[ Couple ]

Lre · **Lre** Nouveau membre 000 Inscrit le 12 Jul 2017 11 messages

Bonsoir,
Le sujet a de multiples fois été évoqué, témoignages des 2 côtes, conseils bienveillants pour essayer d'éclairer, aider, faire entrevoir que tout n'est pas (toujours) perdu...

Et pourtant, une énième nuit sans sommeil me pousse à écrire afin d'évacuer peut être ce qui est bloqué dans ma tête, mon cœur, mon corps, mon esprit, en moi....

En couple depuis 3 ans avec un homme polytoxicomane depuis plus de la moitié de sa vie, dans une situation sociale déplorable...
Nous nous sommes très mis vite en ménage.
Je connaissais sa situation dès le départ.
Moi même ayant connu la dépendance, je n'étais absolument pas dans le jugement mais dans l'acceptation et le respect.
Le début de la relation était basée sur la communication +++, le dialogue, la confiance.
Il a réduit de lui même sa consommation quotidienne très rapidement. Maintenant sous substitution et consommation régulière mais non quotidienne. 1x par mois, 1x par semaine ou 2x par semaine... Ça dépend...

Petit à petit, malgré cette confiance, ont commencé les petits vols et les mensonges..

Non pas sur sa consommation mais sur ses fuites de la maison...
Il a toujours ce besoin de se retrouver dans son milieu d'avant, ses fréquentations d'avant... La rue.
Il revient toujours à la maison. Pas une nuit dehors. Il consomme aussi parfois à la maison. Mais cette envie de partir revient toujours... Douleur, mal être, solitude.... Toujours ou souvent quand je ne suis pas à la maison, il part... Jamais une autre occupation, loisir, distraction mais cette fuite vers le passé... Pas de travail, trop de temps.. il a pourtant un loisir dans lequel il s'investit à 10000%.
Mais l'appel du dehors dépasse tout.
Je pensais accepter, comprendre. Je pensais soutenir, écouter, aider...

Mais les choses se sont inversées...
J'ai commencé tout doucement à réagir comme allergiquement à son comportement.
J'en ressens même des signes physiques comme le ventre qui se contracte, le cœur qui s'accélère... Et la tête qui commence à cogiter x10000...
Je suis loin d'être bien placée pour faire des discours sur la consommation moi même sous substitution...
Je suis clean depuis de nombreuses années avec une légère rechute durant qq mois l'année passée. Mais vite remise sur le pseudo droit chemin... Pseudo dis-je car sommes nous sur le bon chemin un jour ???!!!
L'abstinence est tellement fragile... Le combat est quotidien..

Je suis arrivée à en penser que, malgré dire être dans l'acceptation, j'ai une sorte de jalousie envers lui et sa consommation..
Alors de la, suis-je vraiment dans l'acceptation de sa consommation, moi qui deviens complètement dingue quand il n'est pas à la maison ???
Je suis perdue avec moi même....
Je ne sais plus ce que je ressens je ne sais plus identifier ce que je ressens.. enfin si ! Je ressens de la colère dans ces moments... Je deviens agressive, et je n'arrive plus à lui parler... Parfois pendant des jours après ses départs...
Et viennent les stupides et puériles repoches.. il le fais exprès, il me prend pour une conne, il abuse de moi, il s'en fout de tout tant qu'il a ce qu'il veut...
On parle.. oui on parle. Parfois pendant la crise. Parfois pendant un temps calme..
Mais ça recommence toujours.
Il a tjs été clair avec moi. Il veut se sentir libre et non pas enchaîné.
Il veut pouvoir faire ce qu'il veut.
Oui... Oui... J'ai bien entendu tout cela.
J'ai aussi exposé mes doutes mes peurs mes limites.. mais en vain. J'ai l'impression de ne pas être entendue.
Il a la même impression... Il me dit de ne pas essayer de comprendre mais juste d'accepter...
Accepter.
Ou commence et ou finit l'acceptation.
Et mes limites dans tous ça ?? N'ai je pas le droit de dire ce que je suis en mesure d'accepter, d'arriver à gérer et ce que je n'arrive pas ?
Je ne veux pas d'un procès de qui a tort qui a raison. Il y a prendre et à laisser des 2 côtés...
J'en suis juste arrivée à un stade où je ne sais plus gérer...
Et le plus dangereux pour moi est d'être toujours renvoyé à mon propre soucis de dépendance. La pensée des produits encore et encore... Qui devient si présente...
Je ne sais pas d'où je tire encore cette force de ne pas avoir encore craquer...
Peut être de savoir que ce serait le début de la fin...
Mais en même temps, mon état ne présage rien de bon non plus... Mes pensées quand il n'est pas la, de savoir où il est, ce qu'il fait, comment il fait, avec qui il le fait....
Je suis perdue dans moi même....
Voilà mes nuits....

Je l'aime, nous allons avoir un enfant ensemble.
Je sais aussi que la venue d'un enfant ne change pas tout.
Et comme je lui ai dit, autant je peux gérer le fait qu'il consomme, autant je n'arrive plus avec le fait qu'il parte.
Je me demande comment vont se passer les moments durs dans le futur ??
Quand j'ai évoqué avec lui qu'il continue ce même schéma une fois l'enfant au monde, il me répond que j'étais "folle" de croire qu'il allait trainer dehors après la naissance !
Oui ok...
Mais comment va t'il gérer ses moments difficiles ? Son mal-etre et ses moments de solitude ? Pas de réponse....
Un enfant ne guérit pas cela.
Parfois cela peut être un déclic !
Mais si ça ne l'est pas, comment accepter de se retrouver parfois seule quand l'autre craque ? Son passé ne va pas disparaitre avec un enfant...

Je pense trop... J'anticipe sur ce qui ne peut l'être .. la peur, l'angoisse....

Voilà mes nuits après un de ses départs...
Malgré qu'il soit revenu...

Je suis un sac de nœuds et je ne sais plus comment démêler...
Comment faire quand on sait ce qu'il faut faire mais qu'on ne sait pas le faire...
Comment faire pour être juste là, écouter, accompagner, rassurer, attendre qu'il veuille bien ou aussi qu'il ne veuille pas changer quelque chose... Ou pas maintenant.
Comment mais comment faire pour ne plus ressentir ce que je ressens après avoir essayer de ne rien dire, de dire, d'attendre, de montrer que je ne réagis pas, ou que je reagis.. comment accepter sans ressentir...

Cette attitude d'acceptation sans juger et sans espérer l'impossible dans le moment présent est la plus judicieuse à adopter.
Je l'ai lu dans vos témoignanges, commentaires, conseil le plus pertinent et le moins dommageable..

Mais quand on ressent que son corps reagit de manière totalement inverse....

Merci d'avoir pris le temps de me lire jusqu'au bout et pardonnez moi les passages parfois décousus... Il se fait tard et ma tête turbine trop à fond...

douce nuit à vous.

Sufenta · **Sufenta** Adhérent PsychoACTIF 000 Inscrit le 11 Apr 2015 6278 messages

Salut

Plusieurs point me font me questionner..

Déjà est tu dans l’acception de sa consommation ou dans le fait que ça te manque à toi aussi et du coup ça coince ..

Après c’est peut être pas la consommation tant le pb mais la cassure que cela provoque, il part un ou deux jours et du coup vous n’êtes plus sur la même longueur.. la les doutes, il m’aime vraiment ? Ou il préfère la came et la street que passer du temps avec moi ? Il fait quoi ? Il me trompe peut être ?

Je connais j’ai joué à ce jeu de jongler entre la fille que j’aime et la défonce j’ai perdu .. alors que au départ elle supportait mes conso de morphine lorsque j’ai deconne avec l’hypnovel et que je piquais du blaze comme une loque c’est plus passé ..

Je pense que le gros pb réside dans l’éloignement que provoque ses virée défonce et du coup l'incompréhension de voir l’autre s’eloigner alors qu’on essaye de tout faire pour que ça aille bien et au final prise de tête et cassure ..

Sérieux lorsque je lis ça un enfant ne changera rien bien au contraire ça sera encore pire ..

RÉFLÉCHIS BIEN ..

Car une fois l’enfant la il pense que tranquille je bouge 48h me la mettre et je rentre la fleur au fusil ... là tu vas vraiment craquer ..

Franchement je ne veux pas te faire peur ou dire ce que je ne sais pas mais si vous n’avez pas une discussion et une profonde remise en questions sur les attentes de chacun, je suis pessimiste sur l’avenir..

Maintenant moi j’ai pas réussi à la faire, peut-être que vous oui mais ne pense pas qu’un enfant réglera tout, non !
Il faut déjà réglé ce qui ne va pas et là peut-être que discuter d’un enfant est possible

Bon courage, amicalement

Massa · **Massa** Banni 000 Inscrit le 10 Jul 2018 266 messages Blogs

Si il ne pense qu'a son sentiment de liberté c'est mal barré pour fonder une famille. Dans la vie nous sommes confrontés à des choix et des sacrifices. L'amour quand ça marche vraiment fait traverser bien des épreuves. Ca parait facile à dire mais c'est vrai.

Dernière modification par Massa (03 août 2018 à 18:25)

janis

Bonsoir lre,

Je te lis et je me questionne ..
Aurais tu un syndrome de dépendance affective ?

Je veux dire : il consomme chez vous , tu acceptes ? À l extérieur, tu craques ?

Ou alors tu as peur qu il consomme trop? Que loin de votre foyer, il "se laisse entraîner" et perde je contrôle ?

Aimer ce n'est jamais posséder l autre.

Si il partait à l extérieur de chez vous pour d'autres raisons que la drogue, le vivrais tu mieux ou est ce que tu serais aussi mal?

Je crois qu on peut fonder une famille et garder un sentiment de liberté, à condition s être tous les deux sur la même longueur d ondes. Tant qu'il y a ce fossé entre vous, n y mettez pas un bébé au milieu.

Donc posez vous et redelimitez les attentes respectives que vous avez au sujet de votre couple.

Bon courage
Janis

Dernière modification par janis (04 août 2018 à 00:27)

Lre · **Lre** Nouveau membre 000 Inscrit le 12 Jul 2017 11 messages

Bonsoir,

Je vous remercie pour votre réponse

Pour répondre à ton 1e questionnement à savoir l'ambiguïté sur sa conso et sur une possible nostalgie quand à la mienne, je me suis aussi très souvent posée cette question... Il est très difficile pour moi de la démêler car pour chaque argument j'y trouve un contre argument.. Les fameuses discussion avec soi même...
Il est parfois plus difficile de parler avec soi qu'avec autrui !!

Mais là où je réagis le plus violemment, c'est effectivement quand il part... Ça ne dure même pas 2 jours... Comme je l'ai dit plus haut, il revient chaque soir. Jamais jamais il n'a loupé de rentrer et jamais jamais je ne le vois complètement défoncé.
Oui certes, les soirs devant la télé il pique du nez, mais avant d'être allongé il est bien. Pas une loque pour reprendre tes mots.

Je sais aussi qu'il a vécu la rue longtemps... Assez longtemps pour en être marqué.
Mais d'un autre côté quand il est à la maison avec moi, il est à la maison ! Et il y reste aussi.
C'est simplement quand il est seul et que je pars au boulot... Je peux tout à fait comprendre que ce n'est pas évident de rester seul à attendre comme un con.
Mais d'un autre côté je me demande pourquoi il n'essaye pas de mettre à profit son, temps, son énergie, son intelligence à faire autre chose.
Un vide ? Hop la rue...
Je sais... La théorie du il a le temps alors il doit faire... Je sais, c'est nul et inadapté quand on a eu, on a cette vie, cette expérience en soi...
Je sais que ce n'est pas facile ..
Je sais qu'il a énormément changé en bien depuis 3 ans...
Est ce moi qui en attend de trop ?
Certainement le laisser et ne rien dire faciliterait beaucoup les choses et lui donnerait le sentiment de ne pas être piégé.
Je le sais ..
En fait, même s'il y aurait des choses à clarifier et mettre au point, ce qui m'énerve ce sont les réactions que cela provoque en moi. Je sais que je reagis mal mais c'est tellement profond cette réaction que je n'arrive plus à me taire .. et déjà bien avant qu'il y ait l'enfant...

Et je sais aussi qu'un enfant ne pourra rien y changer mais il est la... Encore au chaud mais il est la.... "Accident" de la vie, mais tant attendu par nous 2 maintenant qu'il est la...
Et c'est ce point la que je voudrais oui, clarifier avec lui ..
Mais comme je l'avais écrit plus haut, sa réponse (qu'il voulait rassurante) est de me dire que jamais il ne se permettrait de partir en vadrouille quand l'enfant sera la....
À laquelle j'ai répondu comment alors allait il gérer ses coups durs, ses baisses de morales ? Pas de réponse...

Suis je trop dure ? Est ce que j'en demande trop ? Mais n'est ce pas une responsabilité (presque... nous ne sommes pas parfaits ..) sans faille d'avoir un enfant ?

Je répète souvent je sais... Je sais... Je sais... Mais je ne suis pas du tout prétentieuse, ni arrogante et ne pretend pas détenir le savoir ultime...
j'en sais quand même un peu... Mais dans les faits, ce n'est pas toujours le savoir qui arrange quelque-chose... La preuve...

Janis :
La dépendance affective je ne crois pas que cela soit cela.
Car quand il part pour autre chose, cela arrive avec le loisir qu'il pratique, il part parfois plusieurs jours et je ne ressens absolument pas du tout ce truc que je ressens quand il part consommer dehors.
Et la consommation n'est pas tant le problème. Car il ne rentre jamais dans un sale état.
Je me suis demandée si c'est de la peur, de la jalousie, et encore milles autre choses...
J'ai tellement de mal à accepter qu'il veuille se retrouver dans son ancien milieu alors qu'il a la liberté de pouvoir faire ce qu'il veut tranquille à la maison....
Je ne l'enchaine pas... Mais quand il me voit réagir ainsi il se sent enchaîné...
Je ne supporte pas de le savoir la bas... De l'imaginer dans son ancien "monde"
Je suis arrivée à me mettre dans un tel état.. et je ne sais pas pourquoi....
Je voudrais pouvoir réagir et ressentir autre chose que du négatif... Je voudrais, j'essaye, mais c'est pas si évident...

Je lis beaucoup d'autres témoignages et forums. J'avais juste pour une fois envie de sortir ces choses de ma tête et d'y recevoir une réponse perso... Même si ces réponses ne sont pas teintées d'optimisme à 100%, je peux les lire et ça, j'en ai besoin...

Merci ?

cependant

Salut,

je trouve que ton post il est très lucide dans tes prises de tête. Sur d'autres sujets, ça me rappelle certaines impasses où je me suis vautrée.
C'est peut-être à côté de la plaque ce que je vais écrire, c'est juste des ressentis après t'avoir lu (d'ailleurs je trouve ton écriture très agréable), je n'y connais rien à ta vie et je ne veux pas tomber comme un cheveu sur la soupe, prends ce qu'il te semble bien et jette le reste sans hésitation.

J'ai été très proche d'une amie (on vivait ensemble) qui était au sub et à l'alcool, aujourd'hui elle a tout arrêté. Moi à l'époque je me défonçais carrément moins la gueule qu'elle, mais la voir se taper ses traces des fois ça me mettait pas bien : c'était pas du tout du jugement, au contraire, c'était de la jalousie pure. Pourquoi elle avait de quoi se défoncer et pas moi ? Pourquoi elle allait piquer du zen (et encore comme tu le dis, ça va c'était pas se mettre pitoyable du tout) et pas moi ? Je l'enviais presque sans vouloir lui gratter son traitement non plus (vu les extras ponctuelles qu'elle se tapait, elle était souvent en rade) et puis je trouvais ça bien que je ne touche pas au sub et que ça ne devienne pas un truc à partager.

Mais le problème c'était moi et mon rapport avec la défonce. L'envie que je pouvais ressentir. Non pas notre rapport, notre amitié et notre vécu.

J'ai l'impression (mais peut-être je me trompe, internet est bien trop froid pour partager vraiment et comprendre des fois) qu'il y a de ça aussi dans ton vécu. J'ai l'impression (et je continue à utiliser cette expression car j'en sais rien) qu'au fond ce qu'il sort de tes écrits c'est une sorte d'envie : pourquoi tu te fais chier à aller bosser tous les jours alors que tu pourrais très bien aller traîner et te défoncer ? C'était une question qui me revenait souvent en tête aussi et je trouve que ce n'est pas évident de trouver toujours la motivation pour continuer dans sa vie tranquille. Donc des fois on reverse sur les autres les motivations qui nous poussent à faire ce qu'on fait et on se dit que ça serait tellement plus simple si elles étaient partagées, si on avait les mêmes envies et les mêmes façon de fonctionner.

Mais heureusement chaque personne a son parcours à elle, les gens évoluent, changent certaines choses et en gardent d'autres, mais on évolue ensemble, avec ce qu'on échange, ce qu'on se dit et ce qu'on ne se dit pas et reste coincé au fond de la gorge. T'énerver contre toi même est à la fois preuve de sagesse et complètement inutile. Finalement c'est loin d'être la meilleur des solutions d'éprouver de la haine envers ses propres réactions, facile à dire, mais difficile à trouver les mots pour communique ça aux proches et avouer ses faiblesses. Cependant je crois que c'est ça la seule issue possible : essayer de prendre le temps à mettre les sentiments et ressentis sur la table, de ne pas craindre à avouer ses points douloureux et de tenter de les partager pour avancer ensemble.

En tout cas, je te souhaite plein de courage pour démêler cette situation !

Lre · **Lre** Nouveau membre 000 Inscrit le 12 Jul 2017 11 messages

Salut Cependant,

Merci pour ton post.
Il n'est pas si hors sujet dans le fond.
Tu reprends beaucoup de choses auxquelles j'ai aussi beaucoup pensé.
La jalousie.
Parfois je suis tentée de croire que c'est purement et simplement ça le soucis.
Mon homme me l'a aussi maintes fois suggéré.
La motivation de se pousser à avoir une vie tranquille alors que....

C'est pour cela que je suis coincée dans mon truc. À force de penser et repenser à ceci et à cela, peut être que c'est ça ou non plutôt ça..
Je suis peut être trop dure avec moi...
Je voudrais étouffée ces sensations désagréables et ne plus les ressentir ...
Il existe tellement de manière de ne plus ressentir en plus !!!!
Mais je m'efforce de garder cette ligne...
Je me reconnais dans beaucoup de choses que tu as écrites..

Évidemment nous sommes tous différents.
Et il est possible de vivre avec nos différences.
J'aimerais tellement arriver à démêler la tête et pouvoir mettre les choses à plat avec lui..

Bilan de la conversation de cette nuit...
Je constate que dans cet état la, les conversations ne mènent nulle part.
Dans l'absolu, je souhaiterais qu'il ne se comporte plus comme ça.
Dans la réalité, c'est pas aussi évident ni à faire entendre, ni à faire tout court pour lui
J'ai le droit de dire ce que je souhaiterais... Il a le droit de l'entendre mais de ne pas être d'accord...
Il trouve que je ne suis pas patiente, que ça arrivera un jour mais que ce n'est pas le moment..
J'essaye de lui faire comprendre que je suis d'accord avec lui mais que je ne vois aucun signe d'évolution et que cela m'angoisse.
Alors il me soutient que je prend cela trop perso....
Trop perso... J'ai compris que ce n'est pas contre moi qu'il le fait.
Mais comment pourrais je prendre cela autrement ? Cela me touche, alors oui c'est perso dans un sens.
J'ai le sentiment de ne pas arriver à dire ce que je pense vraiment... Puisqu'il ne me comprend pas... Où est-ce moi qui ne peut pas comprendre et accepter que les choses sont telles qu'elles sont et point barre... Je n'arrive vraiment plus à mettre la distance dans mes sentiments et mes réactions. Je n'arrive plus à ne rien dire et faire comme si de rien n'était.
Je comprends que c'était sa vie pendant si longtemps, que c'est "sa" normalité.
Mais est ce obligé que cela soit une normalité pour moi aussi ? Pour nous aussi ?
Suis je tombée dans le piège de vouloir le contrôler dans être thématique la ?

C'est un dialogue sans résultat.. peut être un lendemain plus à froid serait meilleur pour parler...
Cette impasse me rend dingue.
J'aimerais arrêter de penser.... Mais que mes paroles soient entendus... C'est déjà si difficile pour moi de parler mais quand je vois qu'en plus ça n'entame rien c'est encore plus compliqué...
Alors pourquoi parler...
Mais il le faut car la souffrance des 2 côtés risquent de tout gâcher avant d'avoir pu essayer de régler quelque chose..

Je suis de nouveau perdu dans mon sac de noir et de nœuds..
Je suis mon pire ennemi....

Aujourd'hui est un autre jour.
Quelques heures de sommeil appaisent mais n'otent pas ce sentiment

Bonne journee.

Sufenta · **Sufenta** Adhérent PsychoACTIF 000 Inscrit le 11 Apr 2015 6278 messages

Re

Ce que je déduit (hein, pcq bien sûr comme cependant je ne vous connais pas donc pas simple)

Es ce que tu en attends trop ?
Je sais pas mais en tout cas la situation actuelle ne te convient pas et c’est ça qui me fait peur, car oui un enfant impose certaines règles mais pensez surtout pas que ça sera plus simple bien au contraire un enfant c’est une responsabilité (oui encore une :))

Tout ça peu aussi responsabilisé ton homme mais va savoir auj ?

Pour la défonce, pk vous ne faites pas un extra ensemble de temps en temps (après la grossesse) sans abus juste pour le fun ça peu resserrer les liens et casser le quotidien..
Attention qd même à ce que ça reste des extra et que ça ne foute pas la merde comme pour moi ..

J’ai pas les réponses à ttes t’es question j’ai simplement exprimé mon ressenti afin de te donner des pistes, j’espere que tu les trouveras ces réponses

Amicalement

Lre · **Lre** Nouveau membre 000 Inscrit le 12 Jul 2017 11 messages

Sufenta,

Merci pour des déductions ;-)
J'y suis totalement ouverte même si nous ne nous connaissons pas.
Bien au contraire, j'apprécie pouvoir recevoir de personnes totalement extérieurs au contexte.
Pour moi, cela permet d'ouvrir ou faire entrevoir une chose sous un angle différent.
C'est pour cela que je suis ici.
Pour m'aider à percer une brèche dans cet amas de pensées, dans ce cercle vicieux dans lequel je me trouve.

Oui la situation ne me plaît pas et oui cela fait d'autant plus peur qu'il va y avoir enfant au milieu.
Trouver la solution idéale ou plutôt la solution qui nous fait le moins de mal à l'un et à l'autre.

Il n'est pas prêt, il n'est pas prêt.
Ok.
Mais tout comme je ne peux qu'accepter cela, je voudrais qu'il en fasse de même pour nous.
Accepter qu'il faut envisager un changement pour qu'on évolue.
Je pars du principe qu'on a rien sans rien.

Au delà de l'addiction qui complique (je suis la dernière qui pourrait dire le contraire) souvent nos décisions, nos choix, qui nous empêche d'y voir clair tant la pensée ou l'appel du prod est fort, nest-on pas un tout petit peu conscient de cela ? Qu'on a rien sans rien ?

Le reste de temps où nous sommes ensemble, il ne cherche pas à faire autre chose, il ne me laisse pas seule en plan pour partir en vadrouille. Alors pourquoi ne pas arriver à se raisonner un peu quand il est seul ? Pourquoi ne pas s'occuper comme il le fait quand je suis la ?

Qu'il montre qu'il peut y avoir du changement.
Même si ce n'est pas à 100% mais que c'est possible, de faire autrement.
Il y a quand même milles façons mais je pense que c'est n'est pas à moi de lui dire.
Ça doit venir de lui avec mon soutien s'il le souhaite.

La venue de l'enfant peut faire changer oui... Que cela le responsabilise, je ne demande que ça. C'est aussi notre rôle.
Secrètement, je voudrais qu'il montre qu'il peut se responsabiliser aussi sans un enfant.... Changer quelque chose dans sa manière de faire par rapport à ses virées, ça pourrait être un début...
Mais ça, c'est moi qui le souhaite... Visiblement pas lui....

Consommer ensemble semble une bonne réflexion.
Nous ne l'avons jamais fait jusqu'à présent.
Je ne sais pas si nous le ferons un jour, mais ça mérite d'y réfléchir, en extra bien évidemment sinon oui ca risque de perdre son intérêt et d'entamer un chemin périlleux....

Merci Sufenta.

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