DXM à chaud, TR bordélique

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aube homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Je me coupe de mon état somnolent, où j'étais allongé dans mon lit (je sens dès le début de cette phrase que ma syntaxe sera un bordel), une espèce de rêve, de berceuse, incessante. Je dors sans rêver, sans fatigue, et pourtant quel apaisement, quel noir qu'il y a dans ma chambre, cette nuit est vraiment sublime, je ne peux plus me dissocier d'elle, c'est comme une partie de moi, un état de moi, un autre mode d'existence, il y a le corsp, l'âme, les gens, les reflets... et puis il y a le noir. notre corps est pénombre, notre est pénombre, l'univers entier estpénombre, et l'univers se refait dans cette pénombre, au travers d'elle, par elle.

qu'est ce que je venais faire ici, je venais raconter chronologiquement sous forme de tr mais je me rends compte que mon clavier absorbe mes pensées comme une éponge, faut que des choses sortes visiblement, le simple tapotement de mes mains, mon corps, là0. dans ce que l'instant peut avoir de faillible, une faute de frappe qui a choisie d'être laissée et qui absolument reflète un instant, un geste, qui ne pourra être nier et défait par personne, l'instant pur, qui roule, continuellement, comment l'univers pourrait en finir avec la vie.

parlon de ce qui s'est passé, j'ai pris donc du dxm, totalement chaotique.

les cachets n'en étaient pas, c'étaient des pastilles à sucer, bien grosses, bien solides.

au pilon un jour avant j'écrase 18 cachets, je fais 48kg, ça fait 4mg/kg, c'est une dose raisonnable qui de toute évidence est suffisante pour donner à penser, pour changer ton son univers.

particularité de la consommation, ces cachets écrasés, je les ai foutu dans un verre de propylène glycol, mélangé de manière égale à de l'eau chaude, je laisse dissoudre les bonbon dedans sans trop +m'in,quiéter (*la couette a été tiré, je suis sur ma chaise devant le bureau en écrivant là, bien au chaud, je viens de fermer mes yeux pour me perdre l'instant d'une seconde qui parait une éternité et je m'éclipse totalement de ce que je fais à l'instant je vois une espèce de fractale rectangulaire/losange, gris/noirs, peut être pas une forme à bien y réfléchir mais un amas de particules changeant continuellement se fixant dans ma mémoire un instant, où j'en était déjà, ah merde les pasitlles), je sais plus quoi écrire, attend, c'est du... ah j'ai perdu le mot, dans le moment où je le vis le plus précisément j'oublie le mot qui désigne cette pratique, bon bref cette facçon d'écrire ressemble au truc des surréaliste, putain c'est le vide, je suis loin de l'avoir sur le bout de la langue, il doit être perdu dans les tréfonds de ma mémoire

j'ai mis les 18 pastilles dosées à 10mg de dxm dans le propylène glycol et l'eau, enfin la poudre des pastilles, j'ai laissé dissoudre, lendemain c'est dissoud, voire légèrement resté collé au fond, je racle au couteau, bon dans toutes mes manipulation j'ai du perdre un certain taux du principe actif mais pas grave mieux vaut moins que plus question rdr

je me lève je vais à la pharmacie prendre des machin pour les nausées, à la base du vagaline mais on m'a refuilé du vogalib, pas sur de la pertinence, je suis phobique social mais cette fois là j'ai l'impression d'être dan sun cocon en sortant dehors pour me diriger vers la pharmacie et revei, sûrement dû au réveil, la chaleur du matin, savoir que je me prépare à faire un trip de 10h probablemement, sous dxm pour la première fois, je l'attendais depuis longtemps
j'attends, je m'ennuie, je fatigue, j'ai faim mais je reste à jeun,  j'attrape le verre à 16h30, prépare tout ce qu'il y a pour la gerbe, espèce de recipient au cas je vomis, bol pour cracher, bouteille d'eau pour rincer

c'était bien penser parce que j'ai jamais ingurgiter un liquide aussi abominable, ça avait la couleur du poison puisque j'ai voulu mettre du sirop de menthe (jamais senti le goût) et c'était une torture, mais vraiemnt une torture impénétrable

j'ai pris quand même + d'une heure à boire 2/3 de mon verre dégueulasse (pourquoi avoir foutu du propylène glycol ? bref) je laisse le 1/3 restant j'en peux plus et je subis 3 h de malaise dans l'estomac, jusqu'à la bouche (l'impression que tout était imprégné du goût du propylène glycol, rien que d'y penser aaaaa) bref, en buvant cette saloperie, à jeun, je sens des trucs, je sai spa s si c'est de la disso du dxm, après la dernière gorgée j'ai les visuels à yeux ouverts les plus flagrants, genre dédoublement bien brutaux, je vois les choses brouillées, etc et des trucs dont je me souviens plus

je nage comme ça entre malaise et intérêt pour ce qui se passe psychoactivement, mais à vrai dire je m'y raccroche parce que y'a que ça à faire pour faire passer la nausée, pour parlier au malaise

de plus en plus ça monte, toujours un peu nauséeux

je m'allonge car j'étais devant le pc jusqu'alors

un peu avant de m'allonger j'avais mis l'album Floating into the night de Julee Cruise que j'écoute très souvent depuis longtemps (et en ce moment obsessivement), ça fait passer ces sentiment nauséeux

et donc dans mon lit, je flotte littéralement, j'explore tout l'éventail de Julee Cruise, Lynch et Badalamenti, le moindre recoin sonore, le moindre mouvement, l'album, les morceaux, se répètent et répètent et à aucun instant il n'es tle même, ne resonne de la même manière, et peu importe la journée, la soirée, je l'ai dans les oreilles

quand je sens que les nausées sont apaisée je commence à prendre pied, je me lève sur mon lit, je me souviens précisément de cet instant debout sur mon lit d'un angle que je ne vois jamais d'habitude, je surplomble la pièce, elle est face à moi, et je la regarde; j'ai une relation de miroir depuis toujours avec elle, c'est ce qui a toujours su refléter mon vide le plus précisément, mon moyen de médiation avec l'univers et moi, celle qui m'empêche de me plonger parfaitement dans sollipsisme et la déréalisation totale, faut bien ça pour l'amant d'un dissociatif, il faut bien un psychotique pour le dxm

je pose le pieds sur le sol de la chambre, je sais plus ce que je fais je marche je me surprends à la fois de mon manque d'équilibre mais aussi de l'emprise que j'ai sur mon corps, on est loin de l'anesthésie totale de la kétamine, je sens mon corps, son poids, sa matérialité, sa présence

je m'assis devant le pc, je commence à discuter raisonnablement sur discord

j'écoute toujours julee cruise, indéfiniement, j'ai concrètement jamais coupé l'album depuis 16h et il est 23h

et je suis devant mon pc actuellement, écrivant ce que je fais ou faisans ce que j'écris je sais plus bien

et j'envoie, snas relire, dans l'instant, parce que l'expérience ne se revisite pas (même si tout ça est partiel)

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jason13thh homme
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Sympa ton tr, sauf le début lors des nausées. On dirait que tu as pris ce produit pour méditer, réfléchir sur toi même, introspection?

Les effets ont l'air plaisant en tout cas, planants, hypnotiques et peace.

Oui Julie Cruise et Badalamanti sont des musiques parfaites pour ce genre de trip psychologique.

Carpe Diem

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aube homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Un peu le chaos ce TR quand même j'écrivais vraiment ce qui me passait par la tête, quitte à ce qu'extérieurement ça frôle le ridicule ahah.

Oui jason, c'était sûrement mon but, même si la raison pour laquelle je prends tel ou tel prod est jamais claire à mes yeux je pense (et c'est sûrement le cas pour beaucoup de gens).

J'ai fait un compte rendu à un ami le lendemain. ça pourra paraître plus clair déjà. Même si évoquer un trip pareil ça reste toujours très elliptique.

Donc voilà :

J'ai écrasé mes pastilles de DXM, j'ai mélangé au propylène glycol et à l'eau chaude et j'ai laissé le truc toute la nuit se dissoudre jusqu'au lendemain, ça a marché. J'ai commencé à boire à 16h30, mais ça avait un goût beaucoup trop ignoble, vraiment inimaginable le truc. En tout j'ai dû prendre quatre gorgées du verre. À chaque gorgée j'étais sur le point de tout dégueuler et après la dernière j'en pouvais plus physiquement, rien qu'avoir le goût en bouche ça me filait la gerbe. Donc en tout j'ai bu 2/3 de mon verre de 180mg (4mg/kg). Le truc en fait c'est que j'aurais pas dû mettre de propylène glycol. On m'avait dit que ça favorisait le dissolution et que le goût était acceptable, mais du coup j'ai rempli le verre de ça et j'ai pris quasiment pur en pensant que ça allait passer, sauf que c'était affreux. J'ai mis au moins 1h à boire le verre.

J'ai commencé à ressentir des effets après les premières gorgées déjà, c'était surtout visuel. Par exemple ma vision était brouillée, j'avais des impressions furtives où je voyais en double, etc... Mais au niveau du ressenti en lui même rien de fou, j'ai plus eu ces altérations visuelles ensuite, ou en tout cas pas aussi clairement.
Mais aussi après avoir fini de boire j'ai passé les 3 heures suivantes avec des nausées, c'était en partie parce que j'avais mal encaissé le goût du truc et que j'avais toujours le goût en bouche, puis sûrement aussi en partie dû au DXM lui même.
Après bah la montée était de plus en plus forte.
Maintenant que j'y repense c'est un peu flou d'ailleurs.
Mais en gros je dirais que les première heures pendant la montée j'étais assez sédaté et dissocié en même temps. Je reconnaissais de manière assez claire les différents stades que j'ai connus avec la Kétamine, mais sauf que là ça se faisait de manière très étendue et beaucoup plus légère, par exemple contrairement à la Kétamine je sentais complètement mon corps. Après plus ça avançait plus la sédation a laissé place à l'euphorie et la stimulation, et j'étais de plus en plus dissocié aussi (tout en ressentais pleinement mon corps, j'ai pas retrouvé cette anesthésie propre à la Kétamine en fait, même si j'étais désorienté debout, je sentais bien mes appuis).
Globalement je dirais que le DXM est beaucoup plus chaleureux que la Kétamine qui elle est très froide (c'est pas négatif, moi c'est précisément ce qui fait que j'aime la Kétamine), mais dans le DXM les caractéristiques de froideur sont toujours omniprésentes (même si on sent physiquement une chaleur) mais c'est maquillé par l'aspect stimulant et ISRS du produit, que la Kétamine n'a pas. La Kétamine c'est de la pure dissociation en gros.
Plus le trip gagne en longueur plus le DXM se détache de la Kétamine pour gagner sa propre identité, donc même si les deux sont clairement parents, ils sont tous les deux uniques en leur genre et proposent un certain paysage qui leur est propre.

Et ce qui les différencie c'est aussi le rapport qu'on a du point de vue du trip.
C'est à dire que le DXM est plus imposant, ample et lourd que la Kétamine, la Kétamine prend plus le caractère d'une parenthèse au cours de la journée (pas légère la parenthèse, c'est pas anodin de faire ça), c'est à dire que le trip est extrêmement intense et crée une opposition radicale avec le moment précédant la prise. Quand tu en prends et que c'est monté (très rapide la montée au sniff du coup) t'es vraiment dans un pur étonnement, toute ta perception change tellement radicalement et de manière si intense que le contraste temporel avec le moment d'avant la prise est puissant et source d'un vrai étonnement.
Mais aussi, la montée étant très rapide et intense, la descente l'est presque autant. Ça dure 2 heures en tout, et je dirais qu'il faut 30 min pour redescendre, ça se fait en douceur, mais après tu ressens vraiment plus rien, tu reviens vite à un état non dissocié, comme avant de prendre la Kétamine.
Ce qui fait que dans ta journée le trip est très bref, et le passage de trip à état "conventionnel" ne se fait pas aussi clairement avec le DXM, ça n'est pas aussi temporellement délimité que la Kétamine. Il faut un assez long moment pour redescendre, ce qui fait que par exemple à 10h du matin j'en étais pas encore complètement sorti.
En fait les effets n'ont pas cette intensité qu'a la Kétamine, mais on a un très grand sentiment d'étendue pendant le trip de DXM. Ce qui peut être me plaît plus. Car je trouvais ça frustrant le fait que la Kétamine ne dure pas plus de 2 heures. Je pense que cette manière dont le temps s'écoule avec le DXM me convient plus, même si d'un autre côté je m'identifie aussi sur beaucoup de point à la Kétamine et sa froideur géométrique et rectiligne, son sentiment presque industriel, qui à mon sens est très évocateur du monde présent. J'ai réellement le sentiment que la Kétamine s'adapte tout particulièrement à notre époque (mais c'est sûrement quelque chose d'assez personnel).
Bref les deux produits ont leur particularité.

Sinon pour en revenir au DXM je dirais que la montée est très progressive. Le pique maximal des effets semble presque jamais tout à fait s'arrêter (les effets semblent continuellement gagner en intensité et par moment ça semblait remonter quand je pensais que ça se stabilisait, cela dit c'est peut être dû au fait que j'ai bu le DXM sur une heure) et il y a une très grande stabilité dans l'intensité des effets. C'est à dire qu'on peut avoir carrément 2 heures avec des effets d'une égale intensité. Et forcément cette étendue est vécue avec encore plus d'importance et d'ampleur vu que la notion du temps s'étend, se dilate elle aussi. Genre 15 min j'avais l'impression un moment que ça avait duré 1 heure.

Et en fait je trouve que la notion de "plateau" s'adapte bien au DXM. Parce que j'avais le sentiment de vivre quelque chose de très "étendu", comme une espèce de plaine, un plateau qui s'étend. Je sais pas comment l'expliquer, c'est la partie la plus particulière du trip.

Sinon j'avais des trucs visuels, mais pas hyper ouf. Mais par exemple j'avais des fractales en fermant les yeux, et des visuels parfois qui faisaient un peu psychédéliques. Mais après c'était pas forcément le plus important, c'est plutôt toute la manière dont l'environnement change de caractère pendant le trip, la manière dont notre perception change, même si je dirais que c'est extrêmement sentimental comme truc. Je veux dire j'ai pas particulièrement une avalanche de pensée (même si je suis forcément amené à pensée des choses que j'ai pas l'habitude de penser, et puis le processus de pensée diffère quand même pas mal) qui me vient mais la perception du réel est vraiment unique, surtout temporellement.

Après tout me revient pas. En tout cas c'était ouf pour la dose que j'ai prise, et j'ai encore de quoi me taper des trips plus forts avec ce qu'il me reste de DXM. Donc le meilleur reste à venir, mais je vais attendre minimum un mois avant de réitérer, voire même garder mon DXM pour une occasion plus sociale. Mais j'avoue qu'il m'a pas semblé forcément nécessaire d'être entouré, je trouve que les dissociatifs ça se prête bien à une atmosphère solitaire, et j'avais pas particulièrement le sentiment de pas profiter assez du truc. Justement ça me semblait assez impossible de ne pas en profiter, le DXM altère tellement toutes tes notions que les faits les plus anodins prennent une ampleur nouvelle. C'est peut être plus tant l'"activité" qui importe, tout est potentiellement riche du point de vue de l'expérience. Mais évidemment j'aimerais bien aussi faire ça dans un contexte plus festif, voire même simplement le faire en extérieur avec d'autres personnes. Surtout qu'il faut avouer qu'il un certain aspect "empathogène", enfin disons qu'on est tellement souriant et euphorique que ça ouvre forcément aux autres.

Et j'avais des grosses acouphènes aussi, super beau. Mais je sais pas si c'est parce que c'est le DXM en lui même qui fait entendre des acouphènes ou juste que ça a amplifiaient les acouphènes que j'avais.

Dernière modification par aube (09 octobre 2018 à  17:40)

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