alcool pour lutter contre les crises d'angoisse ?

Pour moi , oui :

L'alcool a un effet anxiolitique léger, par exemple si on a une grosse crise d'anxiété sous psychédélique et qu'on a ni benzo ni antipsychotique, des usagers ont rapportés que l'absorption d'alcool sédaté et calmait un peu les bad trips

Sinon oui pour beaucoup de personnes ça diminue les affres mentaux comme l'angoisse, l'anxiété, l'énervement, ça donne sommeil un peu aussi oui passé la stimulation...ça provoque de la  sédation (sommeil) .

Pour moi c'est des éléments qui font que c'est l'une des drogues les plus addictives et meurtrières... le revers chez des alcooliques c'est qu'ils  se tapent des crises d'angoisses quand ils ont pas leur dose etc..

Si tu veux te soigner, les BZD seraient plus conseillés maintenant ils ont leurs problématiques aussi (addiction , effets sur la libido/mémoire etc etc) donc dans tous les cas il faut EN PARLER AVEC TON MEDECIN :)

Alors en préambule : je préfère préciser: j'admet que j'ai un mauvais regard sur l'alcool en général et l'alcoolisme comme une des «pires» addiction, des plus dures (pour les conséquences physiques, le manque qui peut tuer, le fait qu'il y en a partt donc misère pour arrêter, rien que socialement...).
Bref, j'ai une vision très subjective, et pas très positive, j'avoue... (expérience perso, j'essaie de contrebalancer, mais bon, je ne peux pas nier que j'ai certains préjugés).

Donc - pour moi - c'est vraiment la dernière solution que je te donnerai.

Le cannabis ne fonctionne pas pour les angoisses (en cas de bad ou de parano ça peut les accentuer parfois / selon la personne) et trouver le sommeil?
Perso, c'est MA solution, la même depuis que j'ai commencé la fume quasiment... Je m'en sert vraiment comme somnifère. Et même en ayant un medoc pour dormir, il me faut mon pilon. C'est chiant à ce stade, car ça devient une nécessité.

Niveau angoisses, du coup même si c'est pas forcément ça, je m'en sert aussi  pour «couper» après le taff. Mais ça marche tellement bien qu'après je fout plus rien...
Du coup, mes jours libres, idem je suis tentée de fumer, parfois (souvent) des le matin. Et comme j'aime les joints goûtus et qui fonctionnent... ben je mets la dose, un peu trop même. Donc dès que je fume en journée, le planning est un peu foutu quoi.
En plus j'ai les yeux explosés dès que j'ai un peu fumé (mais genre roswell, les yeux quasi bridés), donc j'aime pas trop sortir faire des courses, mes rdv...
Bref, voilà comment j'ai spontanément géré le prblm.


Sinon, je te conseillerai si c'est VRAIMENT handicapant, d'en parler avec ton doc. Il te proposera peut etre des anxiolytiques ou qque chose de plus adapté...

Bref, cherche ailleurs avant l'alcool je pense...

Je ne peux que plussoyer Babaji et Noyer.............Puis l,alcool, c'est scientifiquement prouvé, rend dépressif.......Donc bcp d'alcooliques soignent leur dépression par un produit qui rend dépressif......Le chien qui se mord la queue quoi. Mieux vaut (à mon sens) prendre un bout de lexo qu'une 8.6.....Après faut pas prendre de lexos (ou autres) comme des smarties ça reste un produit nocif.....En cure les personnes les plus abîmées que j'ai vu l'étaient soit par l'un soit par l'autre, voire les 2. Mêmes les injecteurs ++++++++ de C n'étaient pas abimés comme eux. Je te souhaite de trouver une solution. La relaxation c'est bon pour les crises

Salut,

Je n'ai pas lu les diffèrentes réponses pour ne pas être influencer dans la mienne. Je suis désolé si je fais ce qui ressemblerait à du plagiat.

L'alcool est un excellent anxiolytique.

De nombreuses personnes en France, l'utilise sous forme de récompense ( après une journée de travail par exemple ) pour se détendre.

C'est là que le bât peut blesser car c'est également une substance qui engendre une dépendance psychologique et physique importante.

Pour ce qui est de bien dormir le soir, j'aurais tendance à répondre que cela dépend de la dose ingérée.

Car le problème dans ce cas n'est pas l'endormissement mais... Le réveil !!!

Quand je consommais encore ( avec le diabète, c'est plus compliqué ), il suffisait que je boive 1/2 bouteille de vodka ( généralement fraise haribo ou carambar ) pour que le matin rime avec céphalées, bouche sèche et difficultés à se mouvoir.

Il fallait que je reprenne un petit verre ( difficile à passer au niveau du gosier ) pour que 20 minutes plus tard, je sois à nouveau opérationnel.

Et à ce rythme, il est facile de commencer à consommer tout au long de la journée et de devenir dépendant " à l'insu de son plein gré ".

Tout ça pour dire que, comme pour tout produit psychotrope, c'est la dose qui fera le poison.

J'aurais tendance à penser que consommer " raisonnablement " ( sans dépasser les recommandations de X grammes par litres quotidien ) ne devrait pas nuire à ton quotidien.

Heureusement pour notre société car c'est LE psychotrope le plus utilisé en France et c'est le seul que les gens n'ont jamais accepté de se faire supprimer.

Il existe depuis la nuit des temps et même les animaux se défoncent avec ce produits ( en Afrique, un arbre donne des fruits macérés qui font le plaisir de nombreux animaux et même en France, il n'est pas rare de voir des guêpes complètement bourrées après avoir mangé des pommes macérées restées sur l'arbre ou tombées à terre ).

Il est important de garder à l'esprit que comme tout anxiolytique, une consommation quotidienne risque de provoquer... De l'anxiété !!!

Tout comme les benzodiazepine qui combatte l'angoisse et qui, au bout d'un certain temps, en provoqué egalement.

C'est dans ces moments que la consommation peut déraper car c'est ouroboros ( le serpent qui se mord la queue ).

Toujours plus d'alcool pour combattre une anxiété de plus en plus importante.

Si tu subis un état anxieux, je t'engage plutôt à entamer un suivi auprès d'un psychiatre, voir d'un sophrologue ou d'un psychologue si tu en as les moyens financiers ( ces deux derniers ne sont pas remboursés ).

Les produits, quels qu'ils soient, ne peuvent à eux seuls traiter dans le fond un état dans lequel la personne est en souffrance. Ils ne peuvent être qu'une béquille qui peut aider mais non le traitement de fond qui fera évoluer les choses.

Prends soin de toi,


Reck.

Je dirais comme les autres :
Pour traiter un trouble de l'anxiété qui ne te laisse aucun répit, l'alcool ne sera pas aussi efficace qu'un traitement de fond.
La déprime et l'anxiété ne peuvent se soigner avec de l'alcool et si par tous les hasard ça pouvait soulager ta peine alors tu devrais en prendre chaque jour, plusieurs fois et de plus en plus... ce qui est problématique.

Pour ce qui est de grosses crises d'angoisse, j'ai tendance à croire que ça empire les choses. Comme ça désinhibe, j'ai l'impression que les réactions deviennent disproportionnées. Je m'explique : en cas de deuil brutal, choc, traumatisme je me suis déjà consolée avec de l'alcool et alors déjà j'avais l'impression de perdre mon corps (dans le sens où je ne sentais plus ni bras ni jambe) c'était terrifiant, comme un gros bad trip. Violence, cri, ce n'était pas moi et j'ai de gros regrets.

Et franchement se réveiller avec la nausée et les céphalées c'est pas génial.

Bon bah je vais un peu dans le sens que les personnes plus haut, NON ^^
c'est par pures expériences personnelles que je te dis ça pcq si sur le moment ça allait très bien, le lendemain c'est bien moins rose. Et ça a d'ailleurs été avancé précédemment me semble.
Perso, j'ai eu des grosses descentes d'alcool. Même si je suis angoissée de base, ça m'a carrément provoqué des crises comme jamais j'avais pu avoir auparavant... Pendant cette période, un verre me filait des idées noires sans que je puisse trouver une raison (du moins extérieure). C'était très lourd psychologiquement, j'ai toujours pas compris pourquoi j'étais en bad comme ça (même sans boire dans l'excès pourtant).
Donc bref, après j'ai pas de raison médicale donc ça vaut ce que ça vaut mais honnêtement, je pense que l'alcool est une substance dont il faut se méfier ou du moins à prendre avec précaution

Salut,

PJ47 ( Pour Paul Jacques qui a 47 ans ? ), préfère parler en " je ".

Le fait de parler en " tu ", c'est que tu vas froisser les personnes qui se servent avec succès de l'alcool pour améliorer leurs angoisses du quotidien.

Me femme consomme entre 2 verres et 1 litre de vin quotidiennement et force est de constater que depuis 10 ans qu'elle suit ce régime, les effets indésirables comme la perte de vie sociétales, le repli sur soi même ou boire de l'alcool du soir au matin ne lui sont pas ( encore ? ) arrivés.

Elle ne boit en revanche pas la journée et commence l'apéro vers 18 heures ( mais jamais avant, c'est la limite qu'elle s'est fixée et cela semble fonctionner sur le moyen terme en tout cas... Je pourrai en reparler dans quelques mois/années suivant la continuité des événements ).

Préfère parler en " je " car les choses ne seront plus des théories ( qui peuvent devenir par moment abracadabrantesques ) mais des faits.

Et une expérience personnelle ne peut être niée.

Je confirme à proclamer que l'alcool est un des meilleurs ( si ce n'est LE meilleur ) anxiolytiques qui existe.

Comme d'habitude, le problème n'est pas le produit ( qui n'est ni une merde, ni une saloperie, ni rien de toutes ces choses qui l'identifierait pour ce qu'il n'est pas ), mais la dose quotidienne ainsi de l'utilisation que l'usager en fait.

Pour conclure, je ne crois pas à l'idée que l'idéal serait de vivre sainement dans un corps sain...

Comme disait le curé de campagne de mon patelin, je ne sais pas si ne pas manger trop, boite trop et etre abstinent sexuellement me feront vivre plus vieux mais je risque de voir le temps sur terre assez long

Je ne développerai pas cette boutade qui me ferait partir sur le versant philosophique de la diffèrence entre le temps et la durée ( et pas les macarons ).

@ +


Reck.

Si je t'ai mis un champignon jaune c'est parceque je trouvais certaines de tes tournures un peu stigmatisante.

"on devient taré, paranoïaque , violent" : toutes les personnes dépendantes à l'alcool ne deviennent pas forcément comme tu le dit.
"Et plus tu angoisseras, plus tu picoleras jusqu'à être obliger de boire tout le temps et la l'alcool c 'est ton démon", là si tu aurais écrit par exemple "Avec l'alcool j'angoisse, plus je picole jusqu'à être obligé de boire tout le temps et là l'alcool est mon démon" ça aurait sûrement été moins pris comme du jugement.
"L'idéal est de marcher ou de faire du sport sans trop se fatiguer et de manger le plus varié possible ." : "Moi ce qui m'aide c'est de marcher ou de faire du sport sans trop me fatiguer et manger le plus varié possible. Ca peut être une piste..."

L'étoile ne sert pas à noté une personne mais le post, il ne faut pas prendre la chose aussi personnellement.

Hey ! Alors oui et non... Tout dépend de ton état d'esprit, et encore !

Pour ma part j'ai la mauvaise habitude de boire quand je me sens bien, pour me sentir encore mieux, et quand je me sens mal soit pour me sentir mieux, soit pour aller encore plus mal !

C'est assez aléatoire, autant si ton anxiété est légère ça peut te faire sentir un peu plus joyeux autant si t'es au fond du trou bah... tu risques d'aller creuser plus loin. Tu risques de culpabiliser, de te mettre en danger, ou bien de rentrer dans une dynamique d'auto destruction.
Si tu bois seul en particulier, en société c'est plus compliqué de rester seul avec ses pensées mais si tu bois seul dans ta chambre au début ça va aller mais tu va aussi expérimenter des impressions/sentiments encore plus désagréables que les crises d'angoisse... Quelques verres ça va mais a partir du moment ou tu commences à descendre plusieurs litres (ce que tu va forcément finir par faire si tu commences a boire pour aller mieux), tu peux être sûr que tu vas vriller et ne plus maitriser ta consommation.

Je ne peux que te déconseiller de boire pour remédier aux crises d'angoisses car c'est la bonne voie pour devenir dépendant... Je parles en connaissance de cause, j'ai commencé très jeune à boire seule pour essayer de me calmer, je continue aujourd'hui tout en étant consciente du danger, du cercle vicieux et je commences même a ressentir des dommages physiques et maintenant je dois me battre chaque jour pour éviter d'ouvrir une bouteille à 14h, ce qui en soi, est une raison de plus de faire d'autres crises d'angoisse.

Donc si tu peux éviter, évites...
Si tes crises d'angoisses sont ingérables va voir un médecin (si ce n'est pas déjà le cas) qui te prescrira les bonnes substances ou qui te fera suivre une thérapie.
A terme l'alcool te fera plus de mal que de bien, c'est une vraie merde, si tu veux absolument prendre quelques chose, fume un joint, ou 56876 mais prend pas l'habitude de boire quand ça va pas J'espère t'avoir aidé.
Bon courage !

Dernière modification par dontdodrugs33 (20 février 2018 à  14:18)

Je dirai que oui ...
de la même façon que la cocaine permet de lutter contre la fatigue ou la faim. Ce n est pas pour autant que je la conseille en cas de coup de mou ou de surpoids ...

Donc mauvaise idée .
Il faut trouver des solutions ailleurs et ouf heureusement’ il y a pas que l alcool pour lutter contre les angoisses ou aider à dormir !
Le mieux est de réserver l alcool ponctuellement pour des moments de plaisir et de convivialité mais pas s en servir comme d un médicament pour s apaiser... c est à ce moment là je pense que la consommation peut en devenir dangereuse .

 «  L’alcool ne console de rien, il ne meuble pas les espaces psychologiques de l’individu, il ne remplace que le manque de Dieu. Il ne console pas l’homme. C’est le contraire, l’alcool conforte l’homme dans sa folie. Aucun être humain, aucune femme, aucun poème, aucune musique, aucune littérature ne peut remplacer l’alcool dans cette fonction qu’il a auprès de l’homme, l’illusion de la création capitale. Il est là pour la remplacer. Et il le fait auprès de toute une partie du monde qui aurait pu croire en Dieu et qui n’y croit plus. »
« On manque d’un Dieu ; ce vide qu’on découvre un jour d’adolescence, rien ne peut faire qu’il n’ait jamais eu lieu. L’alcool a été fait pour supporter le vide de l’univers, le balancement des planètes, leur rotation imperturbable dans l’espace, leur silencieuse indifférence à l’endroit de votre douleur. L’homme qui boit est un homme interplanétaire. C’est dans cet espace interplanétaire qu’il se meut. C’est là qu’il guette. »
Marguerite duras