1
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Je t'avoue que vue la faible ancienneté de tes consos, j'ai tendance à penser comme lui :) Inutile de se coller des (potentielles) années de TSO, dont il ne sera pas forcément simple de sortir, alors qu'après 6 mois de conso, tes chances d'en sortir, et sans souffrance, sont importantes.
Junon a écrit
vous avoue être effrayé par le sevrage à la dure, effrayé par le manque physique [...]
Un sevrage en milieu hospitalier, n'est PAS un sevrage à la dure ! (Cold Turkey). Disons que c'est plutôt un sevrage dégressif rapide. Ce qui est adapté à ton cas (en lien avec l'ancienneté des consos)
La technique est globalement de baisser la dose (du substitut qui te sera donné) chaque jour. Ceci afin d'éviter un manque physique ou un état psycho éprouvant.
A l'issue de ça, la partie "physique" est passée, la seule chose que tu peux ressentir, c'est le fameux craving (manque des effets, nostalgie, deuil du produit et de ce qu'il apportait..)
:)
Dernière modification par FunkyHunk (18 juin 2018 à 00:00)
Hors ligne
FunkyHunk a écrit
Junon a écrit
vous avoue être effrayé par le sevrage à la dure, effrayé par le manque physique [...]
Un sevrage en milieu hospitalier, n'est PAS un sevrage à la dure ! (Cold Turkey). Disons que c'est plutôt un sevrage dégressif rapide. Ce qui est adapté à ton cas (en lien avec l'ancienneté des consos)
La technique est globalement de baisser la dose (du substitut qui te sera donné) chaque jour. Ceci afin d'éviter un manque physique ou un état psycho éprouvant.
Ah bon ? On peut donner des substituts d'opiacés à un patient pour son sevrage en dehors d'un protocole de TSO ? T'es sûr que c'est possible ?
FunkyHunk a écrit
A l'issue de ça, la partie "physique" est passée, la seule chose que tu peux ressentir, c'est le fameux craving (manque des effets, nostalgie, deuil du produit et de ce qu'il apportait..)
:)
Ouais mais le plus dur c'est pas le sevrage physique, c'est le sevrage psychologique, et chez beaucoup de gens il se passe des années avant qu'il n'y ait plus de craving... faut resister Tout c'temps là x)
Après bien sur ça diminue en intensité avec le temps, mais ça peut revenir en flèche au moindre moment de faiblesse psychologique (stress, rythme de travail insoutenable qui peut amener à peter un câble, rupture avec son conjoint, perte d'un proche, je donne en exemple que des trucs hardcore, qu'est ce qu'on s'amuse sur c'topic Mais l'envie d'opiacés peut revenir à plein de moment où tu t'y attends pas et que tu ne peux pas trop prévoir...)
Hors ligne
L'Apoticaire a écrit
FunkyHunk a écrit
Junon a écrit
vous avoue être effrayé par le sevrage à la dure, effrayé par le manque physique [...]
Un sevrage en milieu hospitalier, n'est PAS un sevrage à la dure ! (Cold Turkey). Disons que c'est plutôt un sevrage dégressif rapide. Ce qui est adapté à ton cas (en lien avec l'ancienneté des consos)
La technique est globalement de baisser la dose (du substitut qui te sera donné) chaque jour. Ceci afin d'éviter un manque physique ou un état psycho éprouvant.Ah bon ? On peut donner des substituts d'opiacés à un patient pour son sevrage en dehors d'un protocole de TSO ? T'es sûr que c'est possible ?
Non, je ne suis sûr de rien. Je n'ai pas fait de sevrage en milieu hospitalier.
Mais en hospitalisation, pour un sevrage sur 10 jours mettons, comment tu penses qu'ils procèdent ?
Je ne pense pas qu'ils regardent le patient suer, crier, s'enerver, souffrir pendant une semaine et demi... ?
L'Apoticaire a écrit
FunkyHunk a écrit
A l'issue de ça, la partie "physique" est passée, la seule chose que tu peux ressentir, c'est le fameux craving (manque des effets, nostalgie, deuil du produit et de ce qu'il apportait..)
:)Ouais mais le plus dur c'est pas le sevrage physique, c'est le sevrage psychologique, et chez beaucoup de gens il se passe des années avant qu'il n'y ait plus de craving... faut resister Tout c'temps là x)
Après bien sur ça diminue en intensité avec le temps, mais ça peut revenir en flèche au moindre moment de faiblesse psychologique (stress, rythme de travail insoutenable qui peut amener à peter un câble, rupture avec son conjoint, perte d'un proche, je donne en exemple que des trucs hardcore, qu'est ce qu'on s'amuse sur c'topic Mais l'envie d'opiacés peut revenir à plein de moment où tu t'y attends pas et que tu ne peux pas trop prévoir...)
Bah... c'est c'que je dis. Une fois sevré en hospit', la partie physique est derrière. Mais la partie psycho elle... est redoutable. C'est d'ailleurs l'étape principale à mes yeux. Chez certaines personnes elle dure toute une vie. Je compare souvent ça au sexe: Comment accepter de ne plus jamais consommer de sa vie, quelque chose de bon/qui a fait un bien fou ? Le deuil est parfois impossible à faire.(le craving m'a ramené à consommer à chaque fois, alors que les arrêts brusques et sevrages physiques, je les enchaine sans problème).
Mais j'ai tendance à penser que la force du craving dépend de la durée des consos. Ca fait 6 mois dans son cas, ce qui est vraiment différent d'un héroïnomane qui a 20 ans de conso derrière lui,
:)
Hors ligne
FunkyHunk a écrit
L'Apoticaire a écrit
FunkyHunk a écrit
Un sevrage en milieu hospitalier, n'est PAS un sevrage à la dure ! (Cold Turkey). Disons que c'est plutôt un sevrage dégressif rapide. Ce qui est adapté à ton cas (en lien avec l'ancienneté des consos)
La technique est globalement de baisser la dose (du substitut qui te sera donné) chaque jour. Ceci afin d'éviter un manque physique ou un état psycho éprouvant.Ah bon ? On peut donner des substituts d'opiacés à un patient pour son sevrage en dehors d'un protocole de TSO ? T'es sûr que c'est possible ?
Non, je ne suis sûr de rien. Je n'ai pas fait de sevrage en milieu hospitalier.
Mais en hospitalisation, pour un sevrage sur 10 jours mettons, comment tu penses qu'ils procèdent ?
Je ne pense pas qu'ils regardent le patient suer, crier, s'enerver, souffrir pendant une semaine et demi... ?
Bah en hopital ils te filent absolument pas d'opiacés déjà, ni subutex, ni métha, ni autre chose, On a pas le droit de prescrire des opis pour un sevrage hors protocole de TSO.
Ou alors peeeuuut être avec un médecin trèèèès cool on peut gruger un peu, genre avoir comme motif de prescription des douleurs physiques intenses, c'qui est un motif valable pour avoir des opis, mais sans préciser forcement que c'est à cause d'un sevrage d'opis, mais ça reste illégal de faire ça.
Et je pense qu'ils ne lui fileront pas de benzos, il y a 20-30 ans, à l'époque où on prescrivait des benzos à tour de bras, oui, pourquoi pas, à l'époque t'avais au moins du tranxène, ou un benzo bien calmant, mais de nos jours ça me semble compliqué, après peut être qu'il aura un benzo, mais franchement je pense pas...
J'pense qu'on lui filera que des tranquilisants neuroleptiques, à savoir du tercian, du théralène, de l'atarax, des trucs comme ça, des délirogènes antihistaminiques quoi, des trucs qui endorment grave, qui ont des effets secondaires pouvant être assez désagréables et assez importants comparé aux benzos/opis, et qui peuvent mettre encore plus mal qu'on ne l'est déjà...
Après je dénigre pas l'usage de ces médocs pour un sevrage d'opis (enfin si, en vrai j'voudrais bien, mais j'vais pas donner mon avis perso comme si c'était l'avis à suivre, la voie d'la raison, sur PA on essaye de pas trop juger les pratiques d'usagers comme du corps médical) ça marche chez certaines personnes, certaines personnes doivent en être très contentes, et c'est très bien pour elle, car les médocs anthistaminiques ne provoquent pas/très peu d'addiction, et on comprend bien pourquoi quand on voit les effets "positifs" comme secondaires que ça possède...
Enfin bref, moi perso j'préfèrerais acheter des opiacés de faible puissance pour baisser progressivement que d'prendre des putains d'délirogènes antihistaminiques pour me calmer, mais c'est mon avis personnel, et chacun arrive à se sevrer de manière différente, et si ça se trouve tu seras parfaitement comblé par les effets des médicaments délirogènes, et si ça se trouve t'auras même des benzos, alors pourquoi pas un sevrage en hosto ?
Faudrait juste savoir comment ça se passe un sevrage d'opis en hosto, ça m'interesserait aussi de savoir précisément comment ça se passe, ce qu'on fait pour t'aider, ce qu'on te donne comme medocs pour te calmer, etc...
Hors ligne
Hors ligne
FunkyHunk a écrit
Je pensais que le "sevrage en milieu hospitalier" c'était:
Une dose journalière d'un opiacés quelconque, baissée de jour en jour, jusqu'à atteindre le dosage 0, sur une dizaine de jours, pour passer le manque physique.
Comme ce que je fais finalement avec le Tramadol:
1000mg, le lendemain 800, ensuite 600, 5, 4 puis passage au LP, etc...
Oui mais les opis faut bien qu'ils soient prescrits par quelqu'un, et les TSO je crois pas qu'on ait le droit d'en prescrire "juste comme ça" pour un sevrage en milieu hospitalier de quelques jours/semaines, après j'me trompe peut être mais j'crois bien que c'est ça., les TSO c'est plus orienté sur le moyen/long terme.
Pas exaaaactement le même but :
Les TSO c'est plutôt pour se "stabiliser" puis par la suite eventuellement se sevrer, pas vraiment pour faire un sevrage direct.
Quand à tout ce qui est pas des TSO, tu le dis toi même : c'est hors AMM, et déjà que c'est de plus en plus dur d'en obtenir pour la douleur, alors pour un sevrage d'opis j'te raconte pas...
FunkyHunk a écrit
Pourquoi te gaver de BZD et neuroleptiques, alors qu'un sevrage d'opis se fait justement avec ... un autre opi substitué ??! C'est ce qu'on fait en dehors de l'hosto, en fournissant un TSO aux consommateurs.
J'avoue être surpris,
J'arrive pas à comprendre pourquoi faire ça avec BZD et neuro plutôt qu'avec (du Dicodin par exemple) un opi, sachant que la souffrance serait moindre.. ?
Et bien les raisons, ce sont celles de ceux qui font les règles de prescription des médocs en France, et pour ces gens là, pour un sevrage d'opis, sois tu vas te faire prescrire un TSO plus ou moins longtemps, sois si tu veux pas de TSO tu vas en hosto pour le sevrage physique et après tu t'debrouilles sans hosto dès que tu le veux/peux, mais en hosto pas d'opis pour un sevrage...
Du coup, neuroleptiques, ou benzos si t'as de la chance.
C'est peut être triste, mais c'est la dure loi de la prohibition : on a pas accès aux produits dont on a besoin, on a juste accès aux produits qu'on veut bien nous prescrire...
FunkyHunk a écrit
J'arrive pas à comprendre pourquoi faire ça avec BZD et neuro plutôt qu'avec (du Dicodin par exemple) un opi, sachant que la souffrance serait moindre.. ?
"la souffrance serait moindre" j'imagine que ça dépend des gens, certains doivent bien supporter de passer à d'autres sédatifs que les opiacés, et ça leur convient peut être mieux que de baisser progressivement.
Hors ligne
Dernière modification par Mascarpone (18 juin 2018 à 07:22)
Hors ligne
FunkyHunk a écrit
Non, je ne suis sûr de rien. Je n'ai pas fait de sevrage en milieu hospitalier.
Mais en hospitalisation, pour un sevrage sur 10 jours mettons, comment tu penses qu'ils procèdent ?
Je ne pense pas qu'ils regardent le patient suer, crier, s'enerver, souffrir pendant une semaine et demi... ?
Ben pour avoir fait un sevrage en HP il n'y avait pas de TSO, seuls ceux qui en avaient déjà avant leur hospitalisation en bénéficiaient.
Pour ma part c'était anxiolitique (Valium), somnifères (Théralène et Imovane) et un hypertenseur (Catapressan). Les premiers jours ont effectivement été très durs, je ne sentais absolument pas les effets du Valium.
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
neo a écrit
C est marqué sur le papier dans la.boite.. Attends le plus que tu peux et coupes ton cachets en plusieurs morceaux. Tu en.mets.un tout.petit.bout sous la.langue. de toute facons c est tres rapide, tu vas sentir.si.ca le fait ou pas.
.
dans la notice il est marqué d'attendre 6h, j'ai lu des mecs qui c'était pris le cold turkey meme après avoir attendu 15h
Bon sinon mission echoué j'ai ma soeur qui est rentré, on partage la chambre et il est hors de question qu'elle me voit en manque comme ça, j'ai reporté le truc j'ai racheté un demi de came
j'attend le week end grand max que je puisse faire le switch en toute tranquilité, je suis assez décu j'étais content à l'idée d'enfin avoir le traitement je savais pas que le procédé pour switch requiérait de se faire violence autant
merci pour vos conseils je retente dans qqjours j'attendrais 24h et ferais la technique de couper le cachet, jcompte prendre un somnifère aussi pour pouvoir passer le manque plus facilement
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
1
[ Forum ] Addiction Heroine
|
5 | |
[ Forum ] Addiction - Addiction a l'héroïne
|
5 | |
[ Forum ] Heroine = addiction automatique?
|
2 | |
[ PsychoWIKI ] PAWS, le syndrome prolongé de sevrage | ||
[ PsychoWIKI ] Injection heroine brune en photos | ||
[ QuizzZ ] Risquez vous une overdose d'opiacé ? (heroine, morphine, methadone)
20040 personnes ont déja passé ce quizzz ! |
||
[ QuizzZ ] Testez vos connaissances sur les overdoses d'opiacés
20161 personnes ont déja passé ce quizzz ! |