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Metal69 a écrit
je viens parler ici parce que je n'en peut plus. Et je comprends pas pourquoi.
J'ai arrêté la méthadone en juin 2016, sur trois mois, de 90mg à 0. Et depuis je ne sais pas pourquoi mais physiquement c'est dur.
Tu as écrit la réponse tout seul.
Un sevrage de méthadone se doit d'être fait très lentement sous peine de tous les désagréments que tu cites.
Vas lire le wiki sur le PAWS : ici
Cet article te donnera le début des réponses.
A part quelques têtes brûlées qui font office d'exceptions qui confirment la règle, les sevrages brutaux (le tien l'est) mènent en général à un échec.
Le plus rapide envisageable est une baisse de 10% maximum de ton dosage tous les 15 jours et même arrivé à 10 mg, il faut continuer (tant que ça passe) le principe du 10% par quinzaine en prenant soin de remonter un peu lorsque ça passe pas bien.
Je laisse la place aux forumers pour te répondre avec un peu plus de détails et d'arguments.
Amicalement
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Dernière modification par Anonyme9404 (25 mars 2017 à 17:18)
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Metal69 a écrit
JC, tu as réussi a trouver un truc pour atténuer le problème ou y a rien a faire ?
Ça a duré longtemps pour toi ?
Bah sur moi y'a pas grand chose qui faisait vraiment effet .. Le truc c'est que ce problème de fatigue et de nerfs qui pètent les plombs ne disparaît pas du jour au lendemain, il s’atténue avec le temps et finit par disparaître.
Les " problèmes nerveux " j'en ai eu un moment quand même, compte au moins un an même si on est tous différents, ça peut varier. (moi ça a été plus de l'ordre des deux ans, en dégressif bien sur)
Je comprend a quel point ça peut être pénible pour toi, cette fatigue physique qui finie par attaquer le mental, ces nerf qui pètent les plombs sans qu'on ne sache pourquoi ..
Moi à des moments, à peine réveillé je devenais fou, fallais que j’extériorise, que je tape dans quelque chose ou bien que je gueule tout seul comme un con, fallait que ça sorte quoi, comme si la (courte) nuit m'avait trop rechargé les batteries ...
Sans parler de tout le reste .. Je crois qu'il n'y a pas pire qu'un sevrage opiacé, c'est tellement physique ET psychologique qu'a un moment on dit STOP quoi, c'est bon j'ai assez souffert lâche moi un peu, va voir ailleurs si j'y suis !!! :)
De toute façon je ne pouvais plus vivre sous méthadone, subutex et tout le toutim .., donc le retour en arrière n’était même pas envisageable.
Ça finit par passer, ça je te le garantie. Tu vas certainement " perdre " une ou deux années de ta vie mais pour combien de gagnées après ??, c'est ça qu'il faut voir.
Vivre avec un traitement dans lequel on ne se sent pas bien à la longue c'est pire que d'affronter le sevrage.
Sinon, un conseil, pour le moment évite de reprendre n'importe quel opiacé, ça ne fait que rallonger le sevrage qui est déjà assez usant psychologiquement comme ça en temps normal.
Si tu as d'autres questions, n'hésites pas . Là j'ai parlé de ma propre expérience, qui à été assez traumatisante mais pour d'autres, le sevrage n'a pas l'air aussi pénible d'après ce que j'ai pu lire donc ..
Bon courage pour la suite, tu vas en avoir besoin mais n'oublie pas que tout finit par passer.
Dernière modification par JC (25 mars 2017 à 21:22)
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JC a écrit
Je comprend a quel point ça peut être pénible pour toi, cette fatigue physique qui finie par attaquer le mental, ces nerf qui pètent les plombs sans qu'on ne sache pourquoi ..
Moi à des moments, à peine réveillé je devenais fou, fallais que j’extériorise, que je tape dans quelque chose ou bien que je gueule tout seul comme un con, fallait que ça sorte quoi, comme si la (courte) nuit m'avait trop rechargé les batteries ...
Sans parler de tout le reste .. Je crois qu'il n'y a pas pire qu'un sevrage opiacé, c'est tellement physique ET psychologique qu'a un moment on dit STOP quoi, c'est bon j'ai assez souffert lâche moi un peu, va voir ailleurs si j'y suis !!! :)
Ça m'a fais cela aussi.
Ça me faisait mettre des coups de poings sous le 1er truc que j'avais sous la main, parfois, à m'effrayer toute seule de cette force qui s'éveillait en moi, j'avais presque peur de ce que j'aurais été capable de faire. Mais là , pour le moment rien, ça ne revient pas. Ouf.
Peur pas que je sois musclée, mais plus parce que certains mouvements s'enclenchait lorsque j'étais
en colère ça me devenait juste incontrôlable....ça me le faisait lorsque je ressassais une insatisfaction.
Sinon je dois être à 8 semaines de sevrage et personnellement j'ai retrouvé la forme, je me sens pas fatigué physiquement, bien au contraire, je croyais avoir de l'énergie sous médoc, mais c'était carrément le contraire, je m'en rends bien compte maintenant.
La plupart de mes soucis sont plutôt d'ordre émotionnel... tantôt comme une gamine, tantôt comme un adolescent qui aurait envie de tout péter, parfois encore la victime, mais vite fait...
Purée, 2 ans JC.. pfff, j'sais pas quoi dire, ni quoi penser là .
Dernière modification par Anonyme9404 (25 mars 2017 à 23:21)
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Tetris68 a écrit
T'as arrêté sec JC si c'est pas indiscret ?
Non c'est pas indiscret tkt., j'étais à 80mg de méthadone, j'ai bien réduit (je ne sais plus jusqu'à combien exactement, aux alentours de 30) après j'ai switch avec le subutex (quatre 0.4 / jour) . quand j'ai arrêté j'étais à peu près à cette dose, 1,2/1,6 mg par jour en 3-4 prises en sniff.
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Ratafa a écrit
Par contre ne "bloque " pas psy égal cachton ....je suis suivi par une adicto au centre et une psy ( j'en ai fait 3 avant ...)en ville ( elle ce connaisse, elle se tel quand je suis cabinet de l une ou l'autre pour discuter de mon "cas") L 'adictologue a voulu me "mettre" sous AD très rapidement j 'ai refusé x 10000, la psy non.
Tous ce bla bla pour te dire déjà tu peut rencontrer plusieurs psy avant d'en trouver un ou une qui te convient, les traitements ne sont pas toujours obigatoires, c est toi qui décide !!!
Ratafa
Je plussoie!
Perso, j'en avais vu au moins 6 ou 7 au fil des décennies, tous plus cons ou tarés les uns que les autres, avant de tomber sur LE bon (celui qui me convenait et avec qui ça matchait comme on dit )
Et franchement, sans exagérer, je l'ai senti dès les 2 ou 3 premières sceances, quand je sortais de son cabinet, j'étais tellement soulagé et bien, je me suis fais la reflexion que c'était limite comme après une prise de came et oui! A ce point là ! (et à l'époque ça faisait bien 10 piges que je ne prenais plus rien)
Je tapais à l'époque, des attaques de panique qui m'ont littéralement cloué chez moi durant des mois et j'étais clairement dépressif. Pour ce qui est des médicaments, je lui ai dis direct que je refuserai absolument toute prise d'ad ou de benzo et il n'y a pas vu d'inconvénient majeur bien au contraire...
On s'est orienté vers une thérapie comportementale et en suivant ses conseils et suggestions j'ai ressenti un net mieux trés rapidement.
Depuis je suis bien moins catégorique au sujet des psychiatre.Avant, je professais que je n'étais pas contre pour les autres, si ça pouvait leurs faire du bien, mais moi, non merci! Je ne voyais pas l'interet d'aller parler à un inconnu de choses que je me repetais intimement et que je savais parfaitement depuis des années, hors, verbaliser avec une personne neutre qui ne juge pas et donne de bons conseils ben, putain ce que ça fait du bien
Quant aux benzos et autres molécules qui modifient les boyaux de la tête j'ai toujours été pire que méfiant à leur encontre et POUR MOI et c'est un avis trés tranché je sais et trés personnel (ne me tombez pas dessus ça sert à rien, d'une part je ne rentrerai pas dans une éventuelle polémique et d'autre part je suis buté comme une vieille mule à ce sujet )POUR MOI, ce sont des cautères (qui plus est dangereux), sur des jambes de bois.
Dernière modification par Mascarpone (01 avril 2017 à 10:06)
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