ALCOOL : Il n'y a pas de quantité sans danger pendant la grossesse

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ElSabio homme
Antifa...narchiste
Inscrit le 02 Dec 2016
1288 messages

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C’est un rappel de l’Université de Binghamton, toujours utile alors que 1 femme sur 10 consomme de l’alcool durant sa grossesse, et dans certains pays, 1 sur 2. Pourtant le SAF ou syndrome d'alcoolisation fœtale est associé à des effets sévères pour l’enfant à naître et l'exposition prénatale à l'alcool augmente le risque de dépendance à vie chez l’Enfant. Cette nouvelle étude révèle que même une exposition faible à modérée à l'alcool peut entraîner des troubles anxieux sévères chez l’enfant dès l'adolescence et à l'âge adulte. Des conclusions présentées dans la revue Frontiers in Behavioral Neuroscience qui rappellent qu’il n'y a pas de quantité d'alcool sans danger pendant la grossesse.


Chaque année, dans le monde, près de 120.000 enfants naissent avec le SAF, un syndrome qui entraîne des risques sévères pour l'enfant à naître et pourtant évitable. En passant du sang maternel vers le sang du fœtus, au travers du placenta, l'alcool entraîne un risque d'atteinte des fonctions cérébrales et/ou de malformations irréversibles très élevé. Ainsi, le SAF se caractérise par des troubles mentaux, comportementaux et d'apprentissage, ainsi que des handicaps physiques.


Toute exposition à l'alcool pendant la grossesse peut avoir des effets extrêmement sévères et durables sur l’enfant, rappelle ainsi cette étude, qui n’a porté que sur des expositions prénatales de faibles niveaux d'exposition à l'alcool, alors que les études précédentes regardaient les effets d'expositions plus élevées.  Ici, des rates gravides sont exposées une seule fois à de la vapeur d'alcool éthylique pendant une période de 6 heures, le 12è jour de leur gestation. Leur progéniture a ensuite été soumise à une série de tests d'anxiété. Les chercheurs ont constaté que l'anxiété était plus apparente chez les rats mâles au cours de l’équivalent de leur adolescence. A l'entrée dans l'âge adulte, les effets s’avèrent opposés, les rats mâles exposés à l'éthanol manifestent une anxiété réduite, tandis que les femelles semblent toujours non affectées.


Une seule fois suffit : les chercheurs soulignent que les effets observés sur les rats sont le résultat d’une exposition unique et limitée…Ils souhaitent maintenant identifier les changements induits dans le cerveau par cette exposition unique pour mieux comprendre les processus sous-jacents au développement des troubles anxieux à l’adolescence.


Enfin, il faudra également comprendre pourquoi les effets sont manifestes chez les rats mâles mais pas chez les femelles.


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Source : santé log
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« La liberté des autres, étend la mienne à l'infini ».
Mikhaïl Bakounine

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pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
17505 messages
C’est Gonflé quand même de faire des expériences sur les rats et d’en tirer des conclusions pour les humains....

Et d’en profiter au passage pour culpabiliser les femmes qui boivent pendant leur grossesse....
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Excellente argumentation !!! Reck.

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Newton homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 30 Sep 2017
111 messages
La médecin et la pharmacologie ne serait pas ce qu'elle est sans ces chère rats.

Et pour ce qui de la culpabilisation quand on veux un enfant ou on a des rapports sexuels qui peuvent menée à grossesses la femme comme homme devraient ne pas consommer d'alcool ni de drogues.

On parle pas assez souvent de l'influence des drogue sur les spermatozoïdes.

Je vie avec les conséquences de parents qui ont décidés de consommé et d'avoir des enfants

“La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.”

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Anonymousse au chocolat
٩(^ᴗ^)۶
Inscrit le 12 Nov 2013
2953 messages
Ça reste une étude sur des rats....

De mes 4 progénitures la seule qui a eu de gros soucis de santé est celle où ma femme avait tout stoppé pendant sa grossesse...(la première)

Pour les 3 autres elle s'était autorisé 3 clopes par jour, alors qu'elle tapait un paquet en temps normal.  (sur les conseils de la sage femme car pour elle une femme enceinte stressée c'est bien pire que 3 clopes pour le fœtus)
(excellente sage femme au demeurant, une vieille de la vieille aujourd'hui à la retraite et qui a sauvé ma femme d'une hémorragie alors que le gyneco se chiait dessus)

Elle s'est aussi autorisé une bière ou un verre de vin 2 à 3 fois par semaine. (pas une biture bien sûr)

Alors coïncidence ou pas je ne sais pas.
Mais de mes 4 enfants, la seule qui a eu des soucis a été celle dont ma femme avait eu la grossesse la plus exemplaire...

Attention ça ne veux pas dire que j'encourage les femmes enceintes a se piter la ruche et à fumer comme des pompiers.

C'est juste une constatation personnelle.

Dernière modification par yoshinabis (05 novembre 2017 à  14:08)


240 g de chocolat noir cassé en morceau.
    60 g de beurre.
    6 œufs jaunes et blancs séparés.
    60 g de sucre et une pincée de sel.

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groovie
Adhérent
Inscrit le 13 Feb 2016
5107 messages
Des rates qui ont été intoxiquées avec de l'ethanol pendant 6 heures de suites. Pas d'injection, pas d'ingurgitation. Non. On l'a vaporisé big_smile

Un sauna au whisky, pendant 1/4 de ta journée, miam.

Puis euthanasiées?
Tu m'étonnes que leurs progénitures étaient stressés de la life

https://www.frontiersin.org/articles/10 … 00183/full

ahah et pourquoi les femelles ont eu 0 impact
mais wtf on fait bien dire ce qu'on veut aux essais... genre si on s'enquille 5 bouteille de vodka par semaine ça touchera pas les filles mais les petits garçons? ben quoi

Merci pour l'article el sabio, il est génial celui ci big_smile

Santé log est en forme

Une seule fois suffit

Spooky

Un demi ballon de rouge et c'est terminé!

mon avis est que , vraiment,  ces "news" a propos de l'alcool tournent à l'hystérie collective ; d'un coté on a une volonté sanitaire macro qui veut informer la populace du monde que alcool et natalité font mauvais ménage, qu'il y a des risques. Une belle intention.

mais c'est fait d'une manière , rolala. Entre la folie de la tolérance 0...
bon nombre de femmes prennent conscience d'être enceintes plusieurs semaines après et je doute que ce soit une bonne idée d'avorter malgré soi car on a bu quelques verres; de se laisser convaincre qu'on est une mauvaise mère alors que le polichinelle n'est pas sortie du tiroir ^^

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De rien, c'est cadeau ! ;) - ElS

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Cobe non binaire
Braindead
Inscrit le 03 Feb 2014
967 messages
Quand je lis ça j'ai vraiment de la peine pour ces pauvres rats, non seulement ils passent leur vie à se faire torturer mais en plus les "scientifiques" tirent des conclusions totalement connes d'une expérience qui l'est encore plus... Tout ces Dr. Mengele en herbe payé par l'état c'est flippant !

Sinon c'est vrai qu'entre les études comme celle là et celles qui disent "allez y vous pouvez boire sans problème, il ne faut surtout pas que la femme culpabilise !" c'est pas facile de s'y retrouver.

Prototype personnel de Dieu, mutant à l’énergie dense jamais conçu pour la production en série. Il était le dernier d’une espèce : trop bizarre pour vivre mais trop rare pour mourir.

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Comparons la femme à rat...

Tiens, cela me rappelle une publicité qui passait à la télé dans les années 40...

Sauf que le mot femme était remplacée par le mot juif gerbe

En tout cas, d'après cette " étude ", on ne peut plus dire que la femme qui picole est l'avenir de l'homme boulet


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Pour résumer.... actuellement on considère qu'il y a un risque potentiel pour toute consommation d'alcool pendant la grossesse, donc le conseil logique est de ne pas boire du tout. Toutefois, pour des consommations limitées et/ou ponctuelles, il n'y a pas actuellement de preuve formelle de leur nocivité pendant la grossesse humaine (cet article n'est pas , à mon avis, autre chose qu'un article de plus évoquant ce danger potentiel).
Il est donc abusif, comme le dit Pierre

C’est Gonflé quand même de faire des expériences sur les rats et d’en tirer des conclusions pour les humains....

Et d’en profiter au passage pour culpabiliser les femmes qui boivent pendant leur grossesse....

de culpabiliser les femmes qui consomment de façon limitée ou ponctuelle. Pour les consommations régulières, il existe des preuves de la nocivité  donc on ne peut que conseiller d'éviter ce genre de consommation mais cela n'autorise pas la société à stigmatiser des "mauvaises mères".
Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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