Des pharmaciens vont livrer des médicaments par la Poste.

A ce propos on peut se dire que si l'Etat se mettait vraiment à  être efficace, une partie des ordonnances se ferait par voie électronique (signature electronique, cryptage, messagerie sécurisée etc..). L'avantage serait que sans effort particulier (l'immense majorité des médecins et pharmaciens sont informatisés) le pharmacien serait averti sans délai de l'ordonnance du médecin, le médecin de la délivrance du médicament par le pharmacien, le service d'urgence du traitement du patient venu consulter (et cela lui permettrait de donner un TSO non dsitribué pour des raisons accidentelles), le patient de ses traitements et de leurs risques etc.. Et le traitement informatique des prescriptions permettrait de renvoyer immédiatement au prescripteur ses erreurs de prescription, les doses en dehors des normes, les interactions avec les médicaments pris par ailleurs  etc..
Déjà  les pharmaciens (et leurs patients) sont généralement aidés par les mises en garde générées par leur logiciel informatique.
Certes il pourrait y avoir des brèches de confidentialité mais pas forcément plus graves que pour la délivrance du Subutex en pharmacie (dans les petites villes ça se sait très vite par les clients qui ont des oreilles qui trainent) et évitables par des applications bien faites.
De plus, si certains traitements (TSO entre autres) sont critiques, la plupart (anti-hypertenseurs, anti-diabétiques, antibiotiques etc... ) le sont assez peu et il suffit souvent d'etre dans un lieu public pour que le patient lui même l'explique en long et en large à  son voisin.
Certes le dévoilement d'un traitement est problématique mais de loin la plupart des "accidents" viennent du manque d'informations et des nombreux accidents thérapeutiques qui en découlent.

http://www.aphnep.org/pdf/Journee/2012/8iatrogenie.pdf

Mais heureusement, rassurez vous,  la CNIL et les Conseils de l'Ordre sont là  pour veiller au grain et s'assurer que cela n'arrive jamais !!!!
Amicalement.

away a écrit

Re,

Toujours du Parisien de ce matin :

Bonjour,
Un ami a pensé que cet article du Parisien pouvait vous intéresser.

https://www.leparisien.fr/economie/des- … 111575.php

Away

Je doute que la plupart des client(es)s intéressées par ce service ont en leur possession un Smartphone, ou bien sache utiliser tout ce matériel.
Le facteur qui devra récupérer l'ordonnance etc... franchement on aura tout vu !

Déjà  qu'ils sont pour beaucoup surchargé de travail, là , ils devront en plus de leur tournée s'occuper de récupérer les ordonnances... ils ne pourront pas déposer les colis dans les boites aux lettres, DONC retard énorme dans leur tournée, sans parler aussi que désormais ils seront payés pour s'occuper des personnes les plus fragiles etc.

Bref,

Les personnes à  mobilité réduites ont en général des personnes qui viennent chez elles, pour ménage, courses, et justement, récupérer les médicaments en pharmacie etc.

DONC, Je me demande c'est quoi leurs réelles intentions et intérêt derrière cette "modernité".

Dernière modification par Anonyme9404 (05 juillet 2017 à  11:46)

prescripteur a écrit

A ce propos on peut se dire que si l'Etat se mettait vraiment à  être efficace, une partie des ordonnances se ferait par voie électronique (signature electronique, cryptage, messagerie sécurisée etc..). L'avantage serait que sans effort particulier (l'immense majorité des médecins et pharmaciens sont informatisés) le pharmacien serait averti sans délai de l'ordonnance du médecin, le médecin de la délivrance du médicament par le pharmacien, le service d'urgence du traitement du patient venu consulter (et cela lui permettrait de donner un TSO non dsitribué pour des raisons accidentelles), le patient de ses traitements et de leurs risques etc.. Et le traitement informatique des prescriptions permettrait de renvoyer immédiatement au prescripteur ses erreurs de prescription, les doses en dehors des normes, les interactions avec les médicaments pris par ailleurs  etc..
Déjà  les pharmaciens (et leurs patients) sont généralement aidés par les mises en garde générées par leur logiciel informatique.
Certes il pourrait y avoir des brèches de confidentialité mais pas forcément plus graves que pour la délivrance du Subutex en pharmacie (dans les petites villes ça se sait très vite par les clients qui ont des oreilles qui trainent) et évitables par des applications bien faites.
De plus, si certains traitements (TSO entre autres) sont critiques, la plupart (anti-hypertenseurs, anti-diabétiques, antibiotiques etc... ) le sont assez peu et il suffit souvent d'etre dans un lieu public pour que le patient lui même l'explique en long et en large à  son voisin.
Certes le dévoilement d'un traitement est problématique mais de loin la plupart des "accidents" viennent du manque d'informations et des nombreux accidents thérapeutiques qui en découlent.

http://www.aphnep.org/pdf/Journee/2012/8iatrogenie.pdf

Mais heureusement, rassurez vous,  la CNIL et les Conseils de l'Ordre sont là  pour veiller au grain et s'assurer que cela n'arrive jamais !!!!
Amicalement.

Totalement d'accord avec toi Prescripteur. Sans compter que la prescription électronique pourrait permettre au pharmacien d'avoir accès aux bilans biologiques/cliniques au moment de valider le traitement, et cela permettrait également au pharmacien de communiquer avec le médecin via messagerie électronique sécurisée en cas de soucis/doute avec un traitement : l'historique de la discussion, ainsi que les modifications décidées par le binôme médecin/pharmacien seraient toutes archivées.