer, d'additionner, d'additionner et d'augmenter, sinon, tu ne te sentiras pas bien, voir même frustré.
Bien évidemment, je parle selon mes propres expériences, et peut-être réussiras tu toi à t'y tenir qu'à une, voir deux, en tout cas, je te le souhaite. Puis sinon il y a ces médicaments qui coupent l'envie....
Bise
Dernière modification par NeoX (12 novembre 2016 à 19:24)
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Dernière modification par opak35 (13 novembre 2016 à 01:10)
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Dernière modification par Mister No (14 novembre 2016 à 13:56)
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Je suis assez fan du thé aussi je ne bois que ça.
Que ce soit pour un arrêt complet ou pour diminuer une conso, il existe pas mal de boissons qui permettent de pas se retrouver avec un verre d'alcool à la main.
Il est possible de se faire plaisir avec du thé, des sodas, des eaux minérales pétillantes ou pas, des jus de fruits, des jus maison, des boissons maisons, mix jus de fruit/ginseng etc... (une machine pour rendre l'eau pétillante, c'est extra pour l'été et ça donne un peu de plaisir sans sucres)
A un moment donné, pour limiter les dégâts, je m'imposais en soirée une quantité réduite d'alcool et au début pour m'aider, je buvais un soda entre deux verres d'alcool. J'ai aussi appris à penser au lendemain spudiens et à limiter la quantité en désignation une quantité et des plages horaires pour l'absorber. (pas commencer à boire tôt et imposer une heure "couvre feu" par exemple)
Maintenant, c'est devenu automatique, je me limite sans avoir à me "surveiller", mon comportement a radicalement changé. Je n'apprécie l'alcool que quand je n'ai pas de tolérance et donc, tout devient facile, c'est un peu comme si j'avais reçu un vaccin.
J'ai bu l'apéro ce week end, mais je n'ai plus trop les effets de l'alcool. Au lieu de torpiller ma bouteille, elle trône encore bien pleine dans le salon. Je l'ai sous les yeux, mais elle ne me fait plus envie.
Quand il m'arrive de sécher 30 cl d'alcool fort, je suis en droit d'attendre du plaisir. Là , c'est plus trop le cas, donc, je m'éloigne de la bouteille naturellement.
J'aime l'alcool uniquement quand une petite dose m'apporte des effets forts et ça me va bien comme ça.
Si je bois juste un verre, je dois sentir au moins un petit rush d'alcool sinon, je trouve que cela devient inutile.
Bon courage à tous !
Dernière modification par Mister No (15 novembre 2016 à 11:28)
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Dernière modification par NeoX (21 décembre 2016 à 19:50)
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Si je commence à m'accorder 2 bières par jour au lieu d'une, après ce sera 3 et dans quelques mois je serais revenu à ma consommation initiale.
Je le sais parce que c'est toujours comme ça qu'ont fini mes tentatives précédentes !
Et même si chaque personne, donc chaque UD est unique, on a quand même plein de points communs
(comme les amateurs de pêche, de) et le coup de la
"Bon allez zut ça compte comme un extra, voilà c'est noté dans mon carnet de sevrage, et en contrepartie j'achèterais une bière moins forte demain, mais c'est vraiment parce que gnagna"
... et une semaine après "..............de quel carnet de sevrage tu parles exactement?"
Enfin même les plus raisonnables, les penseurs les plus logique; ils trouveront des façons de contourner la barrière mentale pourtant infaillible quand tu avais encore ton produit de choix qui parcourais ton corps.
(et je pense qu'il y a un lien avec la quantité bizarre de clickbait "selon une 10001e étude sur la question, les gens qui se drogues sont plus intelligents que la moyenne"
Bon moi c'est moins hardcore niveau sevrage physique (bravo d'être descendu à une canette au fait) , mais perso c'est la clope que j'ai stoppé pour de bon depuis 2 bonnes années
(j'approche de la trentaine et j'ai commencé le tabac dans les joints vers 15/16 ans)
Donc et plus de pétards avec tabac dedans non plus vu, et maintenant l'odeur du tabac m’écœure... je suis quand même, évidemment, passé par une phase: 1 clope par jour, le matin avec le café sinon je galérais physiquement trop pour me réveiller, et j'avais pas envie de remplacer la clope par la coke.
Bref je viens de vivre le "allez une 2e clope ce soir, bordel c'est pas tous les jours vendredi!" du début.
Mais là c'est différant car tu as une vraie excuse. Et oui, c'est Noà«l.
Bientôt Noà«l, je ne sais pas comment je vais gérer ça...
Il faudra que je fasse attention, mais je ne veux pas non plus me priver. Ce sera juste un extra, mais le plus dur sera de vraiment le considérer comme un extra, que ce ne soit pas le début d'un retour à une consommation abusive.
Ca dépend de l'ambiance, si t'es avec des gens de confiance, amis, famille ou les deux c'est déjà mieux.
Mais vu que t'as bien diminué tu devrais surtout faire gaffe à ne pas enchaîner les vodka dès le début pasque yeah extra #yolo420 et pas profiter de toute la compagnie
Et je voulais dire à la base, par exemple tu peux demander à quelques personnes plus sérieuses que le reste si ils peuvent garder un œil sur toi.
Tu leur dis que si tu commences à être trop saoul trop vite et que tu parles trop fort en faisant de grands gestes, de discrètement t'emmener dehors prendre l'air, boire un café et pour redescendre un peu, et
1/2h à boire les cocktails vegan sans alcool à gerber de la cousine hippie.
Enfin une année genre fin d'adolescence, j'avais demandé à 2 de mes frères de faire (en gros) ça pour un Nouvel An;
j'étais pas "alcoolique dépendant" mais j'ai eu comme beaucoup une période où si je commençais à boire, j'allais pas arrêter et finir par vomir sur Grand-Mère.
J'espère que t'as à fumer pour aider avec la gueule de bois
Courage, et Joyeux Noà«l
MT
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Georgette a écrit
j'ai gardé mon esprit original d'alcoolique, mais que je n'ai plus besoin d'alcool pour être bien, je ne suis plus en lutte. Bon courage à toi pour le sélincro, Georgette
C'est ça le plus important, et le plus difficile lorsqu'on est addict, réussir à ne plus lutter avec cela.
C'est pour cela que souvent on se fait des promesses, du genre je me limite à ceci et à cela, puis en fin de compte l'envie est là , et forte, et on finit par ne plus tenir ni nos limites, ni nos promesses et on entre dans un espèce de cercle un peu pervers....
Et la lutte d'avec soi-même et son addiction avec le produit reprend.... !!!
C'est chiant.
Réussir à ne plus lutter est vraiment la solution, trouver cet équilibre dans notre consommation est ce qui nous rend heureux, ça fait remonter l'estime de soi. Car on s'y tient !
Période des fêtes = Alcool presque partout, alors, bon courage les loulous.
Dernière modification par Anonyme9404 (22 décembre 2016 à 08:13)
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