La KÉTAMINE contre les pensées suicidaires

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ElSabio homme
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Ses bénéfices sont déjà documentés dans la réduction des troubles liés à l’alcool, à l'anxiété et à la peur, des symptômes de fibromyalgie et dans la prise en charge de la dépression. La kétamine montre aussi avec cette recherche de l'Université de Columbia (New York) son efficacité à réduire les pensées suicidaires, une efficacité qui surpasse celle des sédatifs couramment utilisés chez les patients déprimés. De nouvelles données présentées dans l’American Journal of Psychiatry qui révèlent donc un effet « anti-suicide » très rapide, dans les heures qui suivent l’administration.

Alors que les taux de suicide ont tendance à augmenter (de 25% en 15 ans) selon les US Centers for Disease Control and Prévention. « Il existe une fenêtre critique au cours de laquelle les patients déprimés et suicidaires ont besoin d'un soulagement rapide en prévention », explique le Dr Michael Grunebaum, psychiatre et auteur principal de l’étude. « Les antidépresseurs actuellement disponibles peuvent être efficaces pour réduire les pensées suicidaires chez les patients souffrant de dépression, mais ils peuvent mettre des semaines pour faire effet ». Jusqu’ici d’ailleurs, remarquent les chercheurs, les essais menés sur les antidépresseurs ont exclu les patients ayant des pensées et un comportement suicidaires, limitant les données d’efficacité sur ce groupe de population. En revanche de précédentes études ont montré que de faibles doses de kétamine peuvent entraîner une réduction rapide des symptômes dépressifs et d'une diminution des pensées suicidaires.

Un effet positif jusqu’à 6 semaines : l’étude menée chez 80 adultes déprimés ayant des pensées suicidaires cliniquement significatives les a répartis pour recevoir une perfusion de kétamine à faible dose ou de midazolam, un sédatif. Dans les 24 heures, le groupe kétamine présente une réduction cliniquement significative des pensées suicidaires et plus importante que le groupe « midazolam ».

• Cet effet positif est constaté jusqu’à 6 semaines après la perfusion.

• Les patients ayant reçu la kétamine voient également leur humeur s’améliorer, une réduction des symptômes de dépression et de la fatigue vs groupe midazolam.

• Les chercheurs estiment que la réduction de la dépression permise par la kétamine pèse pour environ un tiers sur la réduction des pensées suicidaires.

• La kétamine entraîne donc bien un effet indépendant de réduction des pensées suicidaires, hors effet de réduction de la dépression.

• Les effets secondaires, dont de dissociation et d’augmentation de la pression artérielle pendant la perfusion, apparaissent, dans cette étude, comme légers à modérés et généralement fugaces après perfusion de la kétamine.


L’étude élargit ainsi les promesses de l’anesthésique en tant que traitement efficace et rapide pour réduire les pensées suicidaires chez les patients souffrant de dépression.

Ces données permettent d’envisager le développement de nouveaux antidépresseurs mieux adaptés à ce groupe de patients.


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Source : santé log
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« La liberté des autres, étend la mienne à l'infini ».
Mikhaïl Bakounine

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Mister No homme
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le groupe kétamine présente une réduction cliniquement significative des pensées suicidaires et plus importante que le groupe « midazolam »

D'autant plus que certains benzos et anti dep peuvent augmenter le nombre de suicides, certainement par un mécanisme de désinhibition.
Si vous ne me croyez pas, lisez la notice de certaines benzo ou anti dep. merci-1

Dernière modification par Mister No (28 décembre 2017 à  12:25)


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Anonymousse au chocolat
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Mister No a écrit

le groupe kétamine présente une réduction cliniquement significative des pensées suicidaires et plus importante que le groupe « midazolam »

D'autant plus que certains benzos et anti dep peuvent augmenter le nombre de suicides, certainement par un mécanisme de désinhibition.
Si vous ne me croyez pas, lisez la notice de certaines benzo ou anti dep. merci-1

C'est plus les anti depresseurs pendant la période d'initiation du traitement qui peuvent avoir cet effet contraire.

C'est pour cela qu'un ad est souvent couplé à un benzo pendant les premières semaines de traitement, pour éviter cet effet rebond du à l'ad.


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Petit conton homme
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@Mister no Tu as raison sur la notice du lormetazepam c'est noté qu'il y a des risques de passage à l'acte

Un extrait de la notice :

Les effets indésirables les plus graves observés chez les patients recevant du lormétazépam sont : angiœdème (gonflement), suicide ou tentative de suicide, généralement associés à une dépression préexistante dissimulée.

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Mister No homme
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C'est plus les anti depresseurs pendant la période d'initiation du traitement qui peuvent avoir cet effet contraire.

Les benzos aussi, c'est noté sur la notice de certains.

La flemme de trouver d'autres sources...

De plus, les BZD semblent exacerber les tempéraments instables, renforcer les paranoïas et aggraver les tendances suicidaires de certains patients. Ainsi, une étude suédoise de 2003 montre que les benzodiazépines sont responsables de près de 40% des suicides par empoisonnement à l’aide de médicaments entre 1992 et 1996 dans ce pays,  dont 90% des cas étaient dus aux BZD Nitrazepam et Flunitrazepam. Face à ce danger, le Committee on Safety of Medicines de la Grande-Bretagne décrète en 1988 que « les benzodiazépines ne soient pas absorbées seules pour traiter la dépression ou l’anxiété associée à la dépression. Chez de tels patients cela pourrait précipiter leur tendance au suicide. » En France, le ministère de la santé recommande que « les benzodiazépines et produits apparentés ne doivent pas être utilisés seuls pour traiter la dépression, ou l’anxiété associée à la dépression, dans la mesure où elles peuvent favoriser un passage à l’acte suicidaire. Les benzodiazépines ne constituent pas le traitement principal de troubles psychotiques. »

«Mal-être, suicides, violence sous tranquillisants...» Marc Girard, médecin et expert en pharmacovigilance, réagit au document sur les benzodiazépines paru aujourd'hui dans notre magazine en faisant le point sur les risques de comportements violents liés aux médicaments.

Notre magazine, cette semaine, met en lumière certains risques entraînés par la prise de tranquillisants ou de somnifères.  Excitation, comportements déshinibés, agressivité, suicide, violence… : des effets qui s'avèrent totalement inverses à ce qu'on attend de ces médicaments. On parle alors de réactions paradoxales, dont la survenue est rare mais potentiellement grave. Quel est votre avis d'expert sur la question?
On ne connaît pas trop la fréquence exacte des réactions paradoxales. « Rare » ne veut pas dire grand-chose.

Un extrait de la notice :

Les effets indésirables les plus graves observés chez les patients recevant du lormétazépam sont : angiœdème (gonflement), suicide ou tentative de suicide, généralement associés à une dépression préexistante dissimulée.

6mer !
généralement associés, cela veut dire que potentiellement, cela a du déclencher des suicides chez des personnes n'ayant pas eu de dépression préexistante...

Dernière modification par Mister No (28 décembre 2017 à  13:07)


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Anonymousse au chocolat
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Mister No a écrit

C'est plus les anti depresseurs pendant la période d'initiation du traitement qui peuvent avoir cet effet contraire.

Les benzos aussi, c'est noté sur la notice de certains.

J'ai pas dit le contraire^^
J'ai dit que c'était plus les ad, mais pas uniquement les ad.

De toute façon c'est trop différent, pas le même mécanisme d'action.
Pis de toute façon on ne traite pas une dépression avec des benzos.

Les benzos sont dangereux comme tous les gabbaergiques.
Je pense que picoler doit aussi augmenter le risque de passage à l'acte.
Et pourtant y'a du pinard à chaque coin de rue....

Mais de mon avis moins que les isrs. (après ça reste mon avis.)

Dernière modification par yoshinabis (28 décembre 2017 à  14:03)


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Voir cet article qui met en évidence (après une analyse de la littérature médicale) une augmentation du risque de suicide sous BZD. Pourquoi ? la question est posée mais plusieurs mécanismes semblent invoqués.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28257172

Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mister No homme
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Mais de mon avis moins que les isrs. (après ça reste mon avis.)

Avis pertinent, surtout qu'il me semble que d'énormes scandales ont été évités de peu ou sont à venir. Cela concerne les ISRS.
Il n'y a qu'à se baisser pour trouver des synthèses bien documentées :

Antidépresseurs : mensonges sur ordonnance

Voici le récit passionnant de l’une des plus formidables impostures médicales et scientifiques. L’irruption du Prozac, il y a vingt ans, sur la scène occidentale a semblé marquer le début d’une ère nouvelle pour l’humanité. On avait trouvé l’antidote à la souffrance et la détresse humaine. L’histoire était belle, un vrai conte de fées, trop belle sans doute pour être vraie.

Au terme d’une enquête minutieuse, le journaliste Guy Hugnet livre ici toutes les preuves que la mise sur le marché des antidépresseurs (Prozac, Zoloft, Déroxat, Séropram, Effexor, Cymbalta...) est fondée sur des données biaisées, tronquées, voire manipulées. Lorsque les véritables données scientifiques sont analysées, il ne reste pas grand-chose ! Il dénonce la collusion entre laboratoires et experts qui amènent des millions de personnes à prendre ces médicaments aussi efficaces que des placebos mais dont les effets secondaires sont parfois dramatiques.

Comment des traitements dont l’efficacité est si faible ont-ils pu connaître un tel succès ? Les gens ont-ils rêvé ? Quels sont les vrais mécanismes de la guérison ?
Élargissant son enquête à des cultures plus traditionnelles, Guy Hugnet montre que ce succès témoigne des ressources inouïes dont l’être humain dispose. Nous avons tous en nous la capacité de sécréter les molécules utiles à notre guérison. Puissant levier qui remet en question le pouvoir de la médecine et en particulier de la psychiatrie.

Plus généralement, sur les dérives économiques sans contre pouvoir :

L’histoire n’est au fond qu’un éternel recommencement. Les hommes, les sociétés répètent inlassablement les mêmes errements, succombent aux mêmes tentations et s’inventent les mêmes souffrances.

Le Moyen–âge a connu le despotisme des clercs et l’inquisition. Notre époque a, semble-t-il, généré des institutions dogmatiques, corporatistes ou autocratiques pour soumettre toutes plantes, bêtes et hommes à la suprématie de la Science. Une science de « droit divin » avec ses icônes et sa liturgie, étroitement imbriquée dans les forces politiques et économiques en place.

Dans les deux cas, le mécanisme du pouvoir est simple : il utilise la peur pour mieux asseoir sa domination. Y compris la peur du ridicule, savamment entretenue dans les foules, par ceux qui font profession de Savoir ! Il suffit d’invoquer « la preuve sociale » qui consiste à dire qu’une chose est juste, quand le plus grand nombre y croit... et ça marche !

Aujourd’hui, ce Savoir, réel ou faux, se traduit en « parts de marché », notamment celles des grands laboratoires (les nouveaux sanctuaires) et celles des multinationales, hydres modernes, à mi-chemin entre pratiques légales et pratiques mafieuses.

Les mécanismes de manipulation n’ont pas changé. Ils ont pour but d’annihiler tout sens critique et toute velléité d’indépendance parmi les individus. Ils permettent de mieux exploiter la docilité des populations, maintenues volontairement dans l’ignorance des choses essentielles à leur vie. Pendant ce temps, des groupes de pressions incontrôlés peuvent impunément continuer à répandre des substances toxiques de toute nature et corrompre allègrement ceux qui, de près ou de loin, expertisent, autorisent et justifient cet état de chose.

Le livre de Sylvie Simon dresse un constat terrifiant de l’avancée du « crime institutionnel » dans notre société.

Nous savions déjà que l’argent de la drogue représente plus d’un tiers du flux de devises et des échanges boursiers mondiaux et que, sans elle, le système bancaire international s’effondrerait. En clair, le trafic de la drogue est indispensable à l’équilibre économique mondial. Si l’on y ajoute le prix des substances nuisibles à notre santé et le gaspillage des dépenses d’armement (plusieurs millions de dollars par jour) justifié également par l’équilibre de la terreur, on peut considérer que l’économie dominante dite « libérale » est une entreprise de destruction au moins égale dans ses méfaits au totalitarisme marxiste qui a sévi dans les pays de l’Est.

Au regard de ces faits, il apparaît urgent pour les citoyens de se réapproprier leurs droits et la maîtrise du sens et de la qualité de leur vie, de créer des groupes de résistance et des réseaux de défense pour se protéger des délires et des dérives des puissances occultes qui influencent les choix politiques dans le monde par leur emprise sur les gouvernements.

Plus précisément, il faut se poser la question de l’incompatibilité éventuelle entre science et démocratie, entre « lois du marché » et droits de l’Homme, et de l’absence de contre-pouvoirs, face aux abus des systèmes.

La survie de la planète et le bien-être de ceux qui la peuplent, hommes et bêtes, passent par des actions courageuses qui ne viendront pas « d’en–haut » comme on le croit généralement. Prenons conscience que nous sommes à une étape cruciale dans un débat de civilisation, qui, si nous n’y prenons pas garde, avec les manipulations de toute nature — génétiques, politiques et psychologiques — peuvent nous ramener aux heures les plus sombres de l’Histoire.

Bien sûr, je crois au triomphe des forces de l’esprit et de l’intelligence qui auront raison de cet obscurantisme moderne, mais épargnons-nous des souffrances inutiles générées par nos attitudes complaisantes, pour ne pas dire complices, avec le mensonge institutionnel.

C’est grâce à la perspicacité et au courage de personnes comme Sylvie Simon que nous y parviendrons.

Philippe Desbrosses

Docteur en Sciences de l’Environnement,

Expert Consultant auprès de la C.E.E. et du Parlement européen

Président du Comité de direction d’Ecocert,

Directeur du Centre Pilote « La Ferme de Sainte-Marthe »

Voir cet article qui met en évidence (après une analyse de la littérature médicale) une augmentation du risque de suicide sous BZD. Pourquoi ? la question est posée mais plusieurs mécanismes semblent invoqués.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28257172

Merci prescripteur.
Ces mécanismes doivent être identiques à ceux provoqués par une forte conso d'alcool comme le suggère Yoshi.
D'ailleurs, on sait dans quel pourcentage de suicides une conso d'alcool a été mise en évidence. Au moment du passage à l'acte ou pas ?

Dernière modification par Mister No (28 décembre 2017 à  16:05)


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Petit conton homme
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Ça tombe bien...j'ai en ce moment des idées noire et de la ketamine !

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