Prégnénolone ou la molécule contre le cannabis
Publié par Charli420,
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- Charli420
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- Inscrit le 25 Feb 2015
- 25 messages
Salut les Psycho !
J'ai fait des recherches pour des cours de Biologie et je suis tombé la dessus, j'ai trouvé ça plutôt intéressant
Pour une meilleure compréhension, regarder la vidéo (à 1min45) avant de lire le texte.
Lien de la vidéo ---> https://www.reseau-canope.fr/corpus/vid … s-116.html
"Un laboratoire bordelais lancera dans quelques mois un essai de phase 1 pour une molécule révolutionnaire dans le domaine de l’addiction au cannabis…
Une molécule pour l’heure cantonnée aux pipettes des labos avant, peut-être, d’aider des fumeurs de cannabis dans les années à venir.
En France, un demi-million de personnes roulent quotidiennement leur joint à base d’herbe ou de résine, avec les conséquences désastreuses que cela engendre à long terme sur la cognition ou la motivation, notamment chez les jeunes.
Pour y remédier, une équipe de recherche de l’Inserm à Bordeaux dirigée par Pier Vincenzo Piazza a mis au point cette molécule révolutionnaire contrant l’effet de l’addiction au cannabis.
Après des expériences fructueuses sur le rat, le chat et le singe, un premier essai de phase 1 sur des volontaires sains (humains, donc) sera lancé en septembre, avant deux autres essais de phase 1 sur des toxicomanes au cannabis.
« Bloquer la plus grosse partie des effets intoxiquant du cannabis »
Pour comprendre l’effet de cette molécule, il faut d’abord saisir l’action de cette drogue sur le cerveau. Quand on fume, le principe actif du cannabis, le THC, active des récepteurs et provoque l’intoxication.
Celle-ci s’accompagne d’effets de plaisir, sensation de relaxation, problèmes de mémoire, etc. Quand les concentrations de THC sont très élevées, chez des fumeurs fortement intoxiqués, le cerveau développe un mécanisme de détente en produisant une hormone, appelée prégnénolone.
« Nous avons prouvé que cette hormone va se développer dans un endroit spécifique des récepteurs et bloquer la plus grosse partie des effets intoxicants du cannabis », poursuit Pier Vincenzo Piazza.
En clair, la prégnénolone constitue un mécanisme naturel de défense contre les effets néfastes du cannabis en empêchant le THC d’activer pleinement les récepteurs cérébraux.
Les chercheurs ont donc administré à leurs cobayes de la prégnénolone externe - non produite par l’organisme - pour en augmenter le taux dans le cerveau, permettant ainsi de bloquer les effets du cannabis (sensation de plaisir, relaxation, problèmes de mémoire).
En réalité, « elle n’inhibe pas le cannabis, mais elle va le transformer. C’est comme si vous preniez une molécule différente qui n’est plus le cannabis. »
Le fumeur ressent autre chose
Dans le langage médical, on dit que ce médicament n’est pas « antagoniste ».
Il n’empêche pas le THC de se lier à son récepteur, comme certains médicaments déjà présents sur le marché, mais il bloque l’effet d’addiction et de plaisir du THC. Le fumeur va donc ressentir un plaisir atténué.
Le produit devient moins attractif pour le cerveau. Mais pour autant, la molécule ne transforme pas le cannabis en produit aversif, comme c’est le cas pour certains traitements contre l’alcoolisme, par exemple.
Les chercheurs se sont enfin heurtés à un écueil : en tant que telle, la prégnénolone n’est pas un produit ingérable. Elle est très mal absorbée par voie orale et sa durée de vie reste très brève dans l’organisme (20 minutes).
Il a donc fallu en recréer une de façon artificielle : « Comme on ne peut pas l’utiliser, nous avons créé une classe pharmacologique qui ne connaît pas ces problèmes-là. On a fait appel à la chimie », glisse le chercheur avant de lancer ses essais de phase 1.
S’ils sont concluants, l’équipe bordelaise enchaînera les phases de tests en espérant la commercialisation de ce médicament. Au mieux, à l’horizon 2020"
Réf :
https://www.google.fr/amp/m.20minutes.fr/amp/a/1793319
Ce que je pense personnellement :
La prégnénolone est une hormone fabriqué, secrété par le corps lorsque les récepteurs cannabinoides sont saturés, lorsque les liaisons synaptiques ne peuvent plus se faire.
Le mec nous dit que l'hormone est, dans le cas d'une surdose de THC chez l'homme, augmenté/boosté à plus de 3000%
Ce qui empêche d'être plus défoncé quand t'es déjà au maximum
Je pense qu'il y a un seuil de THC tolérable par le corps humain ce qui provoque la libération de cette molécule.
Après à voir si ils vont réussir à en faire quelque chose mais sa pourrait être une piste intéressante à mon avis
Dites moi ce que vous en pensez
Affaire à suivre !
J'ai fait des recherches pour des cours de Biologie et je suis tombé la dessus, j'ai trouvé ça plutôt intéressant
Pour une meilleure compréhension, regarder la vidéo (à 1min45) avant de lire le texte.
Lien de la vidéo ---> https://www.reseau-canope.fr/corpus/vid … s-116.html
"Un laboratoire bordelais lancera dans quelques mois un essai de phase 1 pour une molécule révolutionnaire dans le domaine de l’addiction au cannabis…
Une molécule pour l’heure cantonnée aux pipettes des labos avant, peut-être, d’aider des fumeurs de cannabis dans les années à venir.
En France, un demi-million de personnes roulent quotidiennement leur joint à base d’herbe ou de résine, avec les conséquences désastreuses que cela engendre à long terme sur la cognition ou la motivation, notamment chez les jeunes.
Pour y remédier, une équipe de recherche de l’Inserm à Bordeaux dirigée par Pier Vincenzo Piazza a mis au point cette molécule révolutionnaire contrant l’effet de l’addiction au cannabis.
Après des expériences fructueuses sur le rat, le chat et le singe, un premier essai de phase 1 sur des volontaires sains (humains, donc) sera lancé en septembre, avant deux autres essais de phase 1 sur des toxicomanes au cannabis.
« Bloquer la plus grosse partie des effets intoxiquant du cannabis »
Pour comprendre l’effet de cette molécule, il faut d’abord saisir l’action de cette drogue sur le cerveau. Quand on fume, le principe actif du cannabis, le THC, active des récepteurs et provoque l’intoxication.
Celle-ci s’accompagne d’effets de plaisir, sensation de relaxation, problèmes de mémoire, etc. Quand les concentrations de THC sont très élevées, chez des fumeurs fortement intoxiqués, le cerveau développe un mécanisme de détente en produisant une hormone, appelée prégnénolone.
« Nous avons prouvé que cette hormone va se développer dans un endroit spécifique des récepteurs et bloquer la plus grosse partie des effets intoxicants du cannabis », poursuit Pier Vincenzo Piazza.
En clair, la prégnénolone constitue un mécanisme naturel de défense contre les effets néfastes du cannabis en empêchant le THC d’activer pleinement les récepteurs cérébraux.
Les chercheurs ont donc administré à leurs cobayes de la prégnénolone externe - non produite par l’organisme - pour en augmenter le taux dans le cerveau, permettant ainsi de bloquer les effets du cannabis (sensation de plaisir, relaxation, problèmes de mémoire).
En réalité, « elle n’inhibe pas le cannabis, mais elle va le transformer. C’est comme si vous preniez une molécule différente qui n’est plus le cannabis. »
Le fumeur ressent autre chose
Dans le langage médical, on dit que ce médicament n’est pas « antagoniste ».
Il n’empêche pas le THC de se lier à son récepteur, comme certains médicaments déjà présents sur le marché, mais il bloque l’effet d’addiction et de plaisir du THC. Le fumeur va donc ressentir un plaisir atténué.
Le produit devient moins attractif pour le cerveau. Mais pour autant, la molécule ne transforme pas le cannabis en produit aversif, comme c’est le cas pour certains traitements contre l’alcoolisme, par exemple.
Les chercheurs se sont enfin heurtés à un écueil : en tant que telle, la prégnénolone n’est pas un produit ingérable. Elle est très mal absorbée par voie orale et sa durée de vie reste très brève dans l’organisme (20 minutes).
Il a donc fallu en recréer une de façon artificielle : « Comme on ne peut pas l’utiliser, nous avons créé une classe pharmacologique qui ne connaît pas ces problèmes-là. On a fait appel à la chimie », glisse le chercheur avant de lancer ses essais de phase 1.
S’ils sont concluants, l’équipe bordelaise enchaînera les phases de tests en espérant la commercialisation de ce médicament. Au mieux, à l’horizon 2020"
Réf :
https://www.google.fr/amp/m.20minutes.fr/amp/a/1793319
Ce que je pense personnellement :
La prégnénolone est une hormone fabriqué, secrété par le corps lorsque les récepteurs cannabinoides sont saturés, lorsque les liaisons synaptiques ne peuvent plus se faire.
Le mec nous dit que l'hormone est, dans le cas d'une surdose de THC chez l'homme, augmenté/boosté à plus de 3000%
Ce qui empêche d'être plus défoncé quand t'es déjà au maximum
Je pense qu'il y a un seuil de THC tolérable par le corps humain ce qui provoque la libération de cette molécule.
Après à voir si ils vont réussir à en faire quelque chose mais sa pourrait être une piste intéressante à mon avis
Dites moi ce que vous en pensez
Affaire à suivre !
Dernière modification par Charli420 (20 septembre 2017 à 06:34)
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- filousky
- Modérateur
- Inscrit le 14 Dec 2008
- 12273 messages
Problème de méthodologie scientifique sur l'animal :
donner du THC à des souris en l'injectant directement dans le corps est un drôle de méthode scientifique, à mon humble avis. Et puis, dès le début de l'interview, ce chercheur est de parti pris contre, puisque chez les consommateurs réguliers, il trouve un chiffre de 80% d'inactifs (chiffre sorti d'où?).
Je reste très septique, sur la méthodologie et donc sur la conclusion que je trouve hâtive.
Fil
donner du THC à des souris en l'injectant directement dans le corps est un drôle de méthode scientifique, à mon humble avis. Et puis, dès le début de l'interview, ce chercheur est de parti pris contre, puisque chez les consommateurs réguliers, il trouve un chiffre de 80% d'inactifs (chiffre sorti d'où?).
Je reste très septique, sur la méthodologie et donc sur la conclusion que je trouve hâtive.
Fil
Dernière modification par filousky (20 septembre 2017 à 08:33)
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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !
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- prescripteur
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- 12147 messages
Pour comprendre l’effet de cette molécule, il faut d’abord saisir l’action de cette drogue sur le cerveau. Quand on fume, le principe actif du cannabis, le THC, active des récepteurs et provoque l’intoxication.
Celle-ci s’accompagne d’effets de plaisir, sensation de relaxation, problèmes de mémoire, etc.
Déjà je pense que c'est un peu orienté puisque intoxication= effets de plaisir, sensation de relaxation mis au même niveau que les effets négatifs perte de mémoire et démotivation.
C'et l'occasion de rappeler que le système cannabiboide est quantitativement (nombre de récepteurs) le premier système cérébral de neuro-transmetteurs, qu'il existe chez les animaux depuis la séparation avec les insectes (donc des centaines de milliers d'années) et que, pourtant, on ne sait quasiment rien de son utilité biologique. Probablement parc e que le sujet étant "sulfureux" les études, surtout celles visant à montrer une éventuelle utilité, sont découragées par les pouvoirs publics.
Sur la pregnenolone voir
https://eurekasante.vidal.fr/parapharma … olone.html
qui montre que ce n'est pas une molécule sans effets secondaires.
Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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- Snx
- Chat Sushi
- Inscrit le 21 Aug 2017
- 140 messages
Article très intéressant merci du partage !
Je suis très intrigué par cette méthode, qui me rappelle la frustration de la naloxone avec les opiacés.
Si c'est le même principe, erk. Sinon, pourquoi pas.
Totalement d'accord avec ce qui a été dit, au sujet du discours que je trouve un peu (voir très) orienté.
La prégnénolone étant sécrétée naturellement pour plus ou moins empêcher l'OD, je ne suis pas sûr que son fonctionnement serait le même sur un sujet humain en sevrage.
Je suis très intrigué par cette méthode, qui me rappelle la frustration de la naloxone avec les opiacés.
Si c'est le même principe, erk. Sinon, pourquoi pas.
Totalement d'accord avec ce qui a été dit, au sujet du discours que je trouve un peu (voir très) orienté.
La prégnénolone étant sécrétée naturellement pour plus ou moins empêcher l'OD, je ne suis pas sûr que son fonctionnement serait le même sur un sujet humain en sevrage.
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- Charli420
- Nouveau membre
- Inscrit le 25 Feb 2015
- 25 messages
@filousky : Concernant la méthodologie scientifique, je pense que : une méthode correspond à une ou plusieurs recherche
C'est évident que pour une recherche sur la dépendance physique ou psychique on ne va pas simplement injecter le THC dans le corps de l'animal, non, mais plutôt étudier son comportement : un système lui permettant de s'en auto-administrer pour voir ses réactions, puis son manque et son sevrage par la suite.
Concernant la prégnénolone, s'ils doivent injecter des doses très précises pour justement solliciter cette hormone et travailler dessus, c'est à mon sens la technique la mieux adaptée.
Après si ça fait 25 ans qu'il est dans le domaine je pense qu'il sait ce qu'il fait...
Pour ce qui est des chiffres de cette étude américaine je ne m'y suis pas trop attardé c'est vrai que ça me paraît étrange également. J'ai effectué des recherches concernant cette étude mais ça n'a rien donné, si je trouve quelque chose je vous tiens au jus.
@prescripteur : Je pense qu'il s'agit là, uniquement de la rédaction du texte. Je veux dire que ce n'est pas le scientifique qui a rédigé le texte.
Je savais qu'il occupait une place importante mais je ne savais pas le premier système cérébral de neuro-transmetteur chez les animaux.
D'ailleurs, concernant l'Hommes, ce n'est forcément pas un hasard si l'Homme est constitué de (nombreux) récepteurs cannabinoides, sans qui le cannabis n'aurait aucun effet.
Mais comme tu l'as si bien dit : Peut être des études montrant une éventuelle utilité découragés par le pouvoir public...
Merci pour le partage et intéressant de lire ses effets secondaires car a aucun moment dans la vidéo ou dans le texte il ne parle d'effet secondaire.
@Snx : De rien ! :)
Je ne suis pas du tout renseigner sur la méthode avec les opiacés.
Pour ce qui est de ta thèse, je pense qu'on aura la réponse tous en même temps lorsque les études scientifiques auront abouti à quelque chose de concret, et peut être voir un jour un médicament à la Prégnénolone.
Mais dans un monde tout rose c'est vrai que cette molécule a l'air très intéressante (au moins dans son premier aspect).
Je vous tiens au jus si j'ai du nouveau concernant cette molécule, merci pour vos réactions !
Amicalement,
C'est évident que pour une recherche sur la dépendance physique ou psychique on ne va pas simplement injecter le THC dans le corps de l'animal, non, mais plutôt étudier son comportement : un système lui permettant de s'en auto-administrer pour voir ses réactions, puis son manque et son sevrage par la suite.
Concernant la prégnénolone, s'ils doivent injecter des doses très précises pour justement solliciter cette hormone et travailler dessus, c'est à mon sens la technique la mieux adaptée.
Après si ça fait 25 ans qu'il est dans le domaine je pense qu'il sait ce qu'il fait...
Pour ce qui est des chiffres de cette étude américaine je ne m'y suis pas trop attardé c'est vrai que ça me paraît étrange également. J'ai effectué des recherches concernant cette étude mais ça n'a rien donné, si je trouve quelque chose je vous tiens au jus.
@prescripteur : Je pense qu'il s'agit là, uniquement de la rédaction du texte. Je veux dire que ce n'est pas le scientifique qui a rédigé le texte.
Je savais qu'il occupait une place importante mais je ne savais pas le premier système cérébral de neuro-transmetteur chez les animaux.
D'ailleurs, concernant l'Hommes, ce n'est forcément pas un hasard si l'Homme est constitué de (nombreux) récepteurs cannabinoides, sans qui le cannabis n'aurait aucun effet.
Mais comme tu l'as si bien dit : Peut être des études montrant une éventuelle utilité découragés par le pouvoir public...
Merci pour le partage et intéressant de lire ses effets secondaires car a aucun moment dans la vidéo ou dans le texte il ne parle d'effet secondaire.
@Snx : De rien ! :)
Je ne suis pas du tout renseigner sur la méthode avec les opiacés.
Pour ce qui est de ta thèse, je pense qu'on aura la réponse tous en même temps lorsque les études scientifiques auront abouti à quelque chose de concret, et peut être voir un jour un médicament à la Prégnénolone.
Mais dans un monde tout rose c'est vrai que cette molécule a l'air très intéressante (au moins dans son premier aspect).
Je vous tiens au jus si j'ai du nouveau concernant cette molécule, merci pour vos réactions !
Amicalement,
Dernière modification par Charli420 (22 septembre 2017 à 14:40)
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