Bonjour à tous
Je vais tout d’abord commencer par me présenter. J’ai 24 ans. Suivie par un CMP adulte depuis que j’ai 18 ans.
A cet âge j’avais
effexor 75 et
abilify 5 mg.
J’ai vécu une bouffée délirante qui m’a conduit à être hospitalisée en HP À l’âge de 22 ans. Je me rappelle ce qui l’avait déclenché: être trop sur internet. Du moins mes dires s’en portaient là dessus: je croyais au complot à force de trop fréquenter un type de site.
Aujourd’hui, je suis suivie par 2 infirmiers psy à l’an demande, une psychologue 1x/ semaine, et une psychiatre 1x/ mois environ.
Et j’en ai assez d appeler pour un oui ou pour un oui ou pour un non les infimiers, au moindre soucis je me dirige vers eux.... la psychologue je la vois depuis un an et cela me permet de prendre du recul sur ma vie, je pense que celà peut être’ encore’ utile et intéressant. La psychiatre me prescrit les médicaments, j’échange un peu et je m’en vais...
Je culpabilise de prendre un traitement, du coup j’ai arrêté leffexor depuis qq jours, a part une insomnie cette nuit, RAS, mais c’est sûrement trop tôt pour crier victoire.
Je me penche vers vous pour savoir qu’est ce qui vous a motivé d’arrêter les neuroletiques?
dans mon cas je prends
abilify maintena 400:
Je sens que ça me bloque la réflexion et je n’arrive pas à avoir mon propre avis ( est ce que ça peut être a cause de cette injection ?!) , que ça me met dans un cocon parfois loin de la réalité, je dors 10h/12h par jour alors qu’actuellement je ne me fatigue pas, je ne supporte plus d’être injectée tous les mois...
J’aimerais du plus profond de moi arriver à vivre sans‘ traitement et avec mes propres ressources tout en gardant un suivi en psychothérapie.
Je suis convaincue que c’est une drogue, et je ne me vois pas à vie à avec... plus le temps passe, plus je compte les années de prise de médicaments .
Quand j’en parle à la psy « vous risquez la rechute « « c’est un traitement de prévention » ...
J’ai juste l’impression que c’est facile de faire une ordonnance, c’est pas elle qui avale...
Je compte « souffrir « un bon coup et par la suite voir mon état au fil des mois ... en espérant qu il n’y ait pas trop’ deffets négatifs.
J’aimerais avoir vos retours, vos expériences d’arrêt, comment s’est passé « l’après «
Merci de m’avoir lu!
À bientôt