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Lechatpirate a écrit
Bonsoir/Bonjour à vous.
Cela fait un petit moment que je ne suis pas passé par ici.
Je m'explique, n'ayant pas trouvé grand chose à ce sujet je fais appel à vous.
Je viens de prendre environ 250mg de codéine et je me suis rendu compte que chaque cigarette me donne une sensation de "hit" qui se renouvelle, comme un petit coup de fouet à la codéine.
Quelqu'un serait-il dans le même cas, aurait une explication ?
Merci pour vos futures réponses et prenez soin de vous.
Un chat pirate.
Yoo les clope te detende les muscle ect donc la codé agis plus fort car tu est détendu, je fais pareil que toi,sans clope tu est tout tendu ect donc sa joue ^^ bye
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Opiacés = action opiacée, eventuellement dopaminergique un peu, mais ça touche la dopamine surtout si on est dépendant des opiacés.
tabac = action majoritairement cholinergique, puis dopaminergique, avec un petit peu de noradrénaline/sérotonine. Et à hautes doses de tabac ça produit des beta-endorphines, donc des effets opiacés.
Tout ça mélangé fait que fumer du tabac sous opiacé est plus intense que sans opiacés.
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This euphoric effect also appears to involve another mechanism in which the GABA-inhibitory interneurons of the ventral tegmental area come into play. By attaching to their mu receptors, exogenous opioids reduce the amount of GABA released (see animation). Normally, GABA reduces the amount of dopamine released in the nucleus accumbens. By inhibiting this inhibitor, the opiates ultimately increase the amount of dopamine produced and the amount of pleasure felt.
Dernière modification par Snap2 (03 avril 2018 à 23:09)
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Snap2 a écrit
Un opioide agoniste mu va systématiquement augmenter le relâchement de dopamine de façon indirecte. Ça n'a à ma connaissance aucun lien avec une addiction préalable ou pas.
Agoniste mu ->inhibition des neurones ayant des synapses à GABA -> moins de GABA relâché -> neurones à dopamine plus excités que d'habitude -> relâchement de dopamine supérieur à la normaleThis euphoric effect also appears to involve another mechanism in which the GABA-inhibitory interneurons of the ventral tegmental area come into play. By attaching to their mu receptors, exogenous opioids reduce the amount of GABA released (see animation). Normally, GABA reduces the amount of dopamine released in the nucleus accumbens. By inhibiting this inhibitor, the opiates ultimately increase the amount of dopamine produced and the amount of pleasure felt.
Yes, mais j'parlais pas de cette production de dopamine là quand j'disais que c'était plus dopaminergique quand t'étais dépendant, j'parlais du fait que quand t'es dépendant à un truc, quoi que ce soit, même autre chose qu'une drogue, ta production de dopamine est totalement déréglée, et que lorsque t'es dépendant à un opiacé t'as tendance à plus relâcher de dopamine que quelqu'un qui prend un opiacé comme ça, un jour. Car ta production de dopamine est "cadrée" en partie sur la prise quotidienne d'opiacés.
Car lorsque t'es dépendant et que tu prends un opiacé, ton sytème de récompense dopaminergique est bien plus sollicité que lorsque tu prends un opiacé sans y etre dependant.
C'est ce que je voulais dire par là
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Dernière modification par Snap2 (03 avril 2018 à 23:33)
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Snap2 a écrit
Mais bon on va une fois de plus devoir arrêter le HS je pense haha. On peut ouvrir un topic sur la pharmaco si ça te dit?
Ca passe encore j'pense, on reste sur de la compréhension globale des effets dopa/opis des opiacés, et par conséquent, de leurs interractions avec le tabac, ça reste dans le thème du topic.
Trouver comment se module la dopamine chez les gens dépendants VS non dépendants aux opis aide à mieux comprendre leurs interractions tabagiques, si puis-je m'exprimer ainsi^^
De toutes façons on va, je pense, pas aller bien loin là dessus :
Snap2 a écrit
Uhm je ne saurais affirmer un truc comme ça.
Parce qu'au fond un caillou fait plus de vagues dans une mer calme que dans une mer agitée ^^
Une personne déjà dépendante aux opis va les utiliser pour remettre son système dopa à la normale, tandis que chez un individu naif aux opis une prise va lui balancer une tonne de dopa dans la face, sans compter le fait que les synapses en ont encore un bon stock contrairement à un utilisateur chronique.
À cela s'ajoute la désensibilisation non-négligeable des récepteurs sollicités, ce qui réduit la puissance du signal électrique post-synaptique provoqué par l'agoniste chez les opiomanes (j'sais pas si ce terme existe mais ça sonne bien).
Et bien, là j'dois t'avouer que du coup je sais pas quoi dire...
C'que tu dis ça a l'air d'avoir du sens, et je n'ai pas de sources ni d'idée de sources pour te contredire, et je n'ai jamais été dépendant physiquement aux opiacés, donc je ne pourrais infirmer ou confirmer moi-même.
Pareil pour c'que j'ai dis juste avant finalement, j'me rappelle absolument pas d'où j'sors le fait que quand on était dépendant aux opis le système dopaminergique était plus sollicité que quand on l'était pas, d'ailleurs il me semble que là où j'l'avais lu c'était un site en anglais, j'avais ptetre mal interpreté un mot et donc enregistré une info biaisée...
Mystère...
Snap2 a écrit
PS: c'est cool les discussion comme ça, merci à toi d'alimenter un peu
T'inquiètes pas, toujours àl quand y s'agit d'pharmaco^^ (ou plus généralement de drogues, en fait j'suis toujours là x) )
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MrDeeps a écrit
D'ailleurs sur l'effet anticholinergique tu crois qu'en fument beaucoup de clope on peut avoir des hallu de type deliros ? Ou bien ce servir de la clope pour potentialiser ou déclencher des hallu sous deliros
La cigarette possède notamment des effets cholinergiques, agonistes des récepteurs nicotiniques, les délirogènes possède très souvent une action anticholinergique, antagoniste des récepteurs nicotiniques, c'est donc deux actions qui ont des effets opposés.
En fait pour en avoir fais l'expérience je trouve que la nicotine réduit les hallus délirogènes, ça marche assez bien d'ailleurs sur moi.
Et c'est un effet assez attendu vu que les effets sont globalement opposés.
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MrDeeps a écrit
Salut,
Donc la clope est super pour reprendre le controle sur un trip qui part en live. Une sorte de fillet de sécurité anti bad
Petit hs :
Ca peut servir à ça oui, je sais que quand j'suis trop fatigué et que j'fume du tabac pur ça m'fait tout de suite moins délirer/paranoïer, tout d'suite j'ai la tête plus clair, sous déliros j'fumais volontairement pas beaucoup, pour justement conserver les hallus, donc je saurais pas trop dire sur les interactions que ça fait au niveau des hallus, mais j'me souviens de 2-3 fois où j'l'ai fais alors que les effets hallucinogènes étaient pas encore partis, j'me souviens que ça m'réduisait un peu les hallus, en tout cas ça éclaircit la tête et ça fait qu'on délire globalement moins, en tout cas ça m'le faisait à moi.
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