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Dernière modification par waldmeister (09 octobre 2018 à 03:32)
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Dernière modification par Caïn (09 octobre 2018 à 10:31)
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Tout dépend de la motivation à mon avis.
Arffff... , pas encore ça ici... pfff
bah, justement non, cela revient à nier l'effet anti dépresseur des agissements sur tes récepteurs de ton traitement de substitution.
Si il suffisait d'être motivé, les addictos seraient au chomedu.
Les traitements de substitution ne sont pas conçus pour être utilisés de manière transitoire car leur arrêt peut être très néfaste à court et long terme.
Même si tu ne consommes depuis pas trop longtemps, le jeu en vaut il la chandelle ?
Surtout si tu es stable à un bas dosage, tu dois avoir peu d'effets secondaires.
Maintenant, si tu souhaites te sevrer, je te conseille d'écouter ce qui a été dit plus haut.
L'idéal serait qu'un addicto te suive et que vous évaluiez ensemble la pertinence de stopper le TTT et comment le faire.
Le danger, c'est surtout qu'en te sevrant tu te heures au syndrome de sevrage, le PAWS.
Dernière modification par Mister No (10 octobre 2018 à 11:31)
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Anonyme6408 a écrit
C'est un crime de dire que si le gars est motivé pour arrêter maintenant il devrait y arriver même si ça va pas être super drôle ?
Maintenant il suffit de donner son avis - si mesuré soit-il, de parler de "motivation", de "volonté" et bim l'armée des justiciers du web déboule pour distribuer des champi-rouges à tout va...
je pense pas que ça soit "un crime" (c'est qu'un champi rouge) et c'est sûr que la "motivation", thème trèèèèès large, peut vite amener à hérisser les poils des personnes qui ont une lecture très pharmacologique de la dépendance aux psychotropes...il faut vouloir changer, donc être motivé pour le faire...quoique...
...si la motivation seule suffisait, comme le souligne Mister No, il n'y aurait pas besoin des addictologues (qui parlent eux aussi trop souvent, à mon goût, de cette sacrée motivation...qui est comme la "modération" inscrite sur les bouteilles de pinard...on sait qui c'est, mais on n'arrive jamais à boire un coup ensemble, haha...)
ce qui est intéressant à souligner à MON avis, pour waldmeister, c'est ce qui le pousse, ici et maintenant dans sa trajectoire de vie, à faire un choix qui peut potentiellement le mettre devant certains difficultés...Est-ce par rapport à son travail, seul élément qu'il donne dans son 1er post ? s'il a une sorte de "contrainte" à faire cette démarche, peut-on parler d'une "motivation" ? une motivation qui vient de lui ou de l'extérieur ?
je ne pense pas que le champi vient contrecarrer l'idée d'une motivation, quelque part, à changer les choses...mais ça entérine l'idée qu'une "motivation" est à relativiser parce que les choses sont souvent plus complexes
(ça me fait penser à toutes ces personnes, qui se pointent aux urgences, se disant "motivées" pour arrêter l'alcool histoire de coller aux discours des soignants...et qui en fait sont épuisés de leurs conso et veulent juste faire une pause pour reprendre ensuite...mais comme il faut être "motivé", bin...)
le discours de "la motivation" et de "la gestion des émotions" : les 2 mamelles de l'addictologie contemporaine...ho misère...
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C'est un crime de dire que si le gars est motivé pour arrêter maintenant il devrait y arriver même si ça va pas être super drôle ?
Arriver à arrêter pourquoi ? Commencer un sprinct alors que tu ne sais pas où est la ligne d'arrivée si jamais elle existait cette ligne d'arrivée fantasmée par une cessation bio chimique exogène.
Alors bien sûr qu'il peut rester à ce dosage sans soucis, s'il sent pas le passage au rien du tout.
Mais s'il le sent, s'il a la motivation pour, c'est bien dans la tête que ça se joue.
Nan, mais la motivation, c'est pas quelque chose de sale en soi.
Ici, ce qui m’interpelle, c'est la motivation pour quoi ? C'est bien d'encourager, de louer la motivation d’arrêter, mais pour quelle(s) raison(s) ? Et avec quels risques connus ?
Surtout quand l'arrêt s'accompagne de mal-être, de rechute et d'une morbidité notable, je trouve qu'utiliser le biais de la motivation dans ce cadre me parait peu réfléchi.
Je peux me tromper mais je vais certainement pas affirmer le contraire de ce que je pense.
Je propose juste de penser davantage avant d'affirmer.
Dans la plupart des cas, louer le sevrage et l'abstinence, refuser les TSO, c'est envoyer la personne au casse pipe.
Je ne fais pas de cette dernière phrase une généralité, mais en cas d'échec, cette notion de motivation prend un tour sombre pour l'individu et son système de pensées basé sur un rejet des molécules en tant que stup mais également en tant que traitement qui va l'enfermer obligatoirement dans la culpabilité du "j'ai foiré".
Des fois, le 'j'ai foiré" arrive super tard et en attendant une conso différente peut prendre la place, avec de l'alcool en plus ou à la place par exemple.
Bah oui, ça me hérisse le poil de constater que l'on place la motivation en dehors du cadre.
La motivation, c'est un peu comme un marteau, c'est pas fait pour se taper sur les doigts.
L'enfer est pavé de bonnes intentions.
Chacun a le droit de fantasmer sa cleanitude, mais là, je trouve que tu tentes de la vivre à travers un parcours différent du tien.
D'ailleurs, le conseillers ne sont pas les payeurs.
Que se passerait'il si tu souhaites cesser ton TTT de substitution Cain ?
Souhaiter ou encourager le sevrage et le rejet du TSO à tout prix, c'est à un moment porter un jugement négatif et peu fécond sur les autres ou sa propre personne y compris celui de la culpabilité lié à un éventuel manque de motivation.
J'aime que cet espace soit à l'abri de cette forme de déviance intellectuelle.
ce qui est intéressant à souligner à MON avis, pour waldmeister, c'est ce qui le pousse, ici et maintenant dans sa trajectoire de vie, à faire un choix qui peut potentiellement le mettre devant certains difficultés
Bah oui, je ne fais que poser des questions et je n'aime pas forcément des encouragements tête baissée ou la tête dans le guidon, sans compter ceux qui regardent que dans le rétro.
Il vaut mieux prendre du recul quitte à ne pas recevoir les réponses que l'on attend que de voire la motivation se placer dans un cadre qui peut être destructeur.
Dernière modification par Mister No (11 octobre 2018 à 11:11)
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Dernière modification par Caïn (13 octobre 2018 à 11:31)
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Source ?
Ce ci dit, d'expérience et hors TSO, pour connaitre les effets de l'un et de l'autre, je trouve que la méthadone est bien plus agréable à vivre et que le sub est de toute manière "froid" dans ses effets, son buzz, mais cela n'engage que mon ressenti hors TSO.
Je ne sais pas si c'est un ressenti assez fréquent, mais en tout cas, ce ressenti est peut-être du à autre chose que le traitement de substitution où celui-ci n'est pas ou plus adapté.
D'autres part, ces symptômes et ce ressenti peut aussi avoir une cause différente que le TSO.
La concentration, c'est un peu aussi comme un muscle qui demande de l'entrainement et aussi une sérénité d'esprit.
J'invite juste à la prudence quand le maintien par un produit de substitution est mis en doute ou remis en question.
Dernière modification par Mister No (16 octobre 2018 à 13:01)
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De nombreux témoignages de personnes passées sur le forum. J'en fais pas une généralité, mais je constate que "je me sens froid et sans émotion sous sub" ça revient sur la table à peine moins souvent que "je me réveille en sueur chaque nuit à cause de la métha".
J'invite juste à la prudence quand le maintien par un produit de substitution est mis en doute ou remis en question.
Sauf que là personne n'a mis en doute ou remis en question l'utilité du TSO...
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