Salut, ben j't'aurais bien accompagné mais j'ai déjà arrêté la C.
C'est cool tu est lucide sur la difficulté à arrêter.
Je sais pas quelle est la fréquence de tes consos? Tout les Week end ? Une fois par mois ?
Dans un premier temps tu devrais essayer d'éviter les soirées où tu as l'habitude de taper.
Si tu arrive à pas taper pendant ces soirées ne te démoralise pas si tu as un coup de barre à 2h du mat' ou avant, moi a l'époque je rentrais simplement chez moi dormir.
Et si tu te rends compte que les
craving sont trop intense (perso j'avais de gros problèmes a dire non quand j'avais bu) tu peux trouver des soirées avec des amis moins portés sur la chose.
Comme tu dis demain, après demain ça ira mieux, tu te sentira bien, mais il faut que tu grave ce mardi matin 9h30 dans ta tête. En soirée quand tu as une grosse envie faut que tu y penses à ce mardi matin. Il faut que tu ne pense qu'a ça jusqu'à ce qu'ils tapent leur traces, et profite de ta fierté d'avoir su dire non. Grave bien ton état émotionnel dans ta tête pour avoir quelque chose avec lequel négocier ton
craving avec ton cerveau le moment ou il voudra sa dose.
On est un groupe de pote hétéroclite, pour simplifier une partie tape de la C régulièrement et l'autre non, certains prennent de tout a foison d'autres font gaffes. Du coup je traine toujours avec pas mal de gens qui tapent. Et pendant un temps je me suis demandé si j'allais pouvoir continuer a les fréquenter.
Maintenant quand on me propose de la
coke je pense aux prochains jours. Ai-je envi de passer les trois prochains jours a ruminer ma déprime cocaïnée pour une heure a être bien et le reste a taper pour essayer de maintenir l'état ? Cette pensée est devenue simple rapide et efficace. Presque automatique même mais je reste très vigilant et quand on m'en propose y'a toujours une demi seconde de doute avant que ma pensée ne s'installe. Après ça le
craving disparait instantanément, ensuite une fois que je dis non et qu'ils font leur petit affaire je suis bien content de pas avoir pris, a partir de là si la soirée est cool je reste, sinon je rentre.
Ça m'a beaucoup aider moi de penser comme ça.
J'ai mis du temps a bien fixer les choses dans mon esprit, j'ai eu des périodes de rechute, mais par la discutions j'ai réussis a m'en éloigner. Les trucs qui m'ont bien aidé c'est que j'ai toujours senti le pouvoir addictif de la
coke sur moi et c'est resté du domaine des habitudes je dirais, et j'ai des amis du groupes qui n'en ont jamais trop pris, et j'ai d'autres groupes d'amis qui n'en prennent pas. Et pour décrocher de mes habitudes je me suis interdit d'en prendre dans les soirées habituelles et "faciles", je ne me suis pas interdit la
coke, je me l'autorisais seulement dans des conditions inhabituelles; free,
festivals.
Quand j'ai voulu arrêter au début, les soirées a partir de vendredi étaient compliquées car j'avais déjà bien assimilé ces soirées à une potentielle prise de
coke, ce qui me mettait dans une sorte de pré-défonce. Quand j'ai su que j'en prendrais plus j'ai eu une période ou ces soirées sont devenues plus mornes. J'avais plus ce gain d’énergie de fin de semaine. Mais je ne m'attendais a rien je voulais juste arrêter. Au bout de quelques semaines de patience mon modjo de début de soirée à commencé a revenir.
Début mai, j'avais tapé deux fois en deux mois et j'attendais un
festival pour retaper dans des conditions pas habituelles, histoire de pas défaire le travaille déjà accompli. Ça a fini de me dégouter de la
coke, j'ai pas envie de détailler ici.
J'ai jamais trop été dedans, l'année dernière je devais taper deux fois par mois en moyenne avec parfois 3-4 week end d'affilés. C'était ma bonne résolution de 2018 d'arrêter la C. J'ai l'impression que pour moi un peu plus et j'aurais vraiment du couper les ponts avec ma bande de pote "tapeux".
Passer sa semaine à récupérer pour se la recoller le week end c'est dommage je trouve. Y'a d'autres choses a faire dans la vie, et c'est agréable aussi de pouvoir sortir en semaine de façon raisonnable, ciné, resto, boire un coup, fumer un pète, un peu de sport. J'ai certains amis avec lesquels je ne prévoit plus rien le week end a part la chouille parce que je sais que les soirées passeront toujours avant les journées pour eux et que le samedi ou le dimanche il dorment ou tapent.