Drogue au volant : tolérance zéro et nouveaux tests salivaires

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ElSabio homme
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Comme nous le révélons, les contrôles de stupéfiants vont être renforcés avec de nouveaux kits salivaires. Les accidents impliquant des conducteurs sous l'emprise de drogue augmentent.




Lorsqu'il remonte des files de voitures, Maxime, motard au sein de la police parisienne, repère parfois «à  l'odeur» un conducteur en train de fumer du cannabis, détectant de loin les effluves qui s'échappent depuis les fenêtres ouvertes du véhicule. Ce comportement, de plus en plus commun, est pourtant loin d'être anodin : d'après les dernières données officielles de la sécurité routière, 23 % des personnes décédées sur les routes en 2015 ont été tuées dans un accident impliquant un conducteur sous l'emprise de stupéfiants.

Alors que ce lundi de Pâques est classé rouge dans le sens des retours, et que le mois de mars s'est traduit par une nette hausse du nombre d'accidents mortels, le ministère de l'Intérieur a décidé de renforcer les contrôles de drogue au volant.

«Dans les prochaines semaines, les commissariats et les brigades de gendarmerie vont recevoir les nouveaux kits de tests salivaires», nous annonce un haut responsable de la sécurité routière. Ces tests permettent de détecter en quelques minutes si un conducteur a consommé du cannabis, de la cocaïne, des opiacés, de l'ecstasy ou des amphétamines. Mais la vraie nouveauté est que les contrôles seront désormais bien plus rapides qu'auparavant.

Une nouvelle campagne télévisée de la sécurité routière

A l'heure actuelle, un peu plus de 100 000 contrôles de stupéfiants sont effectués chaque année contre plus de 11 millions de contrôles d'alcoolémie. «Alors que nous ne faisions quasiment pas de dépistage de la drogue au volant il y a dix ans, on mesure désormais systématiquement si le conducteur est sous l'emprise de stupéfiants lorsque le test d'alcoolémie est positif», explique Maxime, le policier parisien. C'est que le risque d'avoir un accident mortel est multiplié par quinze si l'automobiliste a mélangé cannabis et alcool.

«Le seul fait de conduire sous l'emprise du cannabis double le risque d'être responsable d'un accident mortel car cela réduit la vitesse de réaction aux situations d'urgence et provoque des effets sur la vigilance» souligne Didier Jayle, médecin addictologue et ancien président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie «J'ai déjà  entendu des chauffeurs routiers me dire qu'ils prennent du cannabis car on n'a plus le droit de boire.»

«Beaucoup de conducteurs ne savent pas qu'il est interdit de conduire après avoir pris de la drogue et que c'est un délit passible de deux ans de prison», explique le délégué interministériel à  la Sécurité routière, Emmanuel Barbe. Ce rappel de la loi et des dangers encourus fera d'ailleurs l'objet d'une nouvelle campagne télévisée de la sécurité routière dans les semaines à  venir. L'occasion aussi de rappeler que tout refus de se soumettre au test est équivalent à  un test positif et que tous les usagers de la route sont concernés, y compris les cyclistes et les personnes qui accompagnent un élève conducteur en conduite accompagnée.


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Un test bien plus rapide

Jusqu'à  présent, en cas de test positif à  la drogue, le conducteur en cause était transporté auprès d'un médecin pour effectuer un prélèvement sanguin censé confirmer le premier test salivaire. «Une procédure très lourde en termes logistiques car il faut qu'un équipage de la police emmène le conducteur à  l'hôpital et attende le résultat de la prise de sang», explique Maxime, motard de la police parisienne. Il suffira désormais au policier, lors du contrôle, d'effectuer sur place un second test salivaire de confirmation. «Cela permettra de multiplier les contrôles» estime la sécurité routière.

En 2015, selon les derniers chiffres disponibles, seulement 118 476 contrôles de stupéfiants au volant ont eu lieu. En cas d'accident mortel, le dépistage de drogue est obligatoire. Mais des dépistages inopinés peuvent être menés à  n'importe quel moment, même quand le véhicule est à  l'arrêt, moteur coupé. Enfin, un conducteur peut être contrôlé positif plusieurs heures après la prise de stupéfiants (plusieurs jours s'il s'agit d'amphétamines).

Source : leparisien.fr


« La liberté des autres, étend la mienne à l'infini ».
Mikhaïl Bakounine

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Petit conton homme
Petit coton
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Hello

Ce genre de test fait t'il la différence entre les opiacés légal et illégal

Le test recherche la morphine il me semble, donc en prennent de la codéine de façon thérapeutique je serai positif...ou le deuxième teste le prouve ?

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Anonymousse au chocolat
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Ben au risque de paraître con, on ne conduit pas quand on est sous l'emprise d'une substance et ce quelque soit la substance.
Ca c'est pas une obligation légale c'est juste du bon sens.

Après petit conton si tu prend de la codéine de manière thérapeutique et que donc tu as une ordonnance le prouvant tu n'aura pas de soucis.

Le seul problème dans leur histoire c'est que leur tests ne sont pas fiables pour prouver la dangerosité de la conduite sous stupéfiants.
Alpaguer un mec qui a fumé un pétard y'a 48h c'est de la connerie.

Il faudrait des test fiable et qui détectent les drogues au seuil ou elles handicapent la conduite et non 48h après..

240 g de chocolat noir cassé en morceau.
    60 g de beurre.
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    60 g de sucre et une pincée de sel.

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ElSabio homme
Antifa...narchiste
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Bonjour,


Je rejoins l'avis de Yoshinabis, le plus gros problème, c'est que contrairement à  l'alcool, les tests sont positifs à  posteriori donc arbitraires mais ce qui m’interpelle le plus, c'est qu'à  aucun moment dans l'article, il n'est mentionné que l'on a un recours possible (en cas de contrôle positif) par le biais d'une prise de sang pour se disculper d'un usage récréatif de telle ou telle substance.

Pour répondre à  Petit Conton, un usage thérapeutique se doit d'être accompagné d'une ordonnance mais est-ce que cela suffit, je n'en sais rien vu les dernières infos concernant les BZD, maintenant, il est fort possible qu'un usage récréatif de codéine amène à  une amende, suspension de permis et tout ce qui en découle, même si la codéine est en vente libre.

Je pense clairement que ces contrôles sont fait de cette façon pour, d'une part, faire du chiffre et d'autre part, rassurer les "honnêtes gens".


Bien amicalement.

« La liberté des autres, étend la mienne à l'infini ».
Mikhaïl Bakounine

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Petit conton homme
Petit coton
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1632 messages
Si je prend de la codéine pour mon mal de dos

-le 1er test dis positif au opiacés (normal vu que le test recherche la morphine qui est métabolise par le foie )

A partir de la les forces de l'ordre considére que j'ai fais un simple usage...

-2eme test qui confirme la conduite sous stup comme la prise de sang

Si le 2 eme test peut prouvé comme une analyse sanguine la présence de codéine et de morphine je suis donc négatif

Mais dans le cas contraire je me retrouve devant le juge...

Oui ce genre de test et une chasse au consommateur

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Anonymousse au chocolat
٩(^ᴗ^)۶
Inscrit le 12 Nov 2013
2953 messages
Ben oui ce genre de test est une chasse au consommateur petit coton, c'est même le but en fait ^^

Sinon non tu ne te retrouve pas devant le juge, ou du moins n'as rien à  craindre si tu lui montre ton ordonnance pour tes maux de dos.

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Etsyhtéma
Nouveau Psycho
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On l'inverse d'absolument tous les pays du monde (occidental et Amérique du Sud) du moins, c'est fou.
Ca me fait grincer des dents.
Mes petits-enfants seront morts quand la drogue sera légale sans la main dans lobbys...

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
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6185 messages
Salut,

Pour le moment, Yoshi a tout a fait raison... C'est une chasse pure et simple du consommateur.

En ce qui concerne la codéine, c'est un peu compliqué car c'est la seule molécule classé stupéfiant qui est en vente libre.

Donc conduire sous l'influence de codéine ne pose ( dans l'état actuel de la législation ) aucun problème.

Par contre, le soucis de ces recherches de stupéfiants dans la salive sont vraiment étranges.

Une personne qui a consommé du cannabis la veille n'est plus sous influence mais commet un délit en conduisant.

Alors qu'une personne sous influence d'un médicament prescrit ( comme le nitrazépam pour ne pas le citer, c'est une benzodiazépine hypnotique d'action longue ) reste dans les clous.

Les taxis manifestaient il y a peu... Le gouvernement a trouvé la solution...

Dans une semaine, les choses pourraient changées... Ou s'empirer...

A méditer.


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Rumpelstilzchen
Banni
Inscrit le 22 Mar 2017
159 messages
Les sanctions sont absolument alarmantes.

Ça monte très vite !

Le retrait de 6 points ça semble dérisoire à  côté de ce que tu risques.

Bon faut voir le mot "mortel" , je suis curieux de connaître la différence avec accident tout court, avec blessé, et sans blessé.

“Quand je veux estimer le danger que représente pour moi un adversaire, je soustrais d'abord sa vanité de ses autres qualités.”

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Anonymousse au chocolat
٩(^ᴗ^)۶
Inscrit le 12 Nov 2013
2953 messages
Pour enfoncer le clou de Reck, les médocs a base de codéine comportent le petit logo avec le conducteur barré.
Donc on en revient à  la loi concernant l'utilisateur en bon père de famille. (je déteste cette expression).

Conduire sous codéine n'est pas interdit, par contre un bon père de famille ne conduit pas sous codéine vu qu'il a vu le logo.....
Le serpent se mors la queue et c'est à  l'appréciation du juge si soucis.

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Yog-Sothoth
Hackeur Vaillant
Inscrit le 18 Apr 2016
1029 messages
Moi, ce qui me fait tiquer, c'est que les cyclistes aussi sont concernés. Genre, si je suis contrôlé positif pour une drogue random et que je suis à  vélo, je vais être accusé de conduite sous l'emprise de stupéfiants ? Sérieusement ?!?

J'ai une question aussi. Si je me défonce au DXM (qui est, je le rapelle, totalement légal et je ne suis d'ailleurs même pas sûr qu'il soit détectable par les tests des flics) et que je prend le volant en étant raide défoncé, est ce que je risque quelque chose légalement parlant ? (Bien entendu, je ne compte pas le faire. C'est juste une question théorique)

Dernière modification par Yog-Sothoth (17 avril 2017 à  22:51)


Il existe ici des tuto détaillé sur le DeepW. Je ne répond pas aux MP de ceux qui ne les ont pas lu.

ECC: C94BCD0576D57A0CA3794151ED410079F18D2ED8
RSA: 0A0279F87BDD585E90653DE8B6E90802FF520AFE

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Anonymousse au chocolat
٩(^ᴗ^)۶
Inscrit le 12 Nov 2013
2953 messages
Ben oui défoncé au DXM ou à  la noix de muscade tu risque pareil.
La loi le dit, tu dois prendre ton véhicule en bon père de famille. (ou la la que cette expression est lourde)
Donc si tu sais avoir consommé un produit qui peut altérer ta manière de conduire tu te dois de ne pas prendre le volant.
Que le produit soit légal ou non ça ne change rien.

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Alors pour le vélo, c'est considéré comme un véhicule, et son " conducteur " doit se soumettre au code de la route.

Respect des feux tricolores, de la vitesse et... De la réglementation vis à  vis des stupéfiants.

Pour ce qui est des médicaments qui n'entrent pas dans le cadre des stupéfiants, c'est une question de conscience personnelle.

L'erreur de conduite due à  un médicament est quasiment impossible à  prouver ( dixit l'ansm ).

Mais c'est bien le conducteur ( la conductrice ) qui est responsable. S'il sent que le médicament joue un grand rôle au niveau de sa vigilance, de son aptitude à  la vision et/ou à  l'écoute, etc
Il serait préférable qu'il ( elle ) s'abstienne de prendre le volant.

En ce qui concerne les accidents, il est de mise de différencier les accidents dit " corporels " qui impliquent le déplacement des autorités compétentes ( accidents qui cause un blessé, même léger, qu'il s'agisse d'un autre automobiliste, d'une autre personne sur ou dans un autre véhicule ou d'un piéton ) avec les accidents n'impliquant pas de blessé ( possibilité de faire le fameux constat à  l'amiable ) où les forces de l'ordre n'ont pas la nécessité de se déplacer ( pas la nécessité car ils peuvent très bien s'intéresser à  l'accident s'ils passaient à  proximité par exemple ).

Par contre, " le bon père de famille " est une expression qui a disparu des différents codes de procédures !!!
En raison de l'égalité hommes-femmes.

Il est remplacé la plupart du temps par le mot " prudent ".

Il n'est pas admis qu'il est imprudent de prendre le volant sous l'influence de médicaments.

L'imprudence peut être démontré si et seulement si :
X le mis en cause admet avoir conduit alors que son état ne le permettait pas
X le mis en cause à  un taux mesuré qui est au dessus de la dose maximale admise par l'ansm ( 400 mg pour la codéine ou le tramadol par exemple ).

Et pour information ( je viens de vérifier sur les boîtes ), les préparations à  base de codéine, de dihydrocodeine et d'oxycodone ont des pictogrammes de niveau... 2 !!!

@Yogh-Sothoth :
Préfère les trajets à  pieds ou commande un taxi !!!
Dans les deux cas, aucun soucis d'être totalement défoncé ( tant que tu marches à  peu prêt droit car l'ivresse sur la voie publique est également interdite ).

Le bon sens doit simplement être le maître de nos choix ( et je passe mon tour sur les maladies qui peuvent empêcher la conduite, comme le diabète par exemple ).

@ +


Reck.

Dernière modification par Recklinghausen (17 avril 2017 à  23:41)


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prescripteur homme
Modérateur
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12147 messages
Bonjour,

Il y a deux notions différentes

1) celle de conduite sous stupéfiants illégaux ou non prescrits (donc considérés comme illégaux). Le "simple" dépistage suffit a entrainer la condamnation ("quiconque conduit... et a consommé un stupéfiant..."(selon le code de la route)

2) celle de conduite sous l'effet  des médicaments prescrits ou non qui comportent un pictogramme. Le dépistage au bord de la route ne conduit pas à  une condamnation (pour le moment) mais en cas d'accident il peut conduire à  une condamnation à  des dommages et interêts , non couverts par l'assurance. En plus le médecin ou le pharmacien pourraient en principe être condamnés s'ils n'ont pas fait leur devoir d'information.
Rappelons que le niveau 2 dit "conduite possible mais avec l'avis du médecin" et le niveau 3 "conduite interdite. autorisation après arret du médicament si et quand le médecin l'autorise".
https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.d … 0034208195


Mais je suis d'accord que le dépistage de cannabis 48 heures après , comme celui de la conduite sous BZD à  faibles doses chez une personne dont les BZD n'affectent pas l'aptitude à  la conduite (ça existe) sont potentiellement des "bombes" sociétales qui vont, à  mon avis, dans la politique de "contrôle des classes dangereuses" chère à  la droite !!! Surtout qu'il y a aussi un mouvement pour appliquer les mêmes règles dans le monde du travail, pour les postes à  risque.

C'est pourquoi je propose de militer pour que les règlements ne punissent pas la consommation de psychotropes sans aucune mention de la présence ou non de conséquences sur  l'aptitude à  conduire.

Par exemple pour l'alcool la Loi disait "quiconque  conduit et est sous l'emprise d'un état alcoolique" alors que pour les stupéfiants c'est "et a consommé des stupéfiants". La logique voudrait donc que la Loi dise "est est sous l'emprise de produits stupéfiants". Comme (au contraire de l'alcool) les tests sanguins prédisent mal pour les stupéfiants cette emprise donc  l'inaptitude à  conduire, la répression devrait donc se baser prioritairement sur  des tests directs d'aptitude sensori-psychomotrices (mesurés par des logiciels dérivés de la simulation et des jeux vidéos) qui auraient en plus l'avantage d'écarter des conducteurs dangereux pour d'autres raisons.


Il a été montré par exemple que la "gueule de bois" (post cuite) équivaut pour l'aptitude à  la conduite  à  une alcoolémie de 0,8 g/l. Les pilotes de ligne, chez qui c'était parfois un pb, sont interdits de boisson alcoolisée largement avant le vol.
Le CA de PA est d'accord pour militer dans ce sens et un appel va bientot etre envoyé.

Amicalement
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Un excellent résumé de la situation. Vous avez mon soutien. /Etsyh

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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