Salut les loulous, et salut Bijou56,
Bijou, ton témoignage, je l'ai lu mais je n'ai pas répondu direct car déjà j'avais mon rendez-vous hebdo, et je voulais répondre en conséquences. Pis j'ai un peu trainer aussi...
Je te remercie de ton message tout d'abord, qui m'a touché c'est vrai. Au départ je suis restée un peu irritée lorsque tu disais qu'il ne faut pas confondre un début de manque avec un petit coup de froid (fenêtre ouverte tu disais),, grrr lol, c'est juste que quand on sait ce que c'est, on ne confond pas justement avec un petit rhume. Cependant j'ai pris en considération tes paroles, et les lendemains j’essayais de me convaincre justement que ça n'était pas le début du manque opiacé, tu vois ^^. Seulement quand on commence à frissonner et qu'on s'active, qu'on est motivé, et que ça empire, on s'est ce qu'il se passe...Psychologique oui, mais merde pkoi jsuis super mentalement et qu'il est tjrs là ???
Mon addicto m'a dit qu'il ne fallait pas que j'angoisse à l'idée d'augmenter la dose, et que, encore une fois je le répète pour ceux qui ne l'ont pas lu avant), la dose de
morphine (au final codé + ethylomorphine = transformation dans le corps =
morphine pour simplifier), pendant autant de temps, mes récepteurs morphiniques sont complètement "irrespectifs" aux doses habituelles. Il m'a dit du genre "oui, pas d'
héro pour vous, mais ce que vous preniez c'est quand même du lourd au niveau dose-morphine" (pour 2 boites de Tuss par jours pendant 1 ans et demi). J'y croyais pas non plus comme vous, et j'angoissais un peu de n'être pas encore stabilisée, mais voilà : à 16 mg depuis 2 jours, je suis
BIEN. Pas de frissons, pas de sueurs la nuit ni d'insomnies. J'ai l'impression que je vais retourné le voir en disant que ça y est, je suis stabilisée. J'y croyais plus au final, à me poser des questions sur comment mieux absorber les cachtons etc, je pensais avoir un problème.
Aujourd'hui je me suis réveillée sans sentir le moindre petit manque, celui qui est largement supportable mais celui qui fait poser beaucoup de question sur son traitement. Donc pas de question, les 2 x 8 mg sous la langue pendant 15 min, et c'est parti ! Plus besoin de garder tout pendant 50 min dans la bouche de peur d'en gâcher.
Voila mon témoignage, je pense qu'il peut-être utile par rapport à la prise d'éthylomorphine sur le long terme. J'ai pu me sevrer de l'
héro ( en
sniff) toute seule, ce fut horriblement dur. Pour aujourd'hui, un simple médoc en vente vibre pris en grosse quantité pendant une période conséquente pour mes récepteurs, a fait que je suis sous
tso, malgré ma motivation. Je pensais comme vous au départ, je pensais qu'on allait me donner genre 0,4 pour mon mal...au final, je constate simplement ce que mon corps réclame..
ps : ah oui, l'addicto a dit qu'il valait mieux augmenter la dose pour etre bien au quotidien, même si la prise est un peu décalée le weekend par exemple vue que je me lève pus tard, et que fractionner la prise était vraiment le dernier recourt..
Bijou, du coup j'ai pas compris où tu en es aujourd'hui avec tout ça? tu es toujours à la shooteusei? Oui j'imagine que c'est l'enfer pire que l'horreur, et ça, je ne l'ai jamais connu c'est vrai. merci pour ton mess, donne de tes news